Les marques de distributeur ont augmenté le prix du kilo de coquillettes vendu dans les supermarchés. Résultat, sur une période de douze semaines entre août et novembre, les ventes ont chuté de 20%.

Entre la fin du mois d'août et la moitié du mois de novembre, les pâtes des distributeurs ont vu leurs ventes chuter de 20%. Pourquoi ? Sur la même période, le prix du paquet de coquillettes a bondi. Les marques ont augmenté le prix au kilo dans des proportions comprises entre 7 et 62%. C'est Cora qui présente la hausse la plus faible, passant de 97 centimes à 1,04 euro le paquet. La marque détrône Turini, la marque de Leclerc dont le prix est passé de 74 centimes à 1,05 euro en douze semaines (+42%).

La hausse la plus marquée se trouve chez Intermarché et sa marque Fiorini dont le kilo de coquilettes est vendu 1,25 euro en novembre contre 75 centimes en août dernier. S'ils sont marquants, ces chiffres ne sont pas si surprenants que cela. Face à la flambée des cours des matières premières, de l'énergie et des transports, les prix de certains produits de grande consommation augmentent dans les supermarchés. L'institut Nielsen, qui a analysé le panier moyen, a ainsi souligné un bond de +25% du prix des pâtes premiers prix. Selon la même étude, le cours du blé a par exemple pris +37% sur les 12 derniers mois. Le sucre et le café s'envolent également, avec des hausse de +63% et +89%.

Une révision des prix prévue par la loi ?

Et le pire est peut-être à venir. La loi Egalim 2 prévoit la révision automatique des prix en cas de variation significative des coûts. Après la mise en place d'Egalim 1, l'UFC-Que-Choisir avait enregistré au 1er février 2019 une hausse de 0,83% des prix des produits alimentaires en hypermarchés et supermarchés.

L'inflation en zone euro va demeurer élevée plus longtemps qu'attendu, atteignant même un pic historique en novembre, avant de refluer à un rythme délicat à anticiper, a estimé mercredi une haute responsable de la Banque centrale européenne.