Le dispositif de chômage partiel pour les employés à domicile ou de garde d'enfants créé exceptionnellement pour la crise sanitaire du Covid-19 prend fin en juillet. Bercy a toutefois annoncé que les salariés et particuliers employeurs concernés pourront encore le réclamer, une dernière fois, pour le mois de juin.

La pandémie de coronavirus et le confinement ont contraint les services de l'Urssaf a créer à la hâte un dispositif de chômage partiel pour les salariés de particuliers employeurs, rémunérés via les plateformes Cesu et Pajemploi.

Ce système d'indemnisation exceptionnelle permet aux salariés concernés d'être indemnisés à hauteur de 80% du salaire net pour les heures prévues mais non travaillées. Les particuliers employeurs avancent le salaire partiel, mais sont ensuite indemnisés. L'Urssaf encourage toutefois, tant que possible, les particuliers employeurs à maintenir la rémunération de leurs salariés à 100%, au titre de la solidarité nationale face à la crise sanitaire.

Lire aussi : Comment déclarer les heures non travaillées à cause du coronavirus sur Cesu et Pajemploi ?

Lancé fin mars, ce dispositif d'indemnisation exceptionnelle a ensuite été reconduit pour les mois d'avril, de mai, et il vient d'être reconduit une dernière fois pour le mois de juin. Le formulaire dédié sera disponible à compter du 25 juin sur les plateformes Cesu et Pajemploi en vue de la déclaration du salaire de juin.

« Ces mesures d’aide exceptionnelle ne seront pas reconduites en juillet », confirment les ministères du Travail, de la Santé et des Comptes publics dans un communiqué commun. Avant de mettre en avant le poids de ce dispositif temporaire : « Pour le mois d’avril 2020, la grande majorité des particuliers employeurs ont eu recours à ce dispositif : 713 127 demandes ont été réalisées pour le Cesu, soit une augmentation de 40% et 341 900 demandes pour Pajemploi soit 20% de plus qu’au mois de mars. » Des indemnisations avaient été refusées sans raison apparente pour le premier mois de mise en place, fin mars début avril. Des dysfonctionnements qui ont été corrigés par la suite selon les services de l'Urssaf.