Le marché immobilier ancien, favorisé par des taux d'intérêt très bas, a établi un nouveau record historique avec 968.000 ventes en 2017, soit 120.000 de plus que le précédent plus haut, enregistré l'année d'avant.

« Rapporté au stock de logements disponibles, qui augmente d'environ 1% par an, la proportion de ventes devient équivalente à celle du début des années 2000 », commentent les notaires de France, dans un communiqué publié jeudi. De leur côté les prix ont augmenté de 4% l'an dernier, une hausse « principalement tirée par les appartements » dont les prix progressent de 5%, contre 3,2% pour les maisons, selon les statistiques compilées par les notaires et l'Insee.

Au quatrième trimestre comparé au troisième, les prix ont augmenté de 1%, avec une hausse toujours plus forte pour les appartements (+1,2%) que pour les maisons (+0,9%) - un marché plus restreint, aux prix plus fluctuants. En Ile-de France, la hausse des prix des logements anciens s'est poursuivie sur les derniers mois de l'année, avec une progression de 1,1% comparé au troisième trimestre, précisent les notaires. Sur un an, cette hausse des prix accélère également pour atteindre +5,1%, une hausse toujours plus forte pour les appartements : +5,9% et même +8,6% à Paris où les prix s'envolent, mais qui touche aussi les maisons (+3,3%).

En province, les prix des logements anciens progressent de 1% au dernier trimestre 2017, comparé aux trois mois précédents. Sur un an, les prix « s'accroissent de façon moins marquée qu'en Ile-de-France, malgré une accélération », pour augmenter de 3,5%. Et comme en région francilienne, la hausse est plus importante pour les appartements (+4,2%), que pour les maisons (+3,1%).