Selon la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, le président François Hollande s'est félicité du projet de budget pour 2014, présenté mercredi en Conseil des ministres par Jean-Marc Ayrault, en soulignant qu'il avait été conçu pour « ne pas obérer la croissance ».

« Le président de la République a commenté cette communication (du Premier ministre) en se félicitant de ce que la légère amélioration de la situation économique, d'une part, et les efforts inédits en économie sur les dépenses d'autre part (15 milliards d'euros) ont permis de limiter le recours aux prélèvements obligatoires », a rapporté Najat Vallaud-Belkacem. « Notre responsabilité, a-t-il dit, c'est de faire en sorte que l'éclaircie se confirme », a-t-elle poursuivi citant le chef de l'Etat.

Celui-ci a souligné que les mesures prises dans le cadre de ce budget « visent, tout en poursuivant l'objectif de réduction des déficits publics à ne pas obérer la croissance ». « C'est la raison pour laquelle nous maîtrisons les prélèvements obligatoires à la fois sur les entreprises et les ménages pour assurer la compétitivité des premières et pour permettre à la demande intérieure de repartir », a-t-il souligné, selon la porte-parole.

François Hollande s'est aussi « félicité de la réindexation du barême de l'impôt et du mécanisme de décote annoncés par le Premier ministre qui permettra aux ménages les plus fragiles de retrouver du pouvoir d'achat », a-t-elle poursuivi. « Enfin le président a salué le fait que nous confirmions l'introduction d'une fiscalité écologique avec un équilibre global entre ce qui doit augmenter et ce qui doit baisser, et donc pas d'augmentation des impôts au global », a-t-elle dit.