Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré sur France 2 qu'il n'y aurait pas d'augmentation de la TVA ou de la CSG en 2013, affirmant ne pas vouloir « boucher les trous » des finances publiques avec ces deux prélèvements.

Interrogé sur la réforme en faveur de la compétitivité, qui devrait comprendre un volet pour abaisser le coût du travail, il a dit avoir « plusieurs idées ». Des annonces seront faites à la fin de l'année, a-t-il ajouté, reprenant un calendrier déjà évoqué par le président François Hollande.

Le presse s'est fait l'écho ces dernières semaines de projets visant à relever la CSG voire la TVA dans certains cas spécifiques pour financer des baisses de cotisations sociales. « Je ne vais pas vous donner les conclusions » avant que le débat ait eu lieu, a toutefois ajouté le Premier ministre.

Le gouvernement a chargé le commissaire général à l'investissement, Louis Gallois, d'une mission sur ce sujet. L'ancien patron du groupe européen d'aéronautique et de défense EADS doit remettre son rapport vers le 15 octobre. Il s'était fait l'avocat début juillet d'un « choc de compétitivité » permettant de baisser les cotisations sociales de 30 à 40 milliards d'euros en relevant par exemple la CSG.

Reprenant à son compte l'expression « choc de compétitivité », Jean-Marc Ayrault a estimé qu'il ne pouvait pas « se faire en une seule fois », mais il a jugé important d'imprimer une « direction ».