Le gouvernement envisage de réformer le bonus écologique accordé aux acquéreurs de véhicules électriques pour favoriser les produits fabriqués dans l'Hexagone, a-t-on appris mercredi auprès de l'Elysée.
Interrogé sur une réforme du bonus écologique versé aux acheteurs de véhicules électriques pour favoriser les modèles construits en France, l'Elysée a indiqué que cela faisait « partie des sujets qui seront présentés » jeudi par Emmanuel Macron, lors d'une réunion du monde industriel à l'Elysée.
Le chef de l'Etat doit réunir jeudi quelque 400 représentants du monde industriel, dont des représentants des filières et des entreprises, auxquels il compte présenter des mesures pour « accélérer » la réindustrialisation du pays, ainsi que le projet de loi « industrie verte ».
Pour l'entourage présidentiel, interrogé lors d'une présentation à la presse de cet événement, il y aurait « une forme d'incohérence » pour l'Europe à investir « massivement » dans la décarbonation de l'automobile avec notamment la construction d'usines de batteries et « derrière, continuer à subventionner des produits, ou en l'occurrence des véhicules qui viennent d'autres pays » qui ne respectent pas ces exigences de décarbonation, notamment dans leur production d'énergie.
De nouvelles conditions pour le bonus écologique
Le bonus écologique constitue une aide financière attribuée à tout acquéreur ou locataire (titulaire d'un contrat de location d'une durée supérieure ou égale à deux ans) d'un véhicule peu polluant.
Depuis janvier 2023, cette aide s'applique aux véhicules (catégorie voitures particulières) fonctionnant exclusivement à l'électricité, à l'hydrogène ou grâce à une combinaison des deux, et ayant une masse inférieure à 2,4 tonnes, selon le ministère de l'Economie et des Finances.
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