La hausse du plafond journalier de 19 à 38 euros a eu pour effet d'augmenter de 14 à 21 euros la dépense moyenne en chèques déjeuners entre juin et août. Et ce n'est pas fini selon la marque Edenred qui table sur plus de 500 millions d'euros dépensés via ce paiement d'ici fin 2020.

A la fin du confinement, pour aider les restaurateurs, le plafond d’utilisation des tickets restaurants avait été doublé, passant de 19 à 38 euros. Résultat, près de trois mois plus tard, les dépenses via ce mode de paiement ont augmenté de façon significative selon des chiffres du groupe Edenred, leader du secteur avec la marque « Ticket Restaurant ». Ainsi, la transaction moyenne dans la restauration traditionnelle est passée de 14 euros avant le confinement à 21 euros depuis la mi-juin, d'après les données publiées par Le Parisien ce mercredi.

Il faut dire qu’entre mars et mai, les salariés ont pu accumuler un stock important de tickets restaurants. Julien Tanguy, le directeur général d'Edenred France, explique au quotidien que l’assouplissement de l’utilisation des tickets resto le week-end, les jours fériés et le soir a dopé les usages. « Le nombre de transactions a été multiplié par cinq et les montants par six », souligne-t-il.

« En septembre, la plupart des gens retournant au travail, la fréquence d'utilisation de ces titres va sûrement s'accroître », parie Julien Tanguy qui table sur un total de 500 millions d’euros en chèques restaurants écoulés d’ici la fin de l’année 2020. Reste désormais à savoir si le plafond à 38 euros sera conservé en 2021 car le décret gouvernemental prendra fin au 31 décembre.

Edenred encaisse une commission de 4% sur chaque transaction réalisée via un de ses chèques Ticket Restaurant mais n'est pas seul sur le marché puisqu'on y retrouve également le Chèque Déjeuner de Up, ou encore les titres émis par les sociétés Apetiz, Lunchr, Pass Restaurant, Resto Flash et Wedoofood, selon le prestataire choisi par votre employeur.

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