La ministre de l'Economie Christine Lagarde a affirmé vendredi que la réforme de la fiscalité, annoncée d'ici l'été, devrait se faire à coût nul, pour ne pas peser sur les comptes publics.

Interrogée lors de ses voeux à la presse sur l'idée de taxer les plus-values immobilières sur la résidence principale, évoquée la veille par Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde a répondu qu'« aucune piste ne sera écartée dans le cadre des travaux sur la fiscalité du patrimoine, celle-là en sera une ».

La ministre a rappelé que le chef de l'Etat l'avait chargée, avec le ministre du Budget François Baroin, « d'examiner la suppression éventuelle du bouclier fiscal et de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) ». « Il nous a également recommandé de le faire dans une neutralité budgétaire totale », a-t-elle insisté. « Donc, il va falloir faire les comptes et cibler que sera le plus efficace ».

Les deux ministres se réuniront mardi avec des parlementaires pour une première réunion de travail sur le sujet. Nicolas Sarkozy a redit jeudi qu'il trouvait « plus logique » de taxer les revenus du patrimoine que de taxer la détention du patrimoine.