Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, s'est étonné mardi de "l'agressivité" du ministre du Budget Eric Woerth à son égard, après ses propos sur les fichiers de la banque HSBC.

"Mon propos ne méritait pas une telle agressivité de la part d'Eric Woerth", a déclaré M. Copé à la presse après la réunion hebdomadaire du groupe UMP.

Eric Woerth a estimé mardi matin que Jean-François Copé avait commis "une faute" s'il a refusé, quand il était ministre du Budget, des informations de même nature que les fichiers dérobés par un ancien cadre HSBC.

M. Copé a voulu lancer "un message de vigilance amical et sympathique à l'égard d'Eric Woerth".

"J'appelle à la vigilance sur trois points : attention à la dénonciation anonyme; ne jetons pas des noms en pâture au nom de la présomption d'innoncence; il faut respecter la règle de droit dans la procédure", a poursuivi le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.

"Je ne veux pas déranger!", a-t-il lancé.

"Il n'est pas question de se tromper de combat : je suis déterminé à lutter contre la fraude fiscale", a aussi assuré Jean-François Copé, ministre du Budget de fin 2004 à 2007.

Il s'est dit défavorable aux dénonciations anonymes et à la rémunération des dénonciations anonymes.