Le placement immobilier reste "la meilleure sécurité contre la crise financière", a affirmé vendredi Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).

"Le climat d'incertitude concernant la Bourse et les placements financiers amène beaucoup d'investisseurs à se retourner vers la pierre, surtout l'immobilier d'habitation", a souligné M. Perrin à l'occasion de la Journée internationale de la propriété.

Pour M. Perrin, "l'état des finances publiques en France est tel que les pouvoirs publics, et notamment les collectivités territoriales, seront amenées à réduire dans les années à venir le financement direct des logements sociaux".

Aussi, pour M. Perrin, "le parc public ne devrait plus être à l'avenir un concurrent sérieux pour le parc privé".

Le président de l'UNPI reconnaît toutefois que "la perception du bailleur dans l'opinion publique des locataires n'est pas bonne, car les loyers sont chers comparés aux revenus disponibles des ménages".

Mais, pour M. Perrin, "ce qu'il faudrait que l'opinion publique comprenne, c'est qu'il y a un fossé entre le loyer brut versé par le locataire et le loyer net qui restera finalement au bailleur, après paiement de tous les impôts".

Pour l'UNPI, "la rentabilité nette après impôts ne dépasse pas généralement 2%, pour un bailleur soumis à l'ISF qui loue un logement ancien".

L'UNPI affirme donc "que si les impôts baissaient, les loyers pourraient baisser aussi".