Le principe de ce test de résistance a été décidé par le CEBS (comité européen des superviseurs bancaires). L’entourage de Christine Lagarde précise que les ministres européens des Finances en ont « pris acte »

Ces travaux, recommandés aux pays européens par le directeur du département européen du FMI, Marek Belka, ont déjà été réalisés aux États Unis d’Amérique sous la forme de « stress tests ».

Le ministère de l’Économie précise que ces tests de résistance seront entrepris selon une méthodologie et avec des objectifs définis par le CEBS lui-même, sans intervention des gouvernements européens.

Ils seront conduits par les différents régulateurs nationaux des pays concernés sur la base d’hypothèses macroéconomiques communes.

Les conclusions, confidentielles et rendues en septembre, serviront à informer les autorités de chaque pays sur la capacité de résistance des établissements bancaires à de nouveaux chocs du système financier européen.

Le CEBS estime que ses travaux ne doivent pas servir à « identifier les banques qui pourraient nécessiter une recapitalisation », ce point étant de la « responsabilité des autorités nationales ».

Aux USA, sur les 19 banques testées par les autorités pour déterminer si elles ont des capitaux propres suffisants face à la dégradation de leur bilan et de la dévalorisation de leurs actifs, 10 doivent renforcer leur capital pour un montant total de 75 Mds de dollar.

En ce qui concerne l’activité économique européenne, le FMI estime que « le grave ralentissement économique […] pourrait prendre fin au second semestre de 2010 et être suivi d’une reprise progressive ». L’organisme international prévoit une contraction de 4.2% du PIB en 2009 et un recule de 0.1% l’année suivante.