Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Complément à mon précédent message :

À supposer que le préjudice financier soit infime pour l’emprunteur, et si l’on a pu prouver que les calculs ont bien été effectués sur 360 jours (en année Lombarde pour reprendre le thème de ce Forum), pourquoi la banque ne serait-elle pas sanctionnée ? Il y a un Code de la consommation, qui est né précisément pour protéger les consommateurs que nous sommes, il convient donc de le respecter…

La notion de sanction dissuasive est d’ailleurs reprise dans la directive européenne du 4 février 2014 (2014/17) qui, en son article 38 consacré aux sanctions, dispose que celles-ci devront être « effectives, dissuasives et proportionnées »

On peut l’entendre comme l’affirmation d’une sanction qui ne doit pas être seulement symbolique, comme certains tribunaux ont aujourd’hui tendance à le faire.

Une sanction effective et dissuasive est le seul moyen de protéger l’emprunteur contre l’abus de position dominante de la banque au moment de l’octroi du crédit, revenant ainsi aux sources et à l’esprit du droit de la consommation, protecteur, destiné à mieux garantir les conditions du consentement de l’emprunteur.

La connaissance de la globalité du coût du crédit est un élément décisionnel fondamental.

C’est pourquoi, s’il est admissible que la sanction soit proportionnelle, il ne saurait être question que cet aspect l’emporte sur son caractère effectif et dissuasif. En effet le choix fait par l’emprunteur est de contracter ou non, sans nuances, sans proportionnalité dans le choix, alors que l’erreur ou le manquement constaté affecte lui, pour toujours, l’équilibre du contrat.

Le TEG constitue un outil de comparaison, de décision et de protection à l’égard des banques auprès desquelles l’emprunteur contracte des crédits.

Le préjudice subi par l’emprunteur ne résulte pas de l’écart de TEG mais de l’inexactitude de l’information concernant le point central de tout contrat de prêt : le coût global qu’exprime le TEG.

Il faut considérer que les dispositions du Code de la consommation relatives à la régularité du taux conventionnel sont des dispositions autonomes sans rapport avec le droit de la responsabilité du Code civil.

La notion de préjudice n’a dès lors pas lieu à rentrer en compte, la notion de taux étant une notion autonome.

Les magistrats, et notamment ceux de la Cour d’appel de Douai, interprètent ainsi le Code de la consommation dans un sens qui vient protéger le consommateur, notamment dans l’obligation faite au professionnel de l’informer exactement des différents éléments contractuels.

Certes, les banques se défendent : afin de minimiser la sanction de la substitution de l’intérêt conventionnel par l’intérêt légal, les établissements de crédit ont invoqué le droit de propriété prévu par le protocole additionnel N°1 de la Convention européenne des droits de l’homme.

Par un arrêt remarqué du 12 Janvier 2016, la chambre commerciale de la Cour de cassation a estimé que :

« Cette sanction, qui est fondée sur l’absence de consentement de l’emprunteur au coût global du prêt, ne constitue pas une atteinte disproportionnée au droit de l’établissement de crédit prêteur au respect de ses bien garantis par l’article premier du protocole additionnel. » (Cass. Com., 12/01/2016, N°14-15203).

Ainsi, selon la Haute Cour, la sanction de l'erreur affectant le taux effectif global ne porte pas une atteinte disproportionnée au droit de l'établissement de crédit prêteur au respect de ses biens garanti par l'article 1er du protocole additionnel à la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle ne retient donc pas l'argument du pourvoi qui considérait que le principe de proportionnalité s'oppose à une telle sanction. Selon la Cour il n’y a pas d’atteinte disproportionnée au droit du respect de ses biens, peu importe que cette sanction ait un caractère automatique.

À méditer donc…

Chercheur de Jurisprudence
 


La notion de sanction dissuasive est d’ailleurs reprise dans la directive européenne du 4 février 2014 (2014/17) qui, en son article 38 consacré aux sanctions, dispose que celles-ci devront être « effectives, dissuasives et proportionnées »

Bonjour,
Il faut tout lire...


Par un arrêt remarqué du 12 Janvier 2016, la chambre commerciale de la Cour de cassation a estimé que :
« Cette sanction, qui est fondée sur l’absence de consentement de l’emprunteur au coût global du prêt, ne constitue pas une atteinte disproportionnée au droit de l’établissement de crédit prêteur au respect de ses bien garantis par l’article premier du protocole additionnel. » (Cass. Com., 12/01/2016, N°14-15203).
Il faut tout lire...
Dans ce cas, encore faut-il démontrer que l'erreur est susceptible de constituer un vice du consentement de l'emprunteur...
 
Bonjour agra07,

Je me garderai bien d'aller sur le terrain de la démonstration mathématique, n'étant ni expert, ni avocat. Juste un simple profane qui constate avec bon sens.

Je m'explique : j'ai déposé sur ce Forum, avec quelques modestes remarques les accompagnant, deux arrêts récents de la Cour d'appel de Douai (juillet 2016 et mars 2017). Par deux fois, la Cour a statué en faveur des emprunteurs, à chaque fois avec une argumentation vraiment bien étayée (alors que j'ai vu des décisions plutôt sommaire, du genre "il y a la clause, alors passez votre chemin").

Pour ces deux décisions, le chemin emprunté par la Cour a été différent à chaque fois (je vous renvoie à ces deux arrêts) :

- En juillet, il y avait un tableau d'amortissement comparatif produit par l'emprunteuse et une interrogation de la Cour sur l'irrégularité détectée dans la première échéance, car calculée de toute évidence en année Lombarde.

- En mars, il y avait la présence de la "fameuse" clause Lombarde et une première échéance irrégulièrement calculée qui a entraîné un effet en cascade sur l'ensemble du tableau d'amortissement. Ce sont les calculs erronés qui ont emporté la conviction des Juges, et curieusement ce n'est pas la "clause Lombarde" dont se serait contentée n'importe quelle autre Cour.

Alors, du haut de mon ingéniosité, si je devais suivre vos calculs aboutissant à un microscopique préjudice en défaveur des emprunteurs, je m'interrogerais de savoir si les Juges d'une juridiction supérieure sont si idiots qu'ils se seraient trompés deux fois de suite à 7 mois d'intervalle ? Quel peu de confiance en notre Justice ! Ou alors, cela pourrait aussi vouloir dire qu'il y avait un avocat très bon, et un avocat très mauvais, ce qui n'est pas sympa pour les avocats.

Des décisions de justice sont rendues, je pense qu'il faut les respecter, sinon c'est la fin d'un système auquel on a envie de croire très fort.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences
Bonjour,
parmi les lecteurs de ce sujet, certains n'ont aucune notion de maths leur permettant de faire quelque vérifications simples et aucune expérience des procédures judiciaires.
Pour ma part, j'essaie de leur donner une vision globale sur les deux aspects.
Quant à la justice, je la respecte et je la connais aussi avec ses qualités et ses défauts.
 
Bonjour,
Pardonnez-moi, mais vous "embrouillez" tout le monde !

C'est moi "qui embrouille" ou bien c'est vous qui ne comprenez pas ?

Moi j'ai énormément de mal à comprendre Einstein......mais c'est moi qui ne comprends pas; ce n'est pas lui qui m'embrouille !!! :)

Une première échéance est rarement pleine (elle correspond au jour où la banque débloque les capitaux, qui est rarement le jour des prélèvements décidé d'un commun accord entre l'emprunteur et la banque).

Je suis désolé d'avoir à vous faire remarquer qu'au moment crucial de l'offre de prêt - qui doit indiquer un TEG juste et un coût du crédit exact - ce sont 100% des échéances qui sont exprimées en échéances pleines.

Par ailleurs - au delà de ladite offre de prêt - afin d'éviter les échéances minorées ou majorées (les intérêts intercalaires c'est une autre notion qui se rencontre dans les différés et anticipations), certaines banques ont pris l'option de systématiquement fixer la date d'échéance à la date de mise à disposition des fonds.

Donc l'échéance pleine existe à 100% au moment de l'offre de prêt et peut aussi exister post mise à disposition des fonds.

Par ailleurs, dans vos développements antérieurs vous mettiez l'accent sur deux problèmes:

1) - La surévaluation (éventuelle) des intérêts due à l'utilisation de la méthode lombarde.
2) - L'effet "boule de neige" (éventuel) dans les calculs sur les intérêts des échéance ultérieures.

Or dans votre autre post ci-dessous ce dernier point est complètement occulté ???

=> L'on verra plus loin que - suivant les pratiques bancaires - ce peut être autant vrai que faux.

Ceci étant dit, maintenant je vais essayer - tranquillement - de vous expliquer - dans le détail - les différentes situations possibles.

Nous avons donc deux hypothèses;
1) - Échéance pleine
2) - Échéance minorée ou majorée

Dans chaque cas les opérations suivantes se succèdent

a) - Calcul d'une échéance ou choix d'une échéance cible (E)
b) - Calcul des intérêts (I) compris dans ladite échéance suivant l'une des trois méthodes
+ b1) - exact/exact
+ b2) - mois normalisé
+ b3) - lombarde
c) - Calcul du capital amorti (At) dans l'échéance considérée par différence entre l'échéance (E) et l'intérêt dû (I)
=> At = E - I

Evacuons d'abord l'hypothèse de l'échéance pleine.

Dans la pratique bancaire la méthode exacte/exacte n'est jamais utilisée

Remarque: A mon sens à l'époque des ordinateurs c'est pourtant cette méthode qui devrait être imposée par le législateur car c'est la plus juste.....mais ce n'est pas le cas.

Donc, en échéance pleine les intérêts sont calculés soit par la méthode du mois normalisé (***) soit par la méthode lombarde (###)

(***) Intérêts annuels divisés par (365/(365/12)) c'est à dire divisé par 12
(###) Intérêts annuels divisés par (360/30) c'est à dire divisé par 12

=> Le résultat sera donc strictement identique

=> Ce qui me fait redire, dans l'affaire traitée par la CA de Douai ci-dessus évoquée, que s'il s'agit d'échéance pleine (??? j'en sais rien) la cour n'a pu absolument rien démontré et que si la banque, ses juristes et avocats n'ont pas su argumenter c'est tant pis pour eux.

Discussion close sur l'échéance pleine.

Vous suivez toujours ?

Maintenant venons en au cas l'échéance majorée que vous exposez ci-dessous; mes démonstrations répondront en même temps, je pense, au post de agra07

Analyse des éléments répertoriés ci-dessous :

- Échéance considérée : 5 juillet 2012
- Capital restant dû : 20 000 €
- Taux annuel hors assurance : 6,6%
- Nombre de jours sur la période : 53 jours (les capitaux ayant été mis à disposition 53 jours avant le premier prélèvement)
- Intérêts périodiques tels qu’ils apparaissent dans le tableau d’amortissement de la banque : 194,33 €

Formule n° 1 (année Lombarde) : 20.000 x 6,6% x 53/360 = 194,33 € (on retrouve exactement le montant des intérêts figurant dans le tableau d’amortissement communiqué par la banque).

Formule n° 2 : 20.000 x 6,6% x 53/365 = 191,67 €

Conclusion de l’expertise :

Les intérêts de la première échéance de 194,33 € de prêt évoqué plus haut sont donc égaux au résultat d’un calcul intégrant une année composée de 360 jours.

Je ne sais pas ce qu'il faudrait que je rajoute pour être plus convaincant.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences

Il y a deux façons de faire.

Dans ce cas il manque une information intéressante pour livrer des calculs exacts à savoir la durée du prêt.

Mais ce n'est pas grave; on supposera que cette durée est de 48 mois; ce n'est pas certain mais c'est plausible.

Et même si les chiffres - dans l'absolu - ne sont pas exacts, les principes de calculs et raisonnements le seront parfaitement.

Nous partons donc du principe d'un crédit de 20.000€ à 6,60% sur 48 mois.

Ainsi qu'indiqué ci-dessus avec ces paramètres l'on calcule une échéance qui sera alors de 475,22€

Puis l'on calcule l'intérêt compris dans cette échéance suivant la pratique bancaire du mois normalisé c'est à dire en divisant les intérêts annuels par "12" soit => 20.000€ x 6,60% / 12 = 110€

De là l'on en déduit la part d'amortissement dans la première échéance soit => 475,22€ - 110€ = 365,22€

Dans le cas d'une échéance majorée, c'est à partir de là que les choses peuvent changer suivant les pratiques bancaires.

=> Première façon de faire = la banque fige/conserve/stoke en mémoire la partie "amortissement" comprise dans l'échéance => qui sera donc de 365,22€

Comme ci-dessus, dans un second temps, l'on va procéder au calcul des intérêts sur une période de 53 jours dans le cas évoqué:

=> Méthode "exact/exact"

+ Intérêts = 20.000€ x 6,60% / 365 x 53 = 191,67€

+ Échéance = 365,22€ + 191,67€ = 556,89€

+ Capital restant dû = 20.000€ - 365,22€ = 19.634,78€

=> Méthode "mois normalisé"

+ Intérêts pour un an = 20.000€ x 6,60% = 1.320€
+ Intérêts pour un mois normalisé = 1.320€/12 = 110€
+ Intérêts pour un jour = 110€ / (365/12) = 3,616438.....€
+ Intérêt pour 53 jours = 110€ / (365/12) x 53 = 191,67€ (l'on remarque le résultat strictement identique à celui de la méthode "exact/exact" = Normal puisque même base 365j et même nombre de jours 53)

+ Échéance = 365,22€ + 191,67€ = 556,89€

+ Capital restant dû = 20.000€ - 365,22€ = 19.634,78€

=> Méthode "lombarde"

+ Intérêts = 20.000€ x 6,60% / 360 x 53 = 194,33€

+ Échéance = 365,22€ + 194,33€ = 559,55€

+ Capital restant dû = 20.000€ - 365,22€ = 19.634,78€

Que remarque t-on ?

Dans ce cas de figure la méthode lombarde conduit bien à un surplus d'intérêts et à une échéance plus forte et, en cela, elle est bien illégale et sanctionnable.

Mais il est inexact d'affirmer qu'il y a un effet "boule de neige" avec des répercussions en cascade sur les échéance suivante = c'est absolument faux.

Et c'est logique et normal puisque - dans les trois cas de figure - c'est le même amortissement de capital qui a été pratiqué et que l'on obtient de ce fait exactement le même capital restant dû après paiement de l'échéance.

Vous suivez toujours ? :)

=> Seconde façon de faire. Voyons maintenant l'autre pratique possible; celle ou la banque calcule une échéance ou fixe une échéance cible à la demande de son client/emprunteur.

Dans cette hypothèse, contrairement au cas ci-dessus où c'est la part d'amortissement de la première échéance qui était bloquée/stockée, ici ce sera la totalité de l'échéance => donc 475,22€ dans l'hypothèse d'école prise.

Avec cette donnée, procédons alors à la même chronologie des opérations que ci-dessus:

=> Méthode "exact/exact"

+ Intérêts = 20.000€ x 6,60% / 365 x 53 = 191,67€

+ Échéance = 475,22€

+ Amortissement = 475,22€ - 191,67€ = 283,55€

+ Capital restant dû = 20.000€ - 283,55 = 19.716,45€

=> Méthode "mois normalisé"

+ Intérêts pour un an = 20.000€ x 6,60% = 1.320€
+ Intérêts pour un mois normalisé = 1.320€/12 = 110€
+ Intérêts pour un jour = 110€ / (365/12) = 3,616438.....€
+ Intérêt pour 53 jours = 110€ / (365/12) x 53 = 191,67€ (l'on remarque le résultat strictement identique à celui de la méthode "exact/exact" = Normal puisque même base 365j et même nombre de jours 53)

+ Échéance = 475,22€

+ Amortissement = 475,22€ - 191,67€ = 283,55€

+ Capital restant dû = 20.000€ - 283,55 = 19.716,45€

=> Méthode "lombarde"

+ Intérêts = 20.000€ x 6,60% / 360 x 53 = 194,33€

+ Échéance = 475,22€

+ Amortissement = 475,22€ - 194,33€ = 280,09€

+ Capital restant dû = 20.000€ - € = 19.719,11€

Que remarque t-on dans ce second cas de figure ?

Non seulement la méthode lombarde génère un surcoût en intérêts et est donc illégale et sanctionnable.
Mais - en plus - elle réduit la part d'amortissement comprise dans la première échéance et gonfle donc le capital restant dû...........et - là - oui il y a un effet "boule de neige" avec répercussions sur les échéances ultérieures.

Pour votre affaire de CA Douai, tant que je n'ai pas tous les détails j'éviterais bien de donner une conclusion.

A plusieurs reprises - dont deux récentes que vous pourrez retrouver sur le forum - j'ai démontré des décisions scandaleuses de TGI et de cour d'appel qui affirmaient péremptoirement des choses sans les démontrer et complètement fausses (Accroissement TEG si intérêts intercalaires => c'est exactement le contraire + obligation Taux et durée de période contraire au code de la consommation au moment de l'offre de prêt)

Ca va; vous avez suivi et compris ?:)

Cdt
 
Dernière modification:
Bravo Aristide !

Parfaite et limpide démonstration, tout à fait complète.

L'un des rares posts sur ce Forum qui prend "à bras le corps" l'aspect des différentes méthodes de calculs, de A jusqu'à Z !

Au lieu d'éléments parcellaires jamais traités en profondeur, ici, à partir d'un exemple précis, la démonstration a parfaitement été étayée.

Voilà ce que j'attendais sur ce Forum depuis les quelques mois que je le fréquente. Vous avez répondu clairement à la question globale que beaucoup se posaient.

MERCI !

... Et où l'on constate les effets pervers de la méthode "dite Lombarde", d'autant que vous le démontrez par deux méthodologies différentes.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences
 
A @Aristide
Merci pour vos explications claires et notamment sur les deux façons de faire pour la première échéance "bancale".
Pour le reste, j'avais tout compris depuis longtemps.

A @Jurisprudence
Je pense que vous êtes mauvais "perdant".
Vos posts sont tous orientés vers le même objectif.
Or, avant de se lancer inconsidérément dans n'importe qu'elle procédure judiciaire, il faut se poser les bonnes questions: quel est le préjudice que j'ai subi réellement (la plupart du temps il se compte en euros sur les doigts des deux mains), combien va me coûter la procédure, si je gagne le procès combien je peux espérer gagner, si je perds combien je vais devoir payer, si je gagne est-ce que mon adversaire risque de faire appel et dans ce cas combien je vais devoir débourser, pendant combien de temps tout cela risque de durer....)
 


A @Jurisprudence
Je pense que vous êtes mauvais "perdant".
Vos posts sont tous orientés vers le même objectif.
Or, avant de se lancer inconsidérément dans n'importe qu'elle procédure judiciaire, il faut se poser les bonnes questions: quel est le préjudice que j'ai subi réellement (la plupart du temps il se compte en euros sur les doigts des deux mains), combien va me coûter la procédure, si je gagne le procès combien je peux espérer gagner, si je perds combien je vais devoir payer, si je gagne est-ce que mon adversaire risque de faire appel et dans ce cas combien je vais devoir débourser, pendant combien de temps tout cela risque de durer....)


Bonjour agra07,

Je ne comprends rien à ce que vous écrivez en me taxant de "mauvais perdant". Perdant de quoi ?

C'est totalement hors sujet, et il y a sur ce Forum un "gentleman agreement", relativement respecté, qui veut que les attaques personnelles soient évitées.

Vous avez pu constater que je me décarcasse à fournir aux internautes de ce Forum une grande partie des Jurisprudences sur le thème de la discussion, en assumant seul le prix très élevé d'abonnements mensuels à plusieurs bases de données, sans aucune contre-partie, si ce n'est d'aider bénévolement mon prochain.

Quand je sais ou pense savoir, je donne de modestes conseils ou avis, et quand je ne sais pas, je pose des questions ou participe à une discussion. Ça s'arrête là, sans aucune arrière pensée d'aucune sorte.

Alors, je pense que votre remarque est déplacée, ne vous en déplaise.

Et manifestement vous n'avez rien compris à la notion de préjudice et de sanction. Pourtant, j'ai l'impression de m'être fendu d'un long post, qui me semblait suffisant, et à mon sens bien documenté. On se fout que le préjudice soit de 10 € ! Si la banque n'a pas respecté les prescriptions légales en matière de TEG, élément sacré de la prise de décision de l'emprunteur lorsqu'il souscrit un crédit, protégé par des dizaine d'articles du Code de la consommation, lui aussi document sacré de la protection des consommateurs, alors la banque doit être condamnée, le plus sévèrement possible. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'Europe et la Cour de cassation, la plus Haute Juridiction en France.

Parce que même si le préjudice n'est que de 10 € par emprunteur, en partant du postulat, vérifié par quelques enquêtes, que la plupart des banques ont pratiqué la "Méthode Lombarde" jusqu'en 2015 (et ce depuis les banquiers italiens de Lombardie il y a quelques siècles), multipliez cette somme par les millions de contrats qui ont été signés... X millions x 10 €, ça donne... des milliards d'euros que les banques ont prélevé en toute illégalité. Et pensez-vous sérieusement qu'elles ignoraient que leurs pratiques n'étaient pas conformes à la protection des consommateurs ? Nul ne le sait, le doute subsistera toujours.

Donc, si une banque, à l'occasion d'une procédure et d'une décision de justice (sacrée elle aussi, surtout lorsque c'est la plus Haute Juridiction qui la rend - cf. juin 2013 et juin 2015), se fait prendre la main dans le pot de confiture, tant mieux si elle se fait taper sur les doigt. En tout cas, c'est mon avis.

Pour conclure, évitons de polémiquer, ça doit être désagréable pour les internautes qui viennent ici chercher quelques renseignements utiles.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences
 
Bonjour @jurisprudence,
Je n'ai effectivement pas envie de polémiquer.
Je ne suis pas sûr que vous rendiez le meilleur service aux personnes non familières des procédures judiciaires et je trouve votre commentaire sur le dernier post de @Aristide quelque peu déconcertant.
 
Bonsoir à tous,

J'aurais une question si vous le permettez. Je cherche à intégrer toutes les notions de TEG, taux de période et j'avoue que je m'y perds un peu...

Donc si j'ai bien compris, doivent être affiché sur mon offre de prêt le TEG, le taux de période et la durée de la période. Or, j'ai beau chercher, je ne retrouve nulle part la durée de la période (surement parce que je ne sais pas ce que je cherche). Du coup, si vous pouviez me dire à quoi correspond cette fameuse "durée de la période", vous m'aideriez grandement.

Je vous en remercie par avance :)
 
Bonjour agra07,

Je ne comprends rien à ce que vous écrivez en me taxant de "mauvais perdant". Perdant de quoi ?

C'est totalement hors sujet, et il y a sur ce Forum un "gentleman agreement", relativement respecté, qui veut que les attaques personnelles soient évitées.

Vous avez pu constater que je me décarcasse à fournir aux internautes de ce Forum une grande partie des Jurisprudences sur le thème de la discussion, en assumant seul le prix très élevé d'abonnements mensuels à plusieurs bases de données, sans aucune contre-partie, si ce n'est d'aider bénévolement mon prochain.

Quand je sais ou pense savoir, je donne de modestes conseils ou avis, et quand je ne sais pas, je pose des questions ou participe à une discussion. Ça s'arrête là, sans aucune arrière pensée d'aucune sorte.

Alors, je pense que votre remarque est déplacée, ne vous en déplaise.

Et manifestement vous n'avez rien compris à la notion de préjudice et de sanction. Pourtant, j'ai l'impression de m'être fendu d'un long post, qui me semblait suffisant, et à mon sens bien documenté. On se fout que le préjudice soit de 10 € ! Si la banque n'a pas respecté les prescriptions légales en matière de TEG, élément sacré de la prise de décision de l'emprunteur lorsqu'il souscrit un crédit, protégé par des dizaine d'articles du Code de la consommation, lui aussi document sacré de la protection des consommateurs, alors la banque doit être condamnée, le plus sévèrement possible. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'Europe et la Cour de cassation, la plus Haute Juridiction en France.

Parce que même si le préjudice n'est que de 10 € par emprunteur, en partant du postulat, vérifié par quelques enquêtes, que la plupart des banques ont pratiqué la "Méthode Lombarde" jusqu'en 2015 (et ce depuis les banquiers italiens de Lombardie il y a quelques siècles), multipliez cette somme par les millions de contrats qui ont été signés... X millions x 10 €, ça donne... des milliards d'euros que les banques ont prélevé en toute illégalité. Et pensez-vous sérieusement qu'elles ignoraient que leurs pratiques n'étaient pas conformes à la protection des consommateurs ? Nul ne le sait, le doute subsistera toujours.

Donc, si une banque, à l'occasion d'une procédure et d'une décision de justice (sacrée elle aussi, surtout lorsque c'est la plus Haute Juridiction qui la rend - cf. juin 2013 et juin 2015), se fait prendre la main dans le pot de confiture, tant mieux si elle se fait taper sur les doigt. En tout cas, c'est mon avis.

Pour conclure, évitons de polémiquer, ça doit être désagréable pour les internautes qui viennent ici chercher quelques renseignements utiles.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences

Et on vous remercie pour ca jurisprudence. Merci aussi à aristide pour cet exemple clair et précis
 
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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