conseiller clientèle pas assez compétent

Cette technique est aussi connue sous le nom de "Fractionnement".
Maintenant que vous le dites, je crois que c'était appelé "prêt à libération FRACTIONNÉE des fonds" ou quelque chose d'approchant ...

Qui a dit que, dans l'esprit, c'était compliqué ?
Je n'ai pas l'impression que ce le soit, mais c'est le traitement du sujet qui semble laborieux (par les banques !)

Le PIC c'était une usine à gaz qui, au plan réglementaire, était encore plus compliqué que l'autre prêt du secteur réglementé de l'époque à savoir l'épargne-logement.
Il a été remplacé par le Prêt conventionné (PC) et le Prêt à l'Accession Sociale (PAS) a suivi.
Usine à gaz ou non, toujours est-il que dans notre cas, cela s'est passé sans souci, que ce soit au niveau de la libération des fonds aux différentes phases, ou que ce soit ensuite pour l'édition et le respect du tableau d'amortissement définitif, avec ses plages de aux progressifs ...

Alors ensuite, la cuisine qu'il y avait derrière au niveau de la convention avec l'Etat, peut-être ....

Quelles sont donc les DEUX officines qui font encore FACILEMENT des prêts présentant un échelonnement de la libération des capitaux ...

J'en ai vu quelques uns de ces prêts (toujours sous la férule de promoteurs immobiliers), mais c'est à Monaco ou en région Paca, et c'était de fait le promoteur qui faisait le travail durant la phase de libération des capitaux (avec assez souvent un gel et une capitalisation des intérêts intercalaires), puis repassait ensuite le bébé à la banque de l'acheteur pour un prêt classique ...

Ces intérêts étaient généralement prévus dans le calcul de la capacité de remboursement de l'emprunteur ; mais je n'en ai pas vu (de façon détaillée) dans le cadre d'une construction isolée dans les mêmes circonstances (financement par paliers)
 
Et si vous expliquiez ce que vous appelez un amortissement immédiat
oula, j'ai mieux a faire, Aristide l'a deja fait maintes fois, au pire google is your friend.

et pourquoi il vous le faut ABSOLUMENT ?
pas que cela vous concerne mais bon...c'est simple je fais un rachat de pret existant le plus tot possible (juin-juillet 2015 au départ, mais les banques ont 2 de tension. et je rajoute a ce prêt 50K€ de travaux qui vont commencer entre janvier et mars 2016 et qui vont durer 6 mois.

sans amortissement immediat, je payerais que des interets (intercalaires donc) jusqu'a la fin des travaux.avec amortissement immediat, je paie des maintenant l'amortissement du capital sur la partie rachat de capital restant du, et des janvier sur la premiere tranche de travaux, et des fevrier sur la deuxieme tranche. c'est la solution de loin la moins onereuse, et vu que c'est ma RP, y'a pas de probleme de loyer + emprunt en parallele.

Si je comprends bien, vous savez que ce que vous demandez relève du mouton à 5 pattes, et vous approchez 2 banques et peut-être quelques autres, en indiquant recherchez un mouton CLASSIQUE avec 2 gigots et 2 épaules (roulées ou non) ?
non je ne vais pas me fatiguer a demander a des banques des produits qu'elles ne font pas...

j'ai quand meme vu une 3e banque qui ne le pratique mais qui fait des meilleurs taux, a qui j'ai proposé de faire deux offres de pret séparées. mais ca m'impose un pret travaux d'au moins 75K€. pas sur d'arriver jusque là. Et malgré tout, y'aura des interets intercalaires pendant toute la phase de travaux (début a fin), c'est "moins pire" que de maintenant a la fin des travaux, vu que les travaux ne démarre pas avant 3 mois environ.
 
Oula, j'ai mieux a faire, Aristide l'a déja fait maintes fois, au pire google is your friend.
Alors s'il en est ainsi, j'ai aussi d'autres projets qui m'appellent :
- en première urgence, aller assister au match de mon gendre, et je vais y accompagner l'un de nos petits-fils
- en second lieu (et je vous grâce des autres), j'ai une généalogie un peu touffue à décortiquer, et je ais que cela va prendre du temps

Mais autrement Aristide m'aura donné le lien qui décrit une situation qui porte mal son nom, et que je connais depuis plus de 50 ans sous une autre appellation ...

Bon match !
 
j'envoie un mail à mon banquier ...pas de réponse .
j'attends 8 jours et je renvoie le mail ....pas de réponse .
je passe par le site de la banque et renvoie un mail . je reçois un accusé de réception et .....pas de réponse ...

bon ce matin réponse par mail de mon banquier .

petite question aux cbanconautes qui ont lu les 13 583 messages que j'ai posté ici depuis 7ans : lorsque j'écris un message , celui-ci vous semble t'il compréhensible ?
non parce que mon banquier m'a répondu mais sa réponse montre qu'il n'a absolument rien compris à ma question .:confused:
est ce qu'il s'en moque ou l'a t'il lue de travers ou bien est ce moi qui écrit n'importe quoi ?

bon je lui ai renvoyé un mail détaillé en m'excusant de ne pas avoir été assez clair la 1ere fois ...je prie pour qu'il comprenne :ange:
 
petite question aux cbanconautes qui ont lu les 13 583 messages que j'ai posté ici depuis 7ans : lorsque j'écris un message , celui-ci vous semble t'il compréhensible ?
non parce que mon banquier m'a répondu mais sa réponse montre qu'il n'a absolument rien compris à ma question .:confused:
est ce qu'il s'en moque ou l'a t'il lue de travers ou bien est ce moi qui écrit n'importe quoi ?

Ce que vous écrivez est en général compréhensible à défaut d'être toujours exact et/ou intéressant.
Sur la forme cependant, si vous traitez effectivement vos interlocuteurs bancaires comme vous le dites, avec un mélange de mépris et de suffisance, je ne serais pas étonné qu'ils fassent parfois exprès de ne pas comprendre ce que vous leur demandez juste pour vous faire ch... En tout cas à leur place, ça me démangerait fortement.
 
(avec assez souvent un gel et une capitalisation des intérêts intercalaires), puis repassait ensuite le bébé à la banque de l'acheteur pour un prêt classique ...

Ces intérêts étaient généralement prévus dans le calcul de la capacité de remboursement de l'emprunteur ; mais je n'en ai pas vu (de façon détaillée) dans le cadre d'une construction isolée dans les mêmes circonstances (financement par paliers)

Ce que vous décrivez ne correspond pas à un crédit avec des mises à disposition de fonds fractionnées et amortissements immédiats car cette technique - dans ses diverses modalités possibles - a précisément pour objectif d'éviter les intérêts intercalaires.

Cdt
 
j'ai mais ca m'impose un pret travaux d'au moins 75K€. pas sur d'arriver jusque là.

Dans d'autres post j'ai déjà expliqué que ce n'était pas forcément vrai.

Un prêt pour travaux au plus égal à75.000€ est - au plan réglementaire - assimilé à un prêt à la consommation avec les procédures et formalismes prévus par de ce type de crédit par le code de la consommation.

Mais cette contrainte juridique n'empêche pas - au plan technique - d'être un prêt immobilier et de se voirs affecté le taux des crédits immobiliers.

D'ailleurs, pour concrétiser, un prêt Accession Sociale ou un prêt conventionné ou encore épargne logement de <= 75.000€ pour travaux restent bien des prêts immobiliers réglementés et avec les contraintes de taux qui les concernent.

Tout dépend donc de la banque car, en effet, certaines, au prétexte que juridiquement le prêt est assimilé à un prêt conso, appliquent à ces prêt travaux immobiliers le taux des prêts conso.

Mais ce n'est pas justifié car le taux des prêts conso plus élevé que celui des prêts immobiliers vient du constat que - statistiquement parlant - le risque d'impayés est bien plus élevé que dans les prêts immobiliers.

Mais autrement Aristide m'aura donné le lien qui décrit une situation qui porte mal son nom, et que je connais depuis plus de 50 ans sous une autre appellation ...

Et pourquoi porterait-il mal son nom ?

Un prêt à amortissements immédiats dit bien ce que cela veux dire.

L'appellation "fractionnement" ou prêt "à libération fractionnée" comme vous l'appelez désigne le mode de mise à disposition des fonds et non pas le mode d'amortissement.

Et, souvent, ce type de mise à disposition des fonds est sans amortissements immédiats et donc.........avec intérêts intercalaire payés au mois le mois ou bien capitalisés.

L'appellation "amortissements immédiats" est au contraire la bonne appellation lorsque l'objectif est..........d'amortir immédiatement (suivant diverses méthodes possibles et pas équivalentes en termes de coûts) les mises à dispositions successives.........et sans avoir à subir d'intérêts intercalaires.

Cdt
 
Et pourquoi porterait-il mal son nom ?
Un prêt à amortissements immédiats dit bien ce que cela veux dire.
Eh bien, désolé mais pour moi, lorsque je vois un tableau d'amortissement à étages, qui s'étale sur plusieurs dizaines de mois, c'est tout SAUF un amortissement que l'on peut qualifier d'IMMÉDIAT ... ; et c'est en ce sens que je considère que l'appellation est IMPROPRE, même si dans certains milieux elle peut se trouver appelée ainsi !

Et cet amortissement, il peut être linéaire, progressif ou dégressif (ces termes ont un sens), mais pas IMMÉDIAT dans ces circonstances ...

L'amortissement du prêt (synonyme d'accumulation des remboursements partiels du capital emprunté) s'opère alors sur la durée du prêt, et ceci même si l'on opère une modulation en fonction des capitaux restant dus à chaque étape du financement ...

Mais ce n'est pas très grave puisqu'il semble que pratiquement plus personne (dans l'environnement qui vous est familier) ne le propose plus pour des raisons diverses ...

L'appellation "fractionnement" ou prêt "à libération fractionnée" comme vous l'appelez désigne le mode de mise à disposition des fonds et non pas le mode d'amortissement.
Sur le plan de la mise à disposition fractionnée, nous pouvons être d'accord et je fais bien la distinction entre les deux notions ...
 
Dernière modification:
Bonjour,

Eh bien, désolé mais pour moi, lorsque je vois un tableau d'amortissement à étages, qui s'étale sur plusieurs dizaines de mois, c'est tout SAUF un amortissement que l'on peut qualifier d'IMMÉDIAT ... ; et c'est en ce sens que je considère que l'appellation est IMPROPRE, même si dans certains milieux elle peut se trouver appelée ainsi !

Quand un emprunteur reçoit son offre préalable, l'échéancier qui l'accompagne ne fait jamais apparaître "un tableau d'amortissement à étages" pour la simple raison qu'à ce stade personne ne connait les dates d'appels de fonds et - suivant les contrats de construction/achat - les montants exacts desdits appels de fonds.

Et même plus tard, à l'occasion des diverses mise à dispositions de fonds, cet "amortissement à étages" n'apparaît pas du tout sur chacun des tableaux d'amortissement provisoires qui sont adressés pour l'occasion.

Je vous laisse donc appeler les évènements comme vous l'entendez mais ce n'est pas pour cela que - concernant les diverses techniques d'amortissement immédiat - votre interprétation soit exacte; elle semble plutôt correspondre à un échéancier à échéances variables prévues dès l'origine et indépendamment de la façon dont les fonds sont mis à disposition.

D'autre part elle ne correspond pas à la pratique des professionnels qui se comprennent parfaitement bien lorsque - dans ce jargon technique - le terme "amortissement immédiat " est employé.

Aussi pour la bonne compréhension des cBanquenautes qui seraient intéressés je précise à nouveau les choses :

Il y a deux notions différentes qui n'on rien à voir l'une avec l'autre.

+ Tout d'abord il y a la manière dont les fonds sont mis à disposition.

Ainsi si vous avez souscrit un emprunt de 200.000€ pour financer l'acquisition d'un logement bâti/fini, la totalité de ce crédit sera débloquée en une seule fois; il n'y aura pas de "fractionnement".

Par contre s'il s'agit "vente en l'état futur d'achèvement (VEFA") ou bien d'un "contrat de construction de maison individuelle (CCMI)" il y aura un calendrier des appels de fonds qui devra être respecté en fonction de l'achèvement des travaux et - suivant le contrat considéré - ce seront de 8 à 10 mises à dispositions successives de fonds qui seront effectuées.

Ce sont ces diverses mises à dispositions successives de "tranches de prêt" que l'on nomme "fractionnement" ou "mises à dispositions fractionnées" mais - à ce stade il n'et pas du tout question de la façon dont l'emprunteur va les rembourser.

Dans le second cas ci-dessus, l'offre de prêt mentionnera la notion de "différé externe" encore appelée "anticipation" qui s'ajoutera à la durée normale d'amortissement du crédit.

Ainsi un prêt sur 240 mois avec un différé externe/anticipation de 24 mois, si les travaux durent effectivement 24 mois, aura en réalité une durée de 264 mois. Il faut noter que cette durée de différé est externe est un maximum ce qui permet de stopper l'anticipation dès l'achèvement des travaux s'ils se terminent plus tôt.

Or, dans la majorité des cas, ces diverses "tranches de prêt" ne sont pas du tout amorties avant production de la déclaration d'achèvement des travaux et fournitures de la totalité des justificatifs de dépenses.

Il s'en suit que, pendant toute la phase des travaux, l'emprunteur doit payer les fameux "intérêts intercalaires" qui vont, bien entendu, aller croissant au fur et à mesure où le chantier avance et que les cumuls d'appels de fonds font progresser le recours au crédit sollicité.

+ D'où l'intérêt de cette autre notion qui est l'amortissement immédiat.

A ma connaissance il existe quatre techniques d'amortissements immédiats qui permettent toutes d'éviter des intérêts intercalaires mais qui, cependant, ne sont pas équivalentes quant à l'économie d'intérêts réalisée.
Mais il faut aussi préciser que la technique qui génère le moindre coût est aussi celle qui exige un effort de trésorerie plus important dès le départ ce qui nécessite donc une très bonne capacité de remboursement de l'emprunteur.

Voici sur l'exemple d'une VEFA de 200.000€ comment - dans le principe - se déroule l'amortissement immédiat :

+ Premier appel de fonds de 5% = 10.000€ => vous commencez à amortir immédiatement ces 10.000€ (Pas de différé externe/anticipation => pas d'intérêts intercalaires)

+ Deux mois plus tard nouvel appel de fonds de 15% = 30.000€
Mais - immédiatement - pendant ces deux mois vous avez déjà amorti une partie des 10.000€ objet du premier déblocage; disons 100€ pour l'exemple.

Dès lors votre nouveau capital restant dû, dans ce cas d'école, sera de 10.000€ - 100€ + 30.000€ = 39.900€ que vous allez désormais commencer à immédiatement amortir.

+ Et l'on continue ainsi jusqu'au dernier appel de fonds où interviendra alors la phase de "consolidation" et passage en amortissement normal.

Vous avez donc compris que "le fractionnement" est une chose (= manière particulière de mettre les fonds à disposition) et "l'amortissement immédiat", une autre chose, parfaitement bien nommée, qui permet à l'emprunteur de ne pas attendre la fin des travaux pour commencer à rembourser le capital de son crédit est donc éviter tant la phase de différé que les intérêts intercalaires qui en découlent.

Et il y a un autre intérêt très significatif puisque, en évitant 24 mois de différé/anticipation, l'emprunteur évite dans le même temps d'avoir a payer 24 primes d'assurances.

Et cet amortissement, il peut être linéaire, progressif ou dégressif (ces termes ont un sens), mais pas IMMÉDIAT dans ces circonstances ...

Il peut même être "progressif/dégressif régulier ou irrégulier".

Il peut aussi y avoir une alternance des uns et des autres............et même il peut n'y avoir aucune logique l'échéance n'étant alors que la différence entre une échéance cible choisie/définie (donc non calculée) et les autres échéances des autres crédits figurant dans le même plan de financement. C'est très exactement le cas dans les prêts à paliers d'échéances des montages gigognes à échéance lissées.

Mais, quoi que vous en disiez, même dans ces techniques, si les mises à dispositions de fonds ont été fractionnées/successives, l'amortissement immédiat des "tranches de prêt" est possible.

L'amortissement du prêt (synonyme d'accumulation des remboursements partiels du capital emprunté) s'opère alors sur la durée du prêt, et ceci même si l'on opère une modulation en fonction des capitaux restant dus à chaque étape du financement ...

Etant précisé qu'il est cependant possible de voir un amortissement négatif (légal ou pas; discutable ou pas => ce n'est pas ici le sujet), ce qui vous dites ci-dessus est autant vrai dans l'amortissement immédiat de diverses tranches de crédit que pour le reste.

Mais ce n'est pas très grave puisqu'il semble que pratiquement plus personne (dans l'environnement qui vous est familier) ne le propose plus pour des raisons diverses ...

Eh si; il existe encore des banques qui pratiquent l'amortissement immédiat..........et qui savent de quoi l'on parle quand l'on emploie ce terme

Sur le plan de la mise à disposition fractionnée, nous pouvons être d'accord et je fais bien la distinction entre les deux notions ...

Il y a donc bien - ou non - "une mise à disposition fractionnée d'une part ET dans ce dernier cas, un amortissement différé (avec intérêts intercalaires) ou "un amortissement immédiat" (sans intérêts intercalaires) d'autre part.

Maintenant que les choses me semblent suffisamment expliquées, sauf pour les éventuels cBanquenautes qui, de bonne fois, auraient besoin de précisions complémentaires, fin d'échanges sur le sujet pour ce qui me concerne.

Cdt
 
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