À un Taux Journalier (Tj) donné, il correspond deux Taux Annuels différents : Celui des Années Communes (Tj x 365), d’une part et celui des Années Bissextiles (Tj x 366), d’autre part.
Non, cette façon de calculer est inexacte.
Le taux annuel se calcule sur toute le durée du prêt et non pas seulement à partir de taux journalier de l'année commune ou bissextile de la mise à disposition des fonds.
Et pour le calculer il faut d'abord pouvoir
calculer les échéances à actualiser....................
mais qui - elles-mêmes - sont fonction dudit taux annuel proportionnel que l'on cherche !!! ("jolis" calculs en perspectives)
Un
taux journalier négocié contractuellement génère bien des intérêts différents suivant la date exacte de mise à disposition des fonds.
Et si une banque travaillait tous les jours de l'année (cas d'école) en réalisant un crédit sur 25 ans chaque jour :
=> Sur une année commune 2018 et 2019 de 365 jours elle réaliserait
+ 269 crédits d'une durée de 9.131 jours
+ 96 crédits de 9.132 jours
=> Sur une année bissextile 2020 de 366 jours elle réaliserait
+ 280 crédits d'une durée de 9.131 jours
+ 86 crédits de 9.132 jours
=> Sur une année commune 2021 de 365 jours elle réaliserait
+ 278 crédits d'une durée de 9.131 jours
+ 88 crédits de 9.132 jours
=> Donc fonction de la date exacte de mise à disposition des fonds, à partir du même
taux journalier contractuel ce sont
deux taux nominaux proportionnels différents exprimés en "
x% l'an"
qu'il faudrait calculer...........puisqu'ils ne seraient plus déterminés contractuellement à priori.[/QUOTE]
Un seul Taux Annuel et deux Taux Journaliers différents dans le rapport de 365/366,
Non; pas possible;
=> Si deux taux journaliers, suivant dates exactes mise à disposition des fonds, ce sont quatre taux nominaux annuels possibles (cf ci-dessus)
Justement, est-il si difficile à comprendre que si le Taux Nominal porté au Code de la Consommation était le Taux Journalier au lieu du Taux Annuel, il pourrait être mentionné sur l’Offre/Contrat pour servir à calculer n’importe quelle Échéance, fût-elle souhaitée Constante !
???
Bonne blague !!!
Ce serait simple s'il ne suffisait que d'indiquer le taux journalier dans l'offre de prêt à la place du taux nominal proportionnel exprimé en "
x% l'an".
Et la bonne échéance réelle comment la calculez vous pour l'indiquer dans l'offre de prêt/produire un tableau amortissement prévisionnel ? Je vous ai déjà posé cette question..............mais pas de réponse !!!
Il en ressort que tout ce que j'ai déjà écrit page 3537 ci-dessus restant vrai:
Page 3537
En effet est-il réaliste du supposer que au plan :
+ Juridique
+ Économique
+ Financier
=> il soit envisageable de passer d'un Taux de
x% l'an à un taux de
y% par jour ???
+ Au plan juridique il faudrait modifier la réglementation tant européenne que française; c'est loin d'être acquis !
+ Au plan économique, sachant que les banques et établissements financiers utilisent des milliers d'algorithmes qui devraient donc être aménagés. Impossible en effet de changer le mode de calcul des prêts encours sur des durées de 25, 30 voire 50 ans = nouvelle règle pour nouvelles générations de crédits uniquement.
Qui paierait les millions d'euros nécessaires à ces développements (+ double maintenance ) ?
=> Tous les clients des banques bien entendu (via le coût des produits et des services) et pas seulement les emprunteurs.
+ Au plan financier :
Ce serait à vérifier mais compte tenu de ce que l'on sait déjà l'incidence risque fort de représenter "quelques pouièmes de queues de cerises".
Il ne manquerait plus que "ces pouièmes" accentuent encore la charge des emprunteurs !!!
Si je trouve le temps pour adapter mes outils, pour le fun, je tenterais de mesurer cet impact relativement aux autres procédés
Mais dans une autre file car, ainsi que justement reproché par certains, celle-ci semble suffisamment polluée par cette utopie.
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/...e-sur-annee-lombarde-360-jours.25660/page-354
Si d'aventure:
+ La commission européenne modifiait sa directive (???
)
+ L’État Français transposait dans le droit national
+ Outre des investissements de mise à niveau sur des milliers de logiciels dans l'ensemble des banques il faudrait aussi ajouter la même démarche couteuse pour tout le notariat puisque les TEG actualisés doivent bien être indiqués dans leurs actes par le notaires.
=> Et tout cela pour 1/10.000ème de queue de cerise sur 1 jour tous les quatre ans !!!
Ainsi que je l'ai dit antérieurement,
pour le fun, je m'amuserai peut-être,
dans une autre file, à faire une analyse comparative d'une telle supposition avec les autres procédés.
Mais çà suffit comme cela, "ras la casquette de cette utopie".
J'arrête donc de débattre à n'en plus finir sur un hypothétique sujet qui' n'en vaut pas la peine.
Cdt