Rapport du collectif ACTION sur le "système" Foncier

Par contre, dans votre méthode, le nombre de périodes ne correspond pas "à la périodicité de versements de l'emprunteur" (Article R.313-1 aliné 2).

Vous calculez un nombre de périodes théoriques par le quotient 365 /30 = 12,166...67 périodes ce qui ne "colle donc pas" ni à la réalité ni avec le code de la consommation.



Vous me lisez mal, Aristide.

il y a bien 12 périodes normalisées et aucun arrondi n'est pratiqué sur le nombre de ces périodes, en sorte que le coût réel du crédit n'est pas affecté.

Le taux périodique est convenablement calculé et n'est donc pas en cause.

C'est le seul affichage du TEG qui l'est, pour corriger les effets éventuels d'une période unitaire dont la durée serait fixée à 30 jours par référence à l'année bancaire de 360 jours.

Encore une fois, restons en là pour l'instant, nous ajusterons lorsque la question (déjà posée) sera tranchée.


Cordialement.
 
Encore une fois, restons en là pour l'instant, nous ajusterons lorsque la question (déjà posée) sera tranchée.
Désolé de revenir sur le sujet alors que je souhaitais moi même arrêter ce débat.
Mais j'ai besoin de comprendre.

Comment arrivez vous au diviseur "30" dans votre calcul de TEG ci-dessous?

Envoyé par avocatlex
1,00% * 365/30 = 12,16667%
Alors que 2008 étant une année bissextile, le TEG devient :
1,00% * 366/30 = 12,20%.

alors que nous sommes d'accord pour dire que le mois est de 365/12 = 30,4166..67 jours
Merci

Cordialement
 
@ Aristide.



Ce sont les données mêmes de l'exemple proposé :

j'avais précisé que la durée de période normalisée était établie sur la base de l'année bancaire de 360 jours pour 12 flux annuels constants (mensualités).

Nous avons alors 360/12 = 30 jours en durée de période unitaire, le taux de période étant par ailleurs de 1,00%.

Sur un mois normalisé de 30,416666 jours, le TEG au 20/12/2007 aurait évidemment été affiché à 12,00 % (soit : 1,00% * 365/30,416666) alors qu'il est ici de 12,17%, correspondant par ailleurs à 12,00% * 365/360, c'est-à-dire convertissant un calcul d'intérêts effectué sur l'année bancaire pour établir un TEG conforme aux prescriptions légales, et donc établi sur l'année civile qui était de 365 jours cette année là (2007).

Evidemment encore, le rapport de l'année civile sur la durée de la période unitaire ne génère aucun chiffrage susceptible d'arrondi si la période unitaire avait été de 30,41666 jours, puisqu'il eut retourné la périodicité de 12, à la différence de ce même rapport calculé sur une période "bancaire" de 30 jours, qui eut abouti à 365/30 = 12,166666 pouvant être arrondi à au moins une décimale et donc à 12,2 (simple faculté).

Si l'arrondi est "éventuel" comme le pose l'art. R 313-1, c'est alors surtout parce qu'il dépend de la définition d'une période dont les parties peuvent librement convenir de la durée exprimée en jours calendaires.


Cela semble cohérent mais procède d'une lecture nécessitant d'être confirmée ou clarifiée par les juges du fond.

Merci de votre question.


Vobis.
 
Dernière modification:
Cela semble cohérent mais procède d'une lecture nécessitant d'être confirmée ou clarifiée par les juges du fond.
OK, merci.
Mais,
1) - L'année civile étant bien soit de 365 jours soit de 366 jours
2) - A ma connaissance les banques calculent désormais les intérêts en nombre de jours exacts. L'année de 360 jours était tolérée par souci de simplification des calculs à une époque où elles n'utilisaient pas d'ordinateurs
3) - La préconisation des instances bancaires est celle que j'ai expliquée (=> calcul durée période = 365/12 = 30,4166...67 jours) et ceci depuis septembre 1985
4) - "Les armées" de juristes de tous Etablissements - privés et publics - ont suivi sans contester cette préconisation ce qui est donc devenu la pratique générale

=> Dès lors je veux bien que "les juges du fond" contestent dérormais cette méthode pour ramener l'année de calcul à 360 jours.....mais ???

Attendons de voir.

Cordialement,
 
non, détrompez-vous, je viens d'avoir entre les mains (aujourd'hui même) une offre d'un établissement de la place en laquelle figure expressément la mention (rare) de précision d'un calcul d'intérêt d'un prêt immobilier sur l'année bancaire de 360 jours et une durée de période mensuelle fixée à 30 jours.

c'est très courant...
 
Pour le calcul d'intérêts "intercalaires" = OK si le contrat le prévoit expressément ainsi.

Pour le calcul des échéances, le problème ne se pose pas puisque nous sommes bien d'accord pour dire que le calcul se fait à partir de périodes entières.

Mais pour le débat que nous avons sur le TEG voir :

"Une année de 360 jours
•Par thierry.wickers le 15/06/09
La chambre commerciale de la Cour de cassation vient d'admettre que les banques pouvaient prévoir conventionnellement que les intérêts soient calculés sur 360 jours.

Cette mention doit être expresse.

Le TEG demeure quant à lui, obligatoirement calculé sur la base de l'année civile.

Cass. Com. 24 mars 2009 n°08-12.530

http://avocats.fr/space/thierry.wic...60-jours_F546BC25-0EF9-4085-96A5-1CEB63C1942B

Cordialement
 
Bonjour,
Nous ne sommes plus très éloignés, il me semble...

Non, ma position - en conformité avec les directives des Instances bancaires, la pratique générale mais aussi l'arrêt ci-dessus - étant que, dans le calcul du TEG, la durée de la période unitaire se calcule sur la base de l'année civile soit:
=> 365/12 = 30,416...67
Etant d'ailleurs précisé au passage que, pour ce TEG, - et contrairement au TAEG des prêts à la consommation - peut importe que l'année civile soit de 365 ou 366 jours (puisque sur une longue période, une fois sur quatre, il y aura forcément une année de 366 jours)

De votre côté vous restez interrogatif et demandez une confirmation des juges => base de calcul durée périodicité 360 jours ou bien 365 jours ?

Cordialement,
 
Bonjour,



Dans une affaire en cours la Banque a calculé, conformément au contrat non contesté, les intérêts sur le nombre exact de jours (365 ou 366) avec un diviseur de 360. Par contre le client conteste le TEG au motif que celui-ci est égal au taux nominal et demande l'application du taux légal en raison d'un TEG erroné.

Le client à l'appui de ses calculs a présenté l'arrêt référencé ci-dessus.

La banque en réponse précise : "l'Arrêt cité par (le client) dans son assignation est inopérant et contredit la thèse défendue par (le client) dans la mesure ou l'Arrêt du 24 Mars 2009 dispose que si le TEG doit être calculé sur la base de l'année civile, les parties peuvent déroger à ce principe en adoptant par exemple la base de 360 jours, ces modalités ne pouvant être remises en cause"

Manifestement la banque fait une fausse interprétation de cet Arrêt, car il semble qu'il soit possible de retenir une année de 360 jours pour le calcul des intérêts si cela figure dans le contrat, mais que le TEG doit être obligatoirement déterminé par rapport à une année de 365 jours ou 366 jours. C'est semble-t-il ce qu'il est possible de comprendre sur le blog de l'avocat ???

La mauvaise foi de la banque pourrait se justifier non pas par le montant réclamé 72.000,00 Euros, mais par le principe .

Wait and see.....
 
Bonjour,

Une chose méchappe dans ce que vous écrivez :

"mais que le TEG doit être obligatoirement déterminé par rapport à une année de 365 jours ou 366 jours".

+ Le taux de période 't" est calculé par périodes entières = dans un prêt de 20 ans remboursable par mensualités les exposants d'actualisation iront de "-1" à "-240"

+ Le TEG est calculé en multipliant ce taux de période (t) par "le rapport entre la durée de l'année civile (D) et la durée de la période (d).

+ En 20 ans, il y aura 15 années à 365 jours et 5 années à 366 jours.

=> Donc dans un tel exemple qui est la réalité de tous les jours comment
+ Calculer la durée de l'année civile (D) d'une part
+ Calculer la durée de la période (d) d'autre part

NB) - On se situe bien dans le cadre du TEG et non pas du TAEG.

Cordialement,
 
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