Rapport du collectif ACTION sur le "système" Foncier

Bonjour,

Oui, c'est vrai.
Mais en l'occurrence le problème me semble encore plus important.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que les résultats l''expertise (ou pretendue telle) vont servir de base à la JUSTICE pour rendre un jugement.

Le juge qui connaît le droit - mais ne connnaît pas assez ou même pas du tout - les mathémâtiques financières, va se fier a 100% aux conclusions dudit expert.

Pour le bonheur ou pour le malheur de l'emprunteur en litige avec sa banque....

Si ledit expert est autant expert que moi je suis archevêque je vous laisse deviner le problème.

Cordialement,
 
BONJOUR

le Crédit Foncier propose un taux à 5% bonifié soit 5.65 % J'ai actuellement 3.85 révisable non capé à échéance de Novembre 2014 je ne sais que faire les taux sont très bas aujourd'hui j'ai envie de prendre le risque qui peux me conseiller
Merci de votre aide
CLARA75
 
Bonjour,

Un taux "bonifié" de 5% reste très cher.
Suivant les indicateurs et suivant qualité client/dossier les taux du marché vont de 3% à 4,50% sur 25 ans.

Alors pour un prêt qui se termine en 2014.....???

Vous pourriez sans doute trouver mieux en faisant racheter votre prêt par un concurrent.

Pour vérifier si l'opération est intéressante je vous suggère de voir ceci :
« Renégociation.........ou bien « Rachat Crédit » ?

https://www.moneyvox.fr/forums/fil/renegociation-ou-bien-rachat-de-credit-1ere-partie.13750/)

Cordialement,
 
BONJOUR

le Crédit Foncier propose un taux à 5% bonifié soit 5.65 % J'ai actuellement 3.85 révisable non capé à échéance de Novembre 2014 je ne sais que faire les taux sont très bas aujourd'hui j'ai envie de prendre le risque qui peux me conseiller
Merci de votre aide
CLARA75

je vois pas l'interet de rester chez eux, rien que l'arnaque d'origine, m'aurait fait fuir, ne serait-ce que par principe...
 
Bonjour Aristide

Et comment on le choisit le bon ? :oops:

Bien cordialement

Plusieurs réponses possibles:

- on en prend un sur une liste d'experts agréés près d'une cour d'appel (listes sur le site de la cour de cassation);
- on se fait racoler sur le net, par exemple sur ce forum;
- on prend celui qui ne se fait payer que s'il découvre une faille, il y a en a un sur le forum au moins qui a agi ainsi, mais la justice a fort critiqué le résultat;

mais aucune réponse ne garantit quoi que ce soit.:oops:
 
Pour savoir si un taux est usuraire à la date de l'offre, pas besoin de faire de longues démonstrations, il faut recalculer le TEG initial (faut trouver un banquier compatissant).
Pour la période avant révision: prendre le taux d'appel
Pour la période après révision: prendre le résultat de la formule de révision à la date de l'offre.
Bien sûr ajouter tous les frais, et comparer au taux d'usure publié.:ange:
 
En fait, il est nécessaire de faire tout d'abord une étude juridico-financière car un expert judiciaire n'a pas à dire le droit quand bien même le TEG procède t-il d'une définition juridique.

Méfiez-vous donc de ces "rebouteux du droit" qui vous feraient oublier que ce qui parait gratuit est bien souvent ce qui coûte le plus cher.

En pratique, le TEG affiché à l'offre est toujours erroné et ses conditions de calcul étant inconnues de l'emprunteur, il lui est impossible d'avoir connaissance du vice au jour de réception de l'offre ou au jour de signature de l'acte réitératif.

et ces prémisses fausses de calcul sont traduites dans le message qui précède : le TEG ne s'établit pas sur la base du "taux d'appel" mais du taux moyen du prêt qu'il convient de préalablement déterminer.

L'étude d'un grand nombre de prêts CFF indexés (dits "révisables") mène au constat que le seuil de l'usure est souvent dépassé.

Contrairement à l'idée répandue, traduite par les échanges de cette page, ce n'est pas seulement une question de calcul ressortant du champ de compétence d'un "banquier compatissant" mais d'abord et avant tout une question relevant de l'interprétation de textes juridiques (Art R 313-1 du code de la consommation).

Si manier à la fois les concepts de droit, les mathématiques financières et leur traduction informatique est assez rare, il reste que c'est toujours à l'officie du juge que revient le dernier mot.

Je ne puis donc que rejoindre l'observation d'Aristide sur la lecture des rapport techniques que fait généralement le juge, quoique celle-ci mériterait probablement d'être développée.
 
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