En fait, il est nécessaire de faire tout d'abord une étude juridico-financière car un expert judiciaire n'a pas à dire le droit quand bien même le TEG procède t-il d'une définition juridique.
Méfiez-vous donc de ces "rebouteux du droit" qui vous feraient oublier que ce qui parait gratuit est bien souvent ce qui coûte le plus cher.
En pratique, le TEG affiché à l'offre est toujours erroné et ses conditions de calcul étant inconnues de l'emprunteur, il lui est impossible d'avoir connaissance du vice au jour de réception de l'offre ou au jour de signature de l'acte réitératif.
et ces prémisses fausses de calcul sont traduites dans le message qui précède : le TEG ne s'établit pas sur la base du "taux d'appel" mais du taux moyen du prêt qu'il convient de préalablement déterminer.
L'étude d'un grand nombre de prêts CFF indexés (dits "révisables") mène au constat que le seuil de l'usure est souvent dépassé.
Contrairement à l'idée répandue, traduite par les échanges de cette page, ce n'est pas seulement une question de calcul ressortant du champ de compétence d'un "banquier compatissant" mais d'abord et avant tout une question relevant de l'interprétation de textes juridiques (Art R 313-1 du code de la consommation).
Si manier à la fois les concepts de droit, les mathématiques financières et leur traduction informatique est assez rare, il reste que c'est toujours à l'officie du juge que revient le dernier mot.
Je ne puis donc que rejoindre l'observation d'Aristide sur la lecture des rapport techniques que fait généralement le juge, quoique celle-ci mériterait probablement d'être développée.