Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Bonsoir,
la réflexion d'@Aristide, bien qu'apparemment paradoxale, mérite un commentaire.
D'une part, il y a bien interdépendance entre taux conventionnel et TEG.
Si le taux conventionnel réellement appliqué est majoré par rapport au taux conventionnel convenu du fait de l'année lombarde (erreur préjudiciable), alors le TEG calculé à partir des mêmes données (illégales) se trouvera lui aussi majoré ce qui ne serait effectivement pas préjudiciable à l'emprunteur.
Toutefois, on peut s'interroger: est-ce que le TEG est réellement calculé à partir des mêmes données en cas de période d'anticipation de durée non connue avec précision par exemple ?
 
Merci pour l'éclaircissement: plusieurs textes pour dire la même chose avec trois adjectifs différents: précédente, particulière et.....première.
Je ne pratique pas comme vous ces textes et donc le "béotien" qui plus est "malveillant" que je suis, n'avait effectivement pas "compris".
C'est vrai que ce n'est pas simple ; je retire béotien malveillant et le remplace par non-juriste qui a posté un peu vite...
 
Bonjour,

Aristide écrit :
Non, il n'y a pas d'interdépendance.

Il va falloir que tu le ré-expliques car manifestement certains continuent à faire l'amalgame entre application de l'année lombarde et l'erreur de TEG.
La cour de Cassation s'est prononcée sans aucune ambiguïté sur ce point, il s'agit de deux erreurs de nature différente.
Laisser passer cette affirmation encourage les banques à utiliser cet argument et rendre plus complexe des présentations simples.

Merci de ton rappel plus que nécessaire.
 
Bonjour,

J'étais et suis toujours en cours de rédaction mais une validation malencontreuse a fait qu'une réponse très incomplète a été publiée.

Je pensais pourtant l'avoir supprimée; pas trop au point à mon avis.

A suivre dans quelques minutes.

Cdt
 
Bonjour,

D'une part, il y a bien interdépendance entre taux conventionnel et TEG.

Non, il n'y a pas d'interdépendance.

Ainsi que je l'ai expliqué plusieurs fois le TEG/TAEG est le résultat d'un calcul prenant en compte divers paramètres dont le montant des échéances réellement payées.

Le TEG/TAEG est donc une conséquence et non pas une cause.

Et s'il existe une certaine dépendance du TEG/TAEG au taux conventionnel, l'inverse à savoir une dépendance dudit taux conventionnel audit TAEG/TAEG n'est absolument pas vraie.

Toutefois, on peut s'interroger: est-ce que le TEG est réellement calculé à partir des mêmes données en cas de période d'anticipation de durée non connue avec précision par exemple ?

???

Ainsi que plusieurs fois souligné antérieurement le TEG/TAEG est indiqué - au plus - à deux moments dans le processus qui mème jusqu'à la mise à disposition des fonds:

+ Dans l'offre préalable de prêt
+ Le cas échéant, dans l'acte authentique de réitération nécessaire à l'inscription d'une garantie réelle immobilière.

=> Au niveau de l'offre de prêt comme une jurisprudence (contestable "***") veut que - à minima - puisque les dates de mises à disposition de fonds ne sont pas connues, la totalité des intérêts de la phase de préfinancement/anticipation/différé externe soit prise en compte dans le calcul du TEG/TAEG les banques - dans le cas général - supposent des mensualités pleines d'intérêts calculées en mois normalisé au taux conventionnel sur la totalité de la somme empruntée.

"***" Car du fait de la durée augmentée de la durée de l’anticipation le TEG/TAEG se trouve réduit par rapport à la réalité.

Puisque le calcul est effectué en mois normalisé il n’y a ni calcul « lombard » ni « exact/360 » ; le problème ne se pose donc pas.

Dans les rares cas où la banque, en se calant sur la réglementation du code de la construction et de l’habitation, suppose un échéancier de mise à disposition des fonds c’est toujours une hypothèse qui porte sur des montants mis à disposition et jamais sur les dates desdites mises à disposition.

Dès lors, là encore, la banque considérée ne va pas s’amuser à prévoir des dates « farfelues » de mise à disposition de fonds ; elles positionnera des échéances en intérêts mensuelles avec les mêmes calculs à partir du mois normalisé.

Donc, là encore le problème ne se posera pas puisqu’il n’y aura ni calcul « lombard » ni « Exact/360 ».

=> Au niveau de l’acte authentique de prêt, bien que non systématique, c’est cependant le plus souvent qu’il y a un appel de fonds avec - dans ce cas - une échéance brisée.

Dès lors si un calcul « lombard » ou « exact/360 » a été effectué l’incidence sur le TEG/TAEG d’une échéance brisée d’intérêts intercalaires sera strictement identique à celle constatée sur une échéance brisée d’amortissement.

Dans les deux cas le TEG/TAEG sera supérieur à la réalité ainsi qu’expliqué antérieurement.

Cdt
 
Bonjour à tous,
Je voulais poster un fichier pdf de 4Mo, il est trop lourd.
Quelqu'un pourrait me dire la capacité maximum autorisée sur ce forum?
En vous remerciant.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Retour
Haut