appréhender la première échéance par la durée en jours n'est pas illégal et toute banque peut décider que le première échéance n'excèdera pas x jours, y =ou z jours, cela rends possible l'application du taux 30/360 sur cette durée = cela rend possible la faute lucrative :
Désolé mais il s'agit de deux choses différentes avec quatre possibilités:
Une banque peut décider que :
1) - La première échéance sera au choix de l'emprunteur avec:
++1.1) - Calcul "exact/360"= lombard = illégal
++1.2) - Calcul "exact/365 ou 366" = légal
2) - La première échéance sera à 30 jours exactement ou bien à 30 jours au plus de la mise à disposition des fonds avec :
++2.1) - Calcul "exact/360" = lombard = illégal
++2.2) - Calcul "exact/365 ou 366" = légal
Pas d'accord.vous avez raison, celui qui ne veut pas risquer de payer un surcroît lombard choisira une banque dont les clauses garantissent que les intérêts journaliers sont comptés au taux d'1/365 ou d'1/366 le cas échéant. Mais à ma connaissance pareil établissement ne se rencontre pas ou rarement.
La pratique lombarde a été appliquée et légalement admise pendant plusieurs siècles avant que la jurisprudence change d'avis (***); il n'est donc pas étonnant que sur des crédits à long terme il existe encore des contrats avec cette clause.
Mais, globalement, pour les nouveaux contrats, la pratique lombarde est l'exception.
(***) - Cela me fait penser à la définition du déviationnisme dans les pays totalitaires; c'est le fait pour quelqu'un de continuer dans la ligne initiale alors que les instances dirigeantes ont décidé de changer de politique.
Chaque banque adopte ses propres règles de fonctionnement.mais fixer cette durée à 30 jours ne présente d'intérêt que pour y appliquer la clause 30/360. La banque peut choisir de rédiger sa clause en paramétrant le calcul sur une durée d'un mois de quantième à quantième-fin de mois (du 28 février au 31 mars = 1 mois) en lieu et place de 30 jours.
Moi j'ai appliqué cette clause pendant plusieurs décennies tout en restant dans la légalité.
Mais, dans cette pratique, il y a aussi le souhait de faire en sorte que le client/emprunteur n'ait pas à supporter une première échéance supérieure à une échéance d'amortissement normale.
je pose la question autrement : Pour quelle(s) raison(s) fiser un seuil d'intérêts journaliers à 30 jours ? et non à 29 ou 31 jours ?
Encore une fois ce n'est pas "un seuil d'intérêts journaliers à 30 jours" c'est une première échéance fixée contractuellement à 30 jours maximum de la mise à disposition des fonds..........et, effectivement comme je l'ai aussi mentionné antérieurement, ce pourrait être une autre durée.
Et cette échéance à 30 jours exactement ou bien à 30 jours maximum de la mise à disposition des fonds n'empêche pas un calcul légal en "exact/année civile".
Cdt