Bonjour,
En matière de crédits immobiliers, s'il est exact qu'aucune réglementation ne rend l'assurance décès-invalidité obligatoire, en pratique, dans la très grande majorité de cas, une couverture minimale de 100% (répartie ou non sur la tête des co-emprunteurs) est imposée par la banque.
Et, s'il est toujours exact que, jusqu'alors, l'on voit rarement une offre affichant un taux réduit en contrepartie de la souscription d'une telle assurance, en réalité, elle fait partie des négociations entre les emprunteurs et le conseiller.
Mais ce manque de précision au niveau de l'offre aboutit à un simple "contrat moral" (relation de confiance) qui, de par les réglementations actuelles, peut très facilement être "cassé" puisque, dans ces conditions, l'emprunteur peut ensuite faire intervenir une délégation d'assurance sans se trouver panalisé au niveau de son taux ainsi négocié.
Dès lors, il n'est donc pas exclu que l'on voit assez vite la rédaction des offres/contrats de prêts évoluer dans ce sens vers une plus forte sécurisation dudit contrat.
Cdt