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Membre39498
Merci, pour vos observations.
Je n'ai pas trouvé votre fichier Excel.
Bonne soirée
Le raisonnement de cet expert qui compare le capital prêté aux mensualités nécessaires pour amortir, sur la durée d'amortissement convenue, une somme composée du capital prêté majoré d'un an d'intérêts fait l'impasse sur cette période d'un an, et il ne faut certainement pas aller en justice avec un tel rapport. Par curiosité, pouvez-vous nous dire de qui il s'agit ?
Par ailleurs j'ai regardé le manuel du juge Biardeau, il n'y a pas de développements spécifiques sur les intérêts intercalaires, il ne traite que des échéances brisées et de la méthode exposée par le décret du 10 juin 2002 et son annexe pour calculer le TAEG incluant les intérêts inclus dans les échéances brisées. Mais cette méthode est tout à fait transposable aux intérêts de la période de différé d'amortissement, en remplaçant l'échéance brisée par les déblocages successifs et les paiements partiels d'intérêts et d'assurances. Le principe du calcul d'actualisation des différents flux est clairement exposé dans l'application à laquelle fait référence Aristide. En pratique, c'est un peu plus compliqué car les dates de déblocages partiels ont rarement le même quantième, les calculs font alors intervenir un taux quotidien et la fonction TRI d'Excel est inutilisable, il écrire l'équation et utiliser la recherche de valeur cible (comme l'indique le manuel de ce magistrat, que ses collègues feraient bien de lire !) Mais quoi qu'il en soit la méthode de votre expert n'a strictement rien à voir avec le manuel qu'il cite.