Mon avis est que le raisonnement de la CC est faux sur le calcul des intérêts sur une période rompue. Elle dévoie le calcul des intérêts à partir du mois normalisé pour justifier un calcul en exact/360 ! C'est mal, la CC ne sort pas grandie d'une telle démonstration biaisée.
Pour calculer justement les intérêts produits par une somme M sur une période de N jours civils au taux de t% à partir de l'année lombarde, je verrais trois étapes:
- calcul des intérêts annuels = M x t
- calcul des intérêts journaliers lombards en divisant par 360 soit: M x t / 360
- calcul des intérêts sur la période de N jours civils en multipliant par N et par un coefficient égal au rapport r = durée d'un jour civil/durée d'un jour lombard soit: M x t / 360 x N x r
Combien vaut r ?
S'il y a 360 jours lombards (fictifs) dans une année civile de 365 jours, cela signifie que chaque jour lombard a une durée fictive un peu plus longue que celle d'un jour civil et le rapport r vaut donc 360/365 = 0.9863
En d'autres termes: N jours civils = 0.9863 N jours lombards
Bien évidemment, les banques omettent ce coefficient r pour le calcul des intérêts sur une période rompue et en ce qui me concerne, cette omission consciente est fautive.
Pour le reste, on sent nettement que le vent a tourné.
on est d'accord . l'omission de ce coef est consciente. mais là où c'est encore pire, c'est que la cour de cassation le fait aussi dans son dernier jugement et se trompe. donc même si on va en cassation on se retrouve avec des juges qui ne savent pas faire un calcul de math et qui disent même dans le même jugement que le calcul par rapport au mois normalisé ( ou jour normalisé qui en découle) viole les textes pour le calcul des échéances brisées, mais ils refonds ces mêmes calculs sur cette même base (en se trompant) et déboutent les demandeurs ! il n'ya plus de justice possible.