Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Tout le monde sait (sauf vous) qu'avec :
+ 7 mois de 31 jours
+ 4 mois de 30 jours
+1 mois de 28 ou 29 jours

=> En échéances pleines, suivant la durée du crédit, la date exacte de mise à disposition des fonds et le nombre d'années normales et bissextiles dans cette durée, la probabilité d'avoir un volume d'intérêt payé supérieur est plus élevée en "exact/exact" qu'en "30/360".

C'est ce que j'ai démontré via un applicatif simulant plus de 1.000 crédits mis en place chaque jour sur une période de 4 ans.
Je n'ai donc en rien "forcé le trait" tel que vous voudriez le faire croire pour tenter de justifier vos foutaises; c'est la réalité.

Statistiquement parlant la méthode "exact/exact" défavorise les emprunteurs dans 72% des cas.

Maintenant.........continuez à discuter tout seul.
 
Tout le monde sait (sauf vous) qu'avec :
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=> En échéances pleines, suivant la durée du crédit, la date exacte de mise à disposition des fonds et le nombre d'années normales et bissextiles dans cette durée, la probabilité d'avoir un volume d'intérêt payé supérieur est plus élevée en "exact/exact" qu'en "30/360".

C'est ce que j'ai démontré via un applicatif simulant plus de 1.000 crédits mis en place chaque jour sur une période de 4 ans.
Je n'ai donc en rien "forcé le trait" tel que vous voudriez le faire croire pour tenter de justifier vos foutaises; c'est la réalité.

Statistiquement parlant la méthode "exact/exact" défavorise les emprunteurs dans 72% des cas.

Maintenant.........continuez à discuter tout seul.
Bonsoir Aristide,
Tout le monde comprend (sauf vous) que pour le Calcul des seuls Intérêts Conventionnels, dans 100% des Cas :
- Par la Méthode Normalisée :
++ Un Prêt au TICP de 2,1%, voire 2,01%, coûte systématiquement plus cher qu’un Prêt au TICP de 2% ;
++ Un Prêt au TICP de 1,1%, voire 1,01%, coûte systématiquement plus cher qu’un Prêt au TICP de 1% ;
- Par la Méthode Exacte :
++ Un Prêt au TICP de 2,1%, voire 2,01%, coûte systématiquement plus cher qu’un Prêt au TICP de 2% ;
++ Un Prêt au TICP de 1,1%, voire 1,01%, coûte systématiquement plus cher qu’un Prêt au TICP de 1% ;
On voit très bien, ici, le parallèle.
Où est donc le problème à utiliser cette dernière Méthode, Exacte, qui, c’est un pléonasme, donne des Résultats Exacts, elle ? !
Et surtout, elle éradique d’emblée le recours à l’Année LOMBARDE de 360 Jours, donc à la Méthode Exact/360, illégale !
Maintenant, c'est cela, laissez-moi donc discuter tout seul, selon votre habitude de laissez tomber quand vous n'avez plus d'arguments plutôt que de reconnaître le bien fondé d'avis opposés aux vôtres !
Cdt.
 
Dernière modification:
Bonjour,

A ce stade de la discussion il me semble intéressant de rappeler le souhait formulé par Crapoduc lorsqu'il a ouvert le sujet :

Bonjour à tous,

La discussion "Actions en justice pour taux calculé sur année lombarde (360 jours)" ayant été fermée par l'administrateur en raison du grand nombre de hors sujet j'ouvre ce nouveau fil afin de centraliser les décisions de justice concernant uniquement l'usage de l'année de 360 jours dans les crédits immobiliers.
Le Crapaud

Compte tenu des difficultés que rencontrent plusieurs personnes sur la problématique, peut-être conviendrait-il de se consacrer sur la jurisprudence et les moyens pour la faire revenir vers des décisions plus compréhensibles.
 
Salut,

le problème est que vous ne voulez pas comprendre un point très important sur lequel les magistrats des cours d'appel sont de plus en plus sensibilisés : la méthode de calcul en exact/exact n'est pas tout à fait à l'avantage de l'emprunteur en comparaison de la base proportionnelle 30/360.
C'est pourquoi les avocats des emprunteurs ne vont pas plaider, ils font seulement tourner leur cash machine à leur seul avantage, sans être convaincu de leur raisonnement. Par exemple, aucun ne raisonne comme Jurisprudence voudrait qu'il soit fait. Le raccordement à la convention de calcul du taux légal semble un peu tiré par les cheveux. Mais bon, il doit me manquer quelque chose pour comprendre comment c'est plaidable.
Non, les banques ne font pas de lobbying, pas besoin, Aristide comme d'autres font les calculs qui démontrent que les emprunteurs ne sont pas lésés, contrairement à ce que certains cherchent à faire croire.
C'est pourquoi, dans le pire des cas, le requérant gagne 3 francs six sous sur la première échéance, en stricte application du droit, mais plus n'est pas possible.
Et si on cherche à vous convaincre du contraire, conservez en toute circonstance votre sens critique et prenez connaissance des conclusions adverses.
Et pour ceux qui sont engagés dans une procédure, je leur souhaite bon courage.
 
Bonjour vivien,

A ce stade de la discussion il me semble intéressant de rappeler le souhait formulé par Crapoduc lorsqu'il a ouvert le sujet :

Compte tenu des difficultés que rencontrent plusieurs personnes sur la problématique, peut-être conviendrait-il de se consacrer sur la jurisprudence et les moyens pour la faire revenir vers des décisions plus compréhensibles.

Désolé pour cette digression mais cela me désole que des affirmations péremptoires et donc non démontrées donnent aux cBanquenautes des informations inexactes.

L'objectif n'était que de rétablir la vérité.

Cdt
 
L'objectif n'était que de rétablir la vérité.
"Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà"
Signification : Ce qui est vrai pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre.
Origine : Cette locution française n’est pas vraiment une expression, il s’agit plutôt d’une citation de Blaise Pascal, le célèbre philosophe français du XVIIe siècle, auteur des "Pensées".
"Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà", insiste donc sur tous les éléments qui peuvent influencer les différentes perceptions de la vérité, selon les personnes.

https://www.notrefamille.com/dictionnaire/expressions/verite_en_deça_des_pyrenees_erreur_au_dela/#YfQ21w6yx6guRpS1.99
 
Bonjour à tous,
MRGT34 a écrit :
la méthode de calcul en exact/exact n'est pas tout à fait à l'avantage de l'emprunteur en comparaison de la base proportionnelle 30/360

Tout le monde sait (sauf vous) qu'avec :
+ 7 mois de 31 jours
+ 4 mois de 30 jours
+1 mois de 28 ou 29 jours
=> En échéances pleines, suivant la durée du crédit, la date exacte de mise à disposition des fonds et le nombre d'années normales et bissextiles dans cette durée, la probabilité d'avoir un volume d'intérêt payé supérieur est plus élevée en "exact/exact" qu'en "30/360".
C'est ce que j'ai démontré via un applicatif simulant plus de 1.000 crédits mis en place chaque jour sur une période de 4 ans.
Je n'ai donc en rien "forcé le trait" tel que vous voudriez le faire croire pour tenter de justifier vos foutaises; c'est la réalité.
Statistiquement parlant la méthode "exact/exact" défavorise les emprunteurs dans 72% des cas
En Vérité, je vous le dis, mais chacun le sait (Aristide le rappelle, ci-dessus !), la Réalité est que les Mois Civils ont une Durée Réelle, Variable, égale à un Nombre Entier de 28, 29, 30 ou 31 Jours !
Elle n’est donc ni Égale à 1/12ème de la Durée d’une Année Commune, ni même Fixe !
Si la Méthode dite du Mois Normalisé avait pour but de faire en sorte que les Emprunteurs soient favorisés par rapport aux Prêteurs (Au détriment de l’Équité, tout de même !), l’objectif ne serait pas totalement atteint puisque 28% des cas leur restent encore défavorables : Je suggère donc à Aristide, puisqu’il est dans cet état d’esprit, d’améliorer son score en arrondissant la Durée Moyenne du Mois Normalisé (30,416 Jours ; Là, on rigole doucement : Un Mois de 30 Jours et 10 Heures, il faut le faire quand même ! ...) au Nombre Entier le plus proche (30 Jours Fictifs) ! ; Ainsi, au lieu de 5, il n’y aurait plus que 1 Mois sur 12 par An (soit 8,3%... des Mois !) dont la Durée Réelle (28 ou 29 Jours) serait Inférieure à cette nouvelle Durée Fictive, ce qui limiterait le risque de ne pas favoriser l’Emprunteur !
Et, pour être tout à fait sûr, à 100%, de bien favoriser tous les Emprunteurs, qu’il prenne donc carrément une Durée encore Inférieure (28 Jours, voire, pourquoi pas, 20 Jours puisqu’il n’a cure de la Vraie Réalité) !
"Foutaise" pour "Foutaise" ce n’est pas le syndrome du « copié-collé » mal maîtrisé, induisant en erreur, qui est ici en cause mais le Professionnalisme exacerbé qui fait perdre le sens des Réalités.
Une comparaison ne peut s’effectuer que dans des conditions identiques, avec les mêmes Méthodes.


Pour ma part, je préfère la Méthode Exacte de Calcul des Intérêts Conventionnels (Réels), Équitable, Juste, Unique et Incontestable !
Ce n’est pas le cas de la Méthode du Mois Normalisé puisque Fictive, Injuste, Multiple et Contestée !
Peu importe que dans 72% des cas, à un Taux d’Intérêt donné, la Méthode Exacte puisse être plus coûteuse que la Méthode dite du Mois Normalisé : Je suis désolé, c’est sans Intérêt puisque les Bases de Calcul sont différentes.
Si deux Prêteurs concurrents utilisent la même Méthode, Exacte, la comparaison des Échéanciers s’effectue bien sur une même Base, Exacte, qui est, je le rappelle, celle employée sur le site du Service Public avec le Taux Légal : Il suffit alors que l’un des d’eux baisse suffisamment son Taux d’Intérêt pour obtenir l’attribution du Contrat de Prêt au meilleur Coût ; C’est là qu’intervient le jeu de la concurrence entre Établissements !
Pour se décider, l’Emprunteur n’ira pas consulter, à ce moment là, les statistiques inutiles d’Aristide !
Hors ADI et Frais annexes (Tous deux perturbateurs du Raisonnement !), entre deux TICP (Taux d’Intérêt Conventionnels Proportionnels), le plus bas est alors d’évidence préférable (Pour l’Emprunteur cela s’entend !) au plus élevé, sans léser pour autant le Prêteur choisi, puisqu’il s’agit de son Offre, consentie !
C’est Simple, Exact et Juste, non ?
Peut-être trop pour Aristide et MRGT34, ou bien encore pas assez, c’est selon !
Cdt.
 
Voici ces trois arrêts.

Rien de particulier, sauf Riom qui, bien que constatant l'usage d'un diviseur 360, se met à suivre ses copains de Paris en écrivant :

« M. et Mme X n’ont pas pu valablement consentir au mode de calcul de l’intérêt conventionnel sur la base de l’année lombarde. Toutefois, ce mode de calcul se distingue de l’énonciation elle-même du taux d’intérêt conventionnel qui doit être fixé par écrit conformément à l’article 1907 alinéa 2 du code civil, et dont seul le défaut ou ce qui lui est assimilé, est sanctionné par la nullité de la stipulation d’intérêts.

Dans ces conditions, le Crédit Lyonnais sera tenu de restituer les intérêts trop perçus, sans substitution du taux d’intérêt légal au taux d’intérêt contractuel régulièrement fixé par écrit, soit la somme de 8,08 euros. »

Un tel raisonnement est tout simplement inadmissible car il procède d'une lecture tronquée de l'article 1907 du Code civil qu'il faut rappeler dans son entièreté :

L’article 1907 du Code civil, qui régit tout contrat de prêt d’argent quel qu’il soit, précise que le taux d’intérêt peut être légal ou conventionnel.

L’intérêt conventionnel est celui qui est convenu par les parties, contrairement à l’intérêt légal qui est déterminé par la loi. L'intérêt conventionnel peut excéder celui de la loi, toutes les fois que la loi ne le prohibe pas.

Le taux de l’intérêt conventionnel doit être fixé par écrit, étant entendu que cette règle conditionne la validité même de la stipulation d’intérêt.

Aux termes de l’article L.313-2 ancien du Code monétaire et financier, le taux de l'intérêt légal est fixé par décret sur la base de l'année civile de 365 jours ou 366 jours.

Ainsi, l'article 1907 fait clairement ressortir que le taux conventionnel qui serait déterminé sur une autre base que celle définie par la loi n’est pas légal.

Dès lors, aux termes de l'article 1907 du Code civil, le taux légal avec lequel le taux conventionnel est comparé, est exprimé en jours exacts sur l'année civile. Pour confronter ces deux taux, ceux-ci doivent être exprimés sur la même base, soit selon un nombre de jours exacts sur l'année civile.

Ainsi, mathématiquement parlant, seule cette base est recevable et doit être reprise pour le calcul des intérêts des prêts immobiliers, l'utilisation de toute autre base empêchant la comparaison avec le taux légal.

Il en ressort donc que les Magistrats de Riom, en constatant l'usage lombard, auraient dû considérer que le taux de l'offre était irrégulier et qu'il ne pouvait pas être celui du contrat pour défaut d'application.

Le taux de l'offre et celui du contrat étant différents, la banque a porté atteinte à l'intégrité du consentement de l'emprunteur qui n'a pas consenti au prix du crédit et à un taux parfaitement indéterminable.

La conséquence de tout ceci aurait dû être la nullité de la clause d'intérêts, et non le remboursement de quelques euros.

En statuant ainsi, les magistrats ont raisonné selon le droit de la responsabilité (le préjudice subi par l'emprunteur) et non selon le droit des contrats qui sanctionne l'absence de consentement.

Il y a encore du chemin à faire pour innover dans l'argumentation.

Ce que je vous propose là est une piste intéressante.

Je soumets à la réflexion de tout un chacun.
Hello,

Je réponds juste à notre cher @Jurisprudence pour remettre son post en avant après ces quelques digressions.

El Crapo
 
Pour info, la décision du TGI de Nantes, du 4 décembre 2018.

C'est argumenté, et ça rejoint ce que j'expose régulièrement ici, à savoir qu'un litige lombard se résout par le droit des obligations (contrats et nullités), et non par le droit de la consommation (préjudice et dommages et intérêts).

Pour la Cour de cassation, la nullité de la clause d'intérêts est prononcée pour absence de consentement de l'emprunteur au coût global de son crédit. Cette position est restée inchangée depuis 1981.

Bien cordialement.

Chercheur de Jurisprudences
 

Pièces jointes

  • TGI_NANTES_4_decembre_2018_Reduit.pdf
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