Succession Père vers enfant unique et abattement résiduel

Pendragon

Contributeur régulier
Bonjour à toutes et tous,

Suivi d'une conversation entre amis au sujet d'une succession. La personne aura la réponse bientôt puisqu'un notaire s'en occupe mais en attendant 3 voir 4 mois je vous fait suivre la question.

La personne est enfant unique et vient de perdre son père (mère toujours vivante). Les parents étaient mariés sous le régime légal (réduites aux acquêts) avec donation entre époux.

En 2011 le fils a reçu la NP de leur maison via une donation.
Maison estimée à 154k
Abattement légal en 2011 : 159325 par parents
Il restait donc 82000 euros d'abattement résiduel de son père et 82000 de sa mère.
(159000 -77000) pour chacun.

Décès du père fin 2023 avec une estimation de ses valeurs mobilières suivantes :

2 contrats Avie 20 k sur chaque avec bénéficiaire son épouse (40k au total)
Un PEL de 40k
Des liquidités (compte courant, ldd, liv a) de 110000 euros
Soit un total de 190000 euros.

La question est combien va devoir payer en droits de succession l'enfant...

On prenait l’hypothèse que les Avie allant à l'épouse l'enfant échappait à la succession père-fils.
Restait donc un actif de 150 000 euros.
1) Est ce vrai ?

Sachant qu'à présent les abattements père-enfant sont de 100k tous les 15 ans, quel va être l'actif successoral taxé ?
Les 82 k abattement résiduel seront ils pris en compte ?
Mais quel calcul sachant que la donation a eu lieu en 2011 et que seuls 12 ans se sont écoulés entre la donation et le décès ?

Merci , il est toujours préférable d'anticiper les calculs.
 
Merci de me lire.

Alors pour la maison:
Estimée à 220000 euros
Usufruit du donateur eu égard à son age à 3/10 donc 33000 euros (sur la moitié de 220k)
Idem pour mère

D'où une NP de 154000 euros (220000-33000-33000)

Pour la donation entre époux , c'est une donation entre vifs pour celui qui survit. C'est donc bien une donation au dernier vivant.
 
Merci de me lire.

Alors pour la maison:
Estimée à 220000 euros
Usufruit du donateur eu égard à son age à 3/10 donc 33000 euros (sur la moitié de 220k)
Idem pour mère

D'où une NP de 154000 euros (220000-33000-33000)

Pour la donation entre époux , c'est une donation entre vifs pour celui qui survit. C'est donc bien une donation au dernier vivant.
Bonjour,
Sur le principe : ça dépend ! Quelle sera l'option du conjoint ? (opter pour l'usufruit, 1/4 en pleine propriété et 3/4 en usufruit, 100% en usufruit, la Quotité Disponible en pleine propriété) en partant du principe que toutes les options sont ouvertes dans la donation entre époux
Le conjoint peut en plus décider de cantonner son émolument à une partie seulement de ses droits et laisser le reste à son enfant (qui paiera alors des droits)

Il y aura, sur la part reçue par l'enfant, application d'un abattement de 82000 euros.
Pour l'assurance vie c'est le conjoint qui serait bénéficiaire et qui de toute façon est exonéré de droits (il aurait mieux valeur que le conjoint ait les livrets et lz fils l'assurance vie bénéficiant d'un cadre successoral favorable)
Pour l'actif restant, sauf erreur : 150000 euros donc 75000€ entrent dans la succession.
Hypothèse le conjoint opte pour l'usufruit (valorisé à 30%) il reste à l'enfant 52500€
Application de l'abattement résiduel de 82K€, pas de droits à régler
La maison bénéficie sans doute d'un usufruit successif prévu à la donation.
 
Il y aura, sur la part reçue par l'enfant, application d'un abattement de 82000 euros
Je ne pense pas. Même si l'opération peut dans certains cas , revenir au même.
1- on reconstitue l'actif successoral en réintégrant la donation . 2 on déduit l'abattement en valeur au jour de la donation.
 
Ah au temps pour moi l'abattement résiduel ne serait alors plus que de 23000 euros, et il y aura quelques droits, à la marge. Cela paraît plus plausible ?
 
Pour les assurances vie, si la clause bénéficiaire est correctement rédigée, et si le conjoint survivant estime ne pas avoir besoin des fonds, elle peut peut-être y renoncer à une ou aux 2 , l'enfant en devient donc bénéficiaire...
Objectif ou pas ?
Les notaires oublient, parfois, souvent, de le proposer ...
 
Pour les assurances vie, si la clause bénéficiaire est correctement rédigée, et si le conjoint survivant estime ne pas avoir besoin des fonds, elle peut peut-être y renoncer à une ou aux 2 , l'enfant en devient donc bénéficiaire...
Objectif ou pas ?
Les notaires oublient, parfois, souvent, de le proposer ...
Les notaires n'ont que rarement accès à la clause bénéficiaire avant le décès, et c'est alors trop tard pour optimiser sa rédaction.
Le bilan successoral est un exercice important, on en apprend souvent quelque chose.
 
Pour l'actif restant, sauf erreur : 150000 euros donc 75000€ entrent dans la succession.
Hypothèse le conjoint opte pour l'usufruit (valorisé à 30%) il reste à l'enfant 52500€
Application de l'abattement résiduel de 82K€, pas de droits à régler
La maison bénéficie sans doute d'un usufruit successif prévu à la donation.
Merci beaucoup...

1) Comment passe t'on de 150k à 75k ?
2) Et comment se calcule un usufruit valorisé et pourquoi à 30% ?
3) Comment dans ce cas passe t'on de 75 à 52.5 ?

Et donc si 52.5 et abattement de 23, il reste 30k. Soit 6k à payer en droit de succession ?
 
150 K€ c'est sauf erreur l'actif sans les assurances vie.
Seul la moitié rentre dans la succession du défunt donc 75K€
Pour la valeur de l'usufruit elle dépend de l'âge de l'usufruitier, vous avez mentionné 3/10e au début, mais j'ai peut-être mal compris. Quel âge a le conjoint survivant ?
52,5 c'est la valeur de la nue-propriété héritée (si usufruit à 30%, point à vérifier semble-t-il)
De là, déduction de l'abattement restant (23000 à priori)
Et le solde est taxable selon un barème progressif, je pense que ce serait plutôt 3-4K€ sous réserve de la valeur de la NP héritée.
 
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