crapoduc
Contributeur régulier
Bonjour,
la définition de base de la clause abusive reste la même: celle qui est susceptible d'entraîner un "déséquilibre significatif".
Il ne faudrait pas donner à ceux qui s'interroge de vains espoirs quant à l'application de cette clause au cas de l'année lombarde, sauf bien sûr en cas de préjudice significatif ce qui est plutôt rarissime.
Hello @agra07
Ne pas respecter le taux d’intérêt convenu entre les parties me semble être un déséquilibre plus que significatif.
Imposer une clause obscure dans un contrat d'adhésion sans s'assurer du consentement du consommateur est abusif.
Selon la CJUE, les clauses contractuelles non négociées individuellement doivent être rédigées de façon suffisamment claire et compréhensible pour le consommateur.
Avec une certaine mauvaise foi, vous réduisez une nouvelle fois le déséquilibre significatif au préjudice financier.
"Dans les contrats conclus entre professionnels et consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat."
Le déséquilibre est à jugé entre les droits et obligations du prêteur et du consommateur et non en terme de préjudice financier.
Le prêteur a une obligation de transparence, de bonne foi.
Quand il impose une clause lombarde à ses clients sans expliquer l'impact sur les intérêts intercalaires (dont le prêteur est parfaitement conscient, que l'on arrête de nous prendre pour des imbéciles, c'est totalement intentionnel, à but lucratif) il est d'une mauvaise foi patente
Et bien souvent, la mauvaise foi continue devant les tribunaux...
El crapo