Depuis mes déboires, j'ai contacté le commerçant qui m'a rapidement répondu, et m'a annoncé effectuer le remboursement des 9,99 euros, et faire le nécessaire pour qu'il n'y ait pas d'autres prélèvements.
Problème résolu finalement, et remboursement, c'est une fin heureuse.
Mais je me pose quand même des questions sur l'utilité de la CB virtuelle... On lui attribue un plafond et une date d'échéance, mais ça n'interdit pas aux commerçant d'effectuer des retraits futurs, avec des montants dépassant le plafond, et avec des dates d'échéance dépassées. En gros, j'achète un bouquin sur le site A. avec une CB de montant maxi 20 euros. Rien ne me certifie que le commerçant A, s'il est indélicat, n'effectuera pas un débit dans 3 mois pour un montant de 30 euros... C'est un peu limite comme système de sécurité...
Un commerçant qui demande un contrat pour accepter les cartes doit déclarer l'usage qu'il va en faire.
Un code activé bancaire lui est assigné, un peu comme un code APE mais dédié aux transactions cartes.
Seuls ceux ayant un code activité spécifique peuvent pratiquer cet usage, ce n'est pas le cas d'Amazon par exemple qui doit toujours passer par la case autorisation.
Les usages "abonnements" sont encadrés, et les commerçants sont de plus en plus à l'aise avec le fait de passer outre les autorisations, c'est même vendu par certains prestataires techniques comme un service permettant d'éviter les impayés.
Une virtuelle chez Fortuneo ne va pas fonctionner comme une virtuelle chez Société Générale.
Par exemple chez Fortuneo, tu peux faire une virtuelle qui fonctionnera pour Amazon et Amazon Market Place, qui sont techniquement 2 commerçants différents. Alors qu'une virtuelle (eCarte Bleue) chez Société Générale ne fonctionnera pas pour un débit Market Place si le numéro a été utilisé sur Amazon France.
Fortuneo ne bloque pas l'usage à 1 commerçant, eCB bloque l'usage à 1 commerçant précis.
Les règles changent d'une banque à l'autre avec des avantages et des inconvénients. Amazon est un exemple d'inconvénients en eCB, et un avantage en virtuelle Fortuneo.
Spotify, Netflix, Deezer, Apple,... eux ne pratiquent pas le bypass de l'autorisation, car au pire ils coupent le service. Mais certains commerçants préfèrent contourner... tant qu'ils sont dans leur droit, on ne peut pas s'opposer à leur pratique, et souvent ce sont des commerçants "confidentiels".
Dans tous les cas, il me semble que le service clients a failli à son obligation d'information et de conseil qui vous aurait permis de comprendre et d'agir utilement en conséquence.
Je n'irai pas jusqu'à dire "faillir", c'est compliqué le bancaire, et il est demandé une polyvalence aux agents qui assurent les appels. Cette polyvalence empêche de maîtriser tous les sujets.
Les Back Office sont moins réactifs aussi, c'est un peu l'idée de la banque en ligne, un centre de réception des appels, et un dispositif d'escalade par ticket.
Pour ce qui concerne l'ACPR, je n'ai jamais dit qu'elle avait vocation à régler les litiges entre banques et clients. Le médiateur est fait pour ça. Par contre, en tant qu'autorité de contrôle des banques, elle est compétente pour recevoir les signalements de comportements anormaux des banques, ce qui peut être le cas, en l'espèce, au moins au niveau de la réaction du service clients face à vos interventions. Son site l'explique clairement.
J'ai préféré rappelé le fonctionnement de l'ACPR. Mais d'un autre côté, l'autorité est un peu comme la CNIL. Elle enregistre les plaintes, mais il n'y a pas de contrôle pour un dossier envers un établissement.
Enfin et même si les incidents sont rares, on peut quand même s'interroger sur la sécurité des cartes virtuelles qu'on présente souvent comme la solution parfaite ou presque. A quoi sert en effet d'autoriser un montant de paiement maximum et une date limite de vie de la carte, si le commerçant peut passer outre, sans difficultés majeures ?
Il y a une difficulté, il faut que le contrat du commerçant autorise une telle pratique. Par conséquent, son activité principale doit être en lien avec un mécanisme de récurrence, comme un abonnement, ou forme d'abonnement.
Les autorités bancaires et les pouvoirs publics auront peut-être à s'intéresser à cette faiblesse de sécurisation.
Cela en reviendrait à faire de l'ingérence, et ce n'est jamais bien perçu. Exemple avec les opérations vers des plateformes pour le crypto monnaie.
Bonjour, si il s'agit de cela, c'est le demandeur qui est en faute,voir qui peut être accusé de tentative de fraude, puisqu'un abonnement est soucrit, tout en sachant que le moyen de paiement utilisé est hors de validité.. si c'est cela l'histoire pas besoin de grandes phrases.
Le porteur est en droit de s'étonner qu'une transaction passe, surtout que parfois les procédures de résiliations ont vocations à freiner la demande, exemple avec la presse en ligne qui demande un RAR pour interrompre l’abonnement souscrit en ligne.