Fonds Obligataires

lebadeil

❤️
Bonjour,
J'ouvre cette file sur les fonds obligataires en regard d'un niveau fort d'interet sur ce type de placement en Assurance Vie, ou CTO, sujet un peu different des fonds obligataires datés sur lequel il existe une file specifique.
Les questions essentielles : quand et comment investir, a partir de fonds obligataires precis , frais, risques, ETF dans le cadre de quelle enveloppe ?
Choisir un fonds avec une partie US fait elle sens ? memes questions avec des fonds obligataires precis

Je republie le tableau posté par @ApprentiEpargnant sur les classifications IG (jusqu'à BBB-) , sur une autre file

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@Axiles , @Pascal Eric , @ApprentiEpargnant , @PierB , @ZeNeoPhyte , @Leukie, @Mat-1975, @Julien954 , @orage29 , @vince944

Merci à tous pour les conseils/réflexions/retour d'experience que vous pourriez apporter
 
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il semble que blackrock ai sorti des etf obligataires daté, difficile de trouver des infos sur les rendements, 'jai vraiment du mal avec le site de blackrock
 
Comme Lebadeil aborde le sujet des obligations US, je précise que pour les obligations privées, les risques sont assez différents. En Europe la plupart des moyennes & grandes entreprises empruntent auprès des banques, aux USA c'est l'inverse (illustration : "Around 70% of Eurozone business debt is bank based and therefore far more likely to be variable rate, vs. only c.25% in the U.S." - https://www.forexlive.com/centralba...g-more-rapidly-in-europe-than-the-us-20230913).

Les obligations privées aux USA sont donc globalement un peu plus risquées (et en contrepartie paient mieux, d'autant que les taux sont plus élevés chez eux actuellement), ce qui implique d'autant plus de s'intéresser à la notation de l'emprunteur : on y trouve beaucoup plus de "junk bonds" au sens péjoratif du terme. Pour caricaturer, aux USA vous jouez le rôle de banquier pour des entreprises de taille et de qualité comptable très variable, tandis qu'en UE vous trouverez principalement de très grosses entreprises un peu plus solides et surtout bien plus contrôlées comptablement (à part le Crédit Suisse!), qui tentent davantage d'améliorer leur bilan auprès des actionnaires (notamment avec des obligations convertibles) que d'obtenir du cash pour se financer.

Il faut ajouter le risque sur devises, car vous prêtez en dollars et récupérez des dollars en retour, donc vous pouvez être lésés (ou gagner!) deux fois par les taux de change : en changeant vos euros pour des dollars pour prêter, puis au retour lorsque vous changez ces dollars en euros. C'est la raison pour laquelle les obligations en dollars sont surtout à considérer lorsque le dollar est très bas comparativement à l'euro, beaucoup moins dans le cas contraire. Au final, les obligations étrangères sont un invest' beaucoup plus spéculatif que les obligations émises dans votre propre monnaie, d'autant que contrairement à une plus-value latente sur une action, vous ne pouvez pas modifier le terme d'une obligation ni la date de son coupon, donc la date à laquelle le taux de change sera appliqué.
 
la BCE peut elle trouver un équilibre entre inflation et croissance ?

Investing.com - Les paris commencent à s'engager sur ce que la BCE annoncera lors de sa réunion de jeudi (demain) pour le décision sur les taux d'intérêt.

La probabilité que la BCE relève ses taux cette semaine reste légèrement plus élevée.

En outre, si la banque centrale veut se concentrer sur la cohérence de son propre message - qui s'est jusqu'à présent davantage intéressé au comportement observé des coûts qu'à l'enquête prospective - il n'y a guère de raison de s'arrêter : l'amélioration de 0,2 point de pourcentage de l'inflation sous-jacente en août peut difficilement être considérée comme un tournant (elle est restée au même rythme en mai), et les coûts unitaires de main-d'œuvre ont encore accéléré au deuxième trimestre.Le léger redressement récent des attentes des consommateurs et du marché en matière d'inflation donnerait à la BCE une justification facile pour une dernière hausse.

Résultat des courses demain !

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Le plus intéressant sera l'interprétation du marché obligataire, s'il y a une hausse ce mois-ci : d'un côté, ceux qui pensent que ce sera la dernière hausse de taux et donc que dorénavant les rendements ne pourront pas augmenter significativement (= rush sur les obligations en les conservant bien au chaud d'ici à une baisse des taux), de l'autre ceux qui considèrent qu'une hausse en septembre bouleverse les valorisations actuelles qui misent sur une pause et que la BCE pourra tout à fait continuer à augmenter les mois suivants, contrairement au consensus de longue date (=vente en panique).

Je prépare le pop-corn :cool:
 
Et bé moi j'veux bien v'nir pour le pop corn ;)
Ah non, moi je veux l'inflation du pop corn, pas des convives ;-)

Tes pronostics sur les fonds obligataires, pour délaisser le pop corn au profit des taux fixes?

Mon opinion, que je n'ai vue reprise nulle part, est que les gens ont sauté sur les obligations dès cet hiver, en les valorisant directement au prix qu'elles vaudront lors d'une baisse des taux. Ces derniers ont bien monté depuis, mais les rendements n'ont que très peu bougé par rapport à cet hiver. On est également bien loin de ceux de 2008 bien que les taux directeurs sont aussi hauts qu'à l'époque. En d'autres termes, tout le monde parie sur une hausse des taux éminemment temporaire et pas du tout durable, misant donc sur un effet d'aubaine. Je suis enclin à en déduire que le marché obligataire est massivement surcoté, les investisseurs salivant comme des fous en visualisant une baisse des rendements étalée entre l'hiver prochain et fin 2025.

Pour confirmer que j'ai raison, je guette la réaction du marché si l'inflation s'avérait tellement tenace qu'une baisse des taux serait officiellement reportée à "on sait pas quand", plutôt que "2025 au plus tard", dans le discours de Lagarde, ce qui provoquerait un "sell off" d'une ampleur rarement vue. Marche aussi en version "prix du pétrole".

D'ailleurs les rendements vacillent dangereusement depuis que le brut monte, ce qui montre bien que certains en viennent à douter du scenario ancré depuis des mois et reposant sur une baisse des taux dès cet hiver ou au plus tard au printemps 2024. Le "10 ans" italien vient de bondir à 4,5%, à comparer avec les rendements obligataires plus risqués et issus du privé.
 
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