Ouf, je m'inquiétais de ne pas trouver la même chose que vous, je pense que le très léger écart est dû au fait que pour pour mieux "coller" au décret de 2002, j'ai fait les calculs avec une formule intégrant le taux actuariel que j'ai ensuite transformé en proportionnel. Merci de ce retour rapide et du haut niveau technique que vous doit ce forum.
Je ne comprends pas bien comment vous faites vos calculs car si je reste conforme aux textes pour le calcul du TEG, je vous rappelle que la durée de la période ne saurait être inférieure au mois !
Donc si le contrat prévoit une date ferme de versement des fonds le 15/10 et une première échéance mensuelle le 7/12 de 475,22 €, on est obligé de considérer, pour résoudre l'équation du TEG, que 15/10 est le rang 0, le 7/11 le rang 1(l'emprunteur paie 0 €) et le 7/12 le rang 2 (la première échéance d'amortissement majorée des intérêts dus depuis le 15/10).
Le sujet est de voir l'incidence sur le TEG sans frais ni accessoire des 3 méthodes de calculs des intérêts
On trouve un TEG égal à :
Si base exact/exact pour le calcul des intérêts intercalaires sur 53-30 = 23 jours/365 = 6,5328 % arrondi à 6,53 %,
si base 30/360 (donc 52-30 = 22 jours /360 ) = 6,5266 % arrondi à 6,53 %
et si base exact/360 (donc 53-30= 23 jours / 360) = 6,5356 % arrondi à 6,54 %.
On en déduit en particulier que la méthode 30/360 reste toujours la moins chère des 3 au cas d'espèce et que le TEG est inférieur au taux conventionnel (ceci est lié aux modalités très particulières du prêt, car normalement, sur un crédit immobilier, la date du 15 n'est pas connue et à la date du 7/11, il y aurait eu paiement des intérêts intercalaires dus entre le 15/10 et le 7/11 qui serait considéré comme la date d'entrée en amortissement). Par conséquent, le TEG aurait été calculé fictivement à cette date, en ignorant la date du 15/10 inconnue par avance).
On relève l'écart de 0,01 % selon la convention utilisée, entre l'illicite et les autres.
Petite précision : même si c'est habile, on n'a pas le droit techniquement de ruser en calculant le TAEG pour le convertir ensuite en TEG pour la raison technique d'une durée de période plancher dont on voit les effets contre-intuitifs ici.
C'est d'ailleurs une des raisons de la supériorité du TAEG par rapport au TEG, car il intègre mieux les problèmes liés au temps, notion consubstantielle à la finance (
c'est même son fondement).