Exactement, vous avez bien compris.C'est exactement ce que je cherchais à appréhender. Par conséquent, si je synthétise, vous ne recommanderiez pas d'AV orienté produits immobiliers pour de jeunes mineurs au vu du rendement des ces produits.
Plus l'objectif de placement est éloigné, et plus le placement en actions sera gagnant parce que la durée permet de lisser les mouvements de la bourse qui peuvent être parfois importants à un moment donné, mais qui seront ensuite comblés plus ou moins rapidement.
L'immobilier doit être plus régulier, surtout en période de taux d'intérêts sans doute appelés à rester encore longtemps bas. Mais s'il est régulier, le rendement a aussi tendance à décliner lentement. Autour de 4 à 4,5% brut serait logique pour ce placement. Ce qui devrait permettre, en net, de couvrir un peu plus que l'inflation. C'est el but de l'immobilier, et c'est très bien en prévision d'un complément de revenus pour la retraite.
A l'opposé, pour un enfant qui a sa vie devant lui, il doit développer son épargne. Et là, rien de mieux que les actions pour y arriver. Si l'immobilier couvre l'inflation, les actions doivent permettre d'accroître significativement le capital investi.... Capital à rediriger vers l'immobilier le moment venu!!
Souvent les interrogations des épargnants portent sur l'ignorance qu'ils ont des produits proposés en AV.Je me permets de revenir vers vous au sujet de cet aspect pour lequel je ne comprends pas l'intérêt. D'avance merci.
Il existe la solution de passer par la gestion profilée proposée par les AV, parfois sans frais supplémentaires, mais parfois cette gestion a un coût.
Or, l'expérience montre que très souvent cette gestion profilée ne fait que répliquer des modèles de placements en fonction du risque souhaité. Ce qui entraîne des anomalies : fonds choisis de piètre qualité aux performances toujours mauvaises, investissement sur des fonds obligataires qui ont été en baisse en 2018 alors que la part obligataire devrait normalement être dévolue au fonds euros qui est sécurisé!
Un fonds actions Monde étant généralement recommandé comme le placement type permettant de produire le meilleur couple rendement/risque pour les actions, j'ai pensé que marier un fonds Monde avec le fonds euros dans une AV pourrait donner une performance honorable et meilleure que les performances profilées proposées par les gestionnaires.
N'importe qui, même celui qui se déclare nul en finance, est capable de gérer un tel contrat.
2 conditions, tout de même : choisir un contrat proposant ETF et au moins un OPCVM Monde performant.
Pour l'OPCVM Monde performant, ce n'est pas vraiment un problème. J'ai consulté la composition de 33 AV parmi les plus courantes : 31 proposent un fonds Monde de bonne qualité.
Les ETF sont un peu moins présentés dans les contrats : Il y a tout de même 19 contrats sur les 33 qui proposent, un ETF Monde.
Je suis alors parti du principe que l'on sécurise la moitié de l'AV sur le fonds euros dynamique, et que l'autre moitié sera partagée entre le second fonds euros et le placement actions à répartir entre un OPCVM et un ETF.
Selon son aversion au risque, il suffit de faire varier la part investie en action et la part investie sur le fonds euros classique, sans toucher aux 50% bloqués sur le fonds dynamique.
Est-ce performant?
Oui, si j'en crois la comparaison faite avec les gestions profilées et les rendements que j'ai trouvés pour 2017.
Malgré la mauvaise année 2018, je pense que ma répartition proposée (qui reste positive) sera aussi meilleure que les gestions profilées.
Pour en finir, et répondre à votre question concernant l'intérêt d'un tel montage?
Tout simplement produire une performance à long terme intéressante tout en sécurisant au maximum le placement. C'est ce que cherche la majorité des épargnants.
Ce qui n'empêche pas d'augmenter la part actions de l'AV au delà de 50%. Il faut juste réduire la poche fonds euros dynamique.
Tout mettre en fonds euros est perdant en 2018 pour au moins les 2/3 des 1600 ou 1700 milliards d'euros actuellement investis en AV. Si cette perte ne dure qu'une année, ce n'est pas grave sur 20 ans de placement. Si ce scenario devient une norme, les pertes des épargnants vont devenir considérables.