retard signature acte authentique

compromis du 7 février pour signature le 16 avril..... avec votre délai de rétractation de 7 jours après réception du compromis par recommandé celà laisse en gros 2 mois pour régulariser

très optimiste le notaire.

pour peu qu'il y ai un droit de préamption à purger, le délai des communes pour répondre est déjà de 2 mois....

vous l'avez dit vous même le montage dossier en banque a été difficile et il peut y avoir des retard parfois important par exemple en cas d'antécédents médicaux pour l'assurance emprunteur.

par contre je ne vois par quelle action vous pourriez avoir sur ce problème de retard.

si en plus il y a plusieurs "vendeurs" (succession par exemple) et que le notaire n'a pas fait de procuration pour représenter les vendeurs c'est toujours galère pour réunir tout le monde à une même date.


bien cordialement
 
Bonjour à tous,

Je remonte ce fil parce que ma situation ressemble, de près ou de loin, à la situation initiale.

Les faits :
Date de signature du compromis : dernière semaine d'août
Date réception offre de prêt : 19 septembre
Envoi offre de prêt acceptée au cabinet de notaire : 3 octobre
Date indiquée dans compromis de la signature acte de vente : 15 novembre, en étant précisé que la date est approximative et qu'elle ne constitue pas une date "extinctive, mais constitutive du point de départ à partir duquel l'une des parties pourra obliger l'autre à s'exécuter".
cleardot.gif

Le soucis :
Nos cartons sont prêts depuis début octobre et nous étions disposer à signer avant la date indiquée. Nous avons relancé plusieurs fois agence et notaire dans la première quinzaine du mois d'octobre pour avoir une date approximative, sans réponses.
17 octobre : après une énième relance auprès du notaire, le cabinet me rappelle et me propose un RDV le 30 octobre. Je propose, alors, d'autres dates (5 novembre, 12 novembre, 19 novembre) pour 2 raisons :
- Madame ne peut pas se libérer à J-10
- Notre préavis (prêt à partir depuis le 4 octobre) n'est toujours pas envoyé car en attente des nouvelles du notaire.
Or, ce RDV m'impose de payer une mensualité le 5 novembre + loyer (prorata jusqu'au 20 novembre).

La solution ? :
Nous ne souhaitons pas gêner les vendeurs qui, eux, achètent en Normandie et ont RDV le 31 octobre chez leur notaire en Normandie. Néanmoins, nous estimons - à tort ? - avoir été pris pour des imbéciles : le notaire ne propose pas le RDV mais l'impose pour la date du 30 octobre. Cette date imposée nous coûte, au bas mot, 500 € de surplus de loyer (préavis courant jusqu'au 20 novembre à peu près). Or, lorsqu'on propose de décaler le RDV pour se rapprocher de la date indicative du 15 novembre, le notaire nous répond que cela serait très embêtant pour les vendeurs (car ceux-ci travailleront déjà en Normandie et devront se déplacer jusqu'à Nantes) et que le report de la date est donc impossible.
Nous pensons que la faute repose sur l'agence et le cabinet de notaire qui n'a pas fait l'intermédiaire entre les vendeurs et nous (malgré mes nombreuses relances) et nous avons demandé un dédommagement pour signer le 30 octobre et permettre aux vendeurs de signer leur achat le 31 octobre en Normandie.

Ma question est simple : sommes-nous dans notre bon droit ?

Merci !!
 
Bonjour,

Or, ce RDV m'impose de payer une mensualité le 5 novembre
Très peu probable.
Une mise à disposition de fonds le 30 octobre générera plutôt une première mensuaité majorée de 6 jours d'intérêts le 5 décembre si les échéances sont bien prévues au 5 de chaque mois.

date indicative du 15 novembre, le notaire nous répond que cela serait très embêtant pour les vendeurs (car ceux-ci travailleront déjà en Normandie et devront se déplacer jusqu'à Nantes) et que le report de la date est donc impossible.
Il n'est pas indispensable que les vendeurs se déplacent pour signer leur acte de vente; une procuration à un clerc de l'étude de Nantes est tout à fait possible.

Ma question est simple : sommes-nous dans notre bon droit ?
Demander est toujours possible; ce qui ne veut pas dire que agence et/ou notaire soient obligés d'accepter.

Cdt
 
Merci de cette réponse rapide.
- Je suis d'accord avec vous mais ma banquière m'a dit au téléphone qu'en cas de signature le 30 octobre, la mensualité du 5/11 serait entière. Cela m'étonne mais elle me l'a dit.
- En effet, les vendeurs peuvent utiliser une procuration, ce qui me donne un argument supplémentaire pour décaler la date.
- C'est une question de principe plus que d'argent. J'estime avoir passé l'âge d'être pris pour un lapin de six semaines. L'agence n'a pas fait l'intermédiaire : elle peut donc faire un effort sur sa commission.
 
- Je suis d'accord avec vous mais ma banquière m'a dit au téléphone qu'en cas de signature le 30 octobre, la mensualité du 5/11 serait entière. Cela m'étonne mais elle me l'a dit.
???
Non; c'est impossible qu'elle soit entière.
Soit elle est au 5/12 et majorée de 6 jours d'intérêts;
Soit elle est au 5/11 et elle est minorée avec seulement 6 jours d'intérêts.

Cdt
 
Les faits :
Date de signature du compromis : dernière semaine d'août
Date réception offre de prêt : 19 septembre
Envoi offre de prêt acceptée au cabinet de notaire : 3 octobre
Date indiquée dans compromis de la signature acte de vente : 15 novembre, en étant précisé que la date est approximative et qu'elle ne constitue pas une date "extinctive, mais constitutive du point de départ à partir duquel l'une des parties pourra obliger l'autre à s'exécuter".
cleardot.gif

Le soucis :
Nos cartons sont prêts depuis début octobre et nous étions disposer à signer avant la date indiquée.
Cela; c'est vous qui l'avez décidé ainsi ; mais en signant le compromis, vous étiez d'accord pour que l'acte authentique puisse se trouver signé jusqu'au 15 novembre 2018 ....

17 octobre : après une énième relance auprès du notaire, le cabinet me rappelle et me propose un RDV le 30 octobre. Je propose, alors, d'autres dates (5 novembre, 12 novembre, 19 novembre) pour 2 raisons :
- Madame ne peut pas se libérer à J-10
- Notre préavis (prêt à partir depuis le 4 octobre) n'est toujours pas envoyé car en attente des nouvelles du notaire.
Or, ce RDV m'impose de payer une mensualité le 5 novembre + loyer (prorata jusqu'au 20 novembre).
Primo, on ne siffle pas un notaire, comme on peut le faire (et encore) avec un gamin dans la rue ...

Soyez déjà satisfait que ce notaire bouscule son agenda pour vous proposer une date de signature qui soit avancée d'une quinzaine de jours par rapport à la date initialement prévue, et dites-vous que vous avez de la chance ....

La solution ? :
Nous ne souhaitons pas gêner les vendeurs qui, eux, achètent en Normandie et ont RDV le 31 octobre chez leur notaire en Normandie.
Néanmoins, nous estimons - à tort ? - avoir été pris pour des imbéciles : le notaire ne propose pas le RDV mais l'impose pour la date du 30 octobre.
Eh oui, c'est le notaire qui fixe la date (car pour lui avancer de 15 jours un dossier, cela a des conséquences, notamment au niveau des formalités qui lui incombent ....)

Vous souhaitez vraiment qu'il vous la remette au 15 novembre telle qu'initialement prévue, pour respecter ces formalités dans les délais prévus ??
Ou bien qu'il renvoie cette signature aux calendes grecques ?

N'inversez pas les rôles, et dites-vous bien que c'est vous qui avez besoin de lui, et pas l'inverse ; et dans ce cas, on fait profil bas ....

Cette date imposée nous coûte, au bas mot, 500 € de surplus de loyer (préavis courant jusqu'au 20 novembre à peu près). Or, lorsqu'on propose de décaler le RDV pour se rapprocher de la date indicative du 15 novembre, le notaire nous répond que cela serait très embêtant pour les vendeurs (car ceux-ci travailleront déjà en Normandie et devront se déplacer jusqu'à Nantes) et que le report de la date est donc impossible.
Primo, aussi ben le notaire que l'agence n'ont rien à voir avec le délai de préavis d'un bien qui ne concerne que vous ...

Secundo, le notaire il a aussi une activité chargée avec un agenda qui l'est également ....

Ensuite, vous voyez bien que le notaire tente de faire au mieux possible pour que les parties puissent se rencontrer pour régler la signature de cet acte ; sans l'une ou l'autre des parties présentes, ce ne sera pas possible ....

Maintenant, vous avez la faculté de ne pas être présent à la nouvelle date fixée, à charge d'en supporter les conséquences .....

Et tout à fait entre nous, je serais le notaire, et avec un acheteur tel que vous, je vous envoie un recommandé vous indiquant que la signature ne sera pas possible dans son étude, et je vous invite à rechercher un autre confrère notarial ....

Nous pensons que la faute repose sur l'agence et le cabinet de notaire qui n'a pas fait l'intermédiaire entre les vendeurs et nous (malgré mes nombreuses relances) et nous avons demandé un dédommagement pour signer le 30 octobre et permettre aux vendeurs de signer leur achat le 31 octobre en Normandie.
Ma question est simple : sommes-nous dans notre bon droit ?
Merci !!
Là, si vous avez effectivement demandé ce dédommagement, il y a de très fortes chances pour que votre entretien du 30 octobre ne se passe pas bien ; mais là aussi, ce sera votre problème que de mener de telles initiatives (même pour un lapin parvenu à maturité ...)

Alors si vous pensez être dans votre bon droit, et si vous êtes convaincu qu'il y a faute des intermédiaires, il vous reste à tenter de la faire réparer par les voies judiciaires ; cela prendra du temps, mais c'est tout sauf gagné !!

De plus, c'est une solution qui vous coûtera encore bien plus cher, et comme aurez de sérieuses difficultés à démontrer, (et de convaincre les juges) que les distorsions qui existent entre les dispositions que vous avez prises à titre personnel, et le traitement du dossier par le notaire (ou par l'agence) soient à l'origine de vos désagréments, la probabilité que vous perdiez (et soyez en plus condamnés aux dépens) est alors très forte ....

Par ailleurs, aussi bien le notaire que l'agence disposent d'un assurance responsabilité civile, mais qui ne fonctionnerait qu'en cas d'un engagement de responsabilité, suite à une condamnation par le juge ....

Il vous reste 10 jours pour bien réfléchir, et déterminer à qui incombe cette situation .....

Il reste un élément que j'avais sous-estimé ;)
C'est une question de principe plus que d'argent. J'estime avoir passé l'âge d'être pris pour un lapin de six semaines.
 
Dernière modification:
Nous pensons que la faute repose sur l'agence et le cabinet de notaire qui n'a pas fait l'intermédiaire entre les vendeurs et nous

Avez vous un mandat avec l'agence? en temps normal, c'est le vendeur qui a un mandat; Normalement ce mandat ne couvre pas une mission d'intermédiation entre le vendeur/le-les notaires-/ et l'acquéreur;
La mission de l'agent immobilier, est définie par le mandat, le reste il le fait bénévolement....et comme il ne touchera de commission que la vente est réalisée, souvent il aide pour que tout se passe bien, mais sa mission est terminée lorsque l'offre d'achat est acceptée par les 2 parties;

je n'arrive pas à savoir si vous avez un notaire, ou si c'est le notaire des acquéreurs;

Souvent les notaires fonctionnent "à l'ancienne" drapés dans leurs charges ministérielles, ils organisent leur emploi du temps comme bon leur semble et souvent imposent les dates;
A part prendre les choses en main et voir avec l'autre partie directement pour se mettre d'accord sur 2 ou 3 dates à imposer au(x) notaire(s), je ne vois pas de solution pratique;
 
bonsoir,

la réponse de Paal me surprend un petit peu.
si je comprends ce qu'il écrit , les clients sont au service du notaire, c'est le notaire qui impose la date qui lui convient à lui , les clients doivent être bien heureux que le notaire daigne s'occuper de leurs affaires et donc le payent et s'ils ne sont pas contents le notaire peut se désister de la vente à quelques jours de la signature par simple lettre fut-elle recommandée au détriment en l'occurence non seulement de la partie qui a contrarié le notaire mais aussi de l'autre partie qui serait elle aussi lésée.
 
Bonsoir,
La réponse de Paal me surprend un petit peu.
Si je comprends ce qu'il écrit , les clients sont au service du notaire.
Ce n'est pas du tout ce que j'ai écrit, mais le passage par un notaire pour une transaction immobilière est effectivement un passage obligé, qui résulte d'un monopole ...

C'est le notaire qui impose la date qui lui convient à lui, les clients doivent être bien heureux que le notaire daigne s'occuper de leurs affaires et donc le payent.
Si vous regardez bien la situation exposée, le notaire aura travaillé sur la base d'un compromis (accepté par les parties) lequel prévoit une date d'acte authentique pour le 15 novembre 2018 ; sur demande d'une date plus proche pour sa signature, le notaire aura proposé à la date du 30 octobre 2018 ...

Et puis l'agenda d'un notaire, il est rempli de rendez-vous qui sont déjà retenus, avec des contraintes de déplacements des interlocuteurs qui vont avec ...

S'ils ne sont pas contents le notaire peut se désister de la vente à quelques jours de la signature par simple lettre fut-elle recommandée au détriment en l'occurrence non seulement de la partie qui a contrarié le notaire mais aussi de l'autre partie qui serait elle aussi lésée.
Comme le souligne MoietMoi, il y a effectivement un élément qui manque dans la présentation de la situation évoquée , c'est de savoir s'il s'agit du notaire du seul acheteur, ou bien comme c'est assez souvent le cas, du notaire du vendeur avec lequel l'acheteur accepte de traiter ....

Alors exprimé autrement, le notaire peut tout à fait :
- indiquer à l'acheteur que pour les 3 journées proposées par l'acheteur, le vendeur ne sera pas disponible (ce qu'il a déjà fait) mais qu'ensuite son agenda (ainsi que celui du vendeur) ne soit pas compatible avec les propositions de l'acheteur ; et dans ce cas, la transaction se trouvera bloquée, avec toutes les conséquences que cela suppose .....

J'ai eu un cas similaire avec un élu local (le maire de la commune où je réside) auprès duquel j'avais sollicité un rendez-vous (qui aura été reporté par 3 fois - le premier au 27/06 et le dernier écourté du 30/07/2018) ; et dites-vous bien que si javais protesté, je me serais fait tout simplement raccompagner manu-militari par le responsable des services de sécurité du lieu, même si je connais assez bien notre maire ...

- il me semble donc clair qu'en fixant ce rendez-vous au 30/10, le notaire privilégie les intérêts du vendeur (mais le notaire peut difficilement faire autrement, puisque autant on peut changer d'acheteur, mais on ne peut pas changer de vendeur), et si l'acheteur ne peut pas venir ou se désiste, il ne servira à rien que le vendeur se déplace ....

- Et vous aurez noté que l'acheteur en fait une question de principe ...

Si la situation devait en arriver là (avec des personnes à principes, il faut s'attendre à tout ...) :
- alors bien entendu, le notaire aura tout intérêt à ce que la vente se fasse en son étude, mais si les positions se révèlent inconciliables (pour quelque raison que ce soit), alors il fera l'équivalent d'un rapport de carence du fait de la partie absente, et il pourra rechercher une solution auprès de l'un de ses confrères ; on peut assez facilement changer de notaire et de lieu, à condition que de prévoir selon un délai raisonnable ....

Mais, considérant l'attitude de l'acheteur, il me semble que cette transaction soit bien mal enclenchée ....
 
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