Journée boursière du mercredi 09 novembre 2016

Mercredi à la clôture, le CAC finira :


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Bonjour,

Aristide par exemple nous dispenses ses conseils et connaissances avisés dans un mode ou la compétence le dispute à la neutralité et au sens de la vulgarisation, sans porter de jugement de valeur.

Merci.:)

Sur le fond du sujet, certes les marchés se tiennent mieux que prévu mais sur une chaîne TV j'ai entendu un journaliste économique prévenir que la "douche froide" pourrait bien nous "tomber dessus" après l'investiture du 20 janvier.

Cdt
 
Bonjour,



Merci.:)

Sur le fond du sujet, certes les marchés se tiennent mieux que prévu mais sur une chaîne TV j'ai entendu un journaliste économique prévenir que la "douche froide" pourrait bien nous "tomber dessus" après l'investiture du 20 janvier.

Cdt

Pour l'instant j'ai lu avec intérêt cette discussion; Certes aucun candidat ( à part Senders) ne voulait s'attaquer de front au système économique, mais la remontée actuelle des marchés me fait peur, on peut penser que la douche froide va venir plus vite, ou en tout cas, des cours yoyo; pour ma part je solde aujourd'hui mes lignes liées aux bancaires, BNP sous diverses formes, ainsi que les énergies et telecom (edf.. orange), je garde de l'industrie ( fond de portefeuille) et un peu d 'or (50 pesos mexicain) ; cela me donnera un peu de liquidité, quelques jours ou semaines, peut être à réorienter vers des scpi spécialisées

il me paraît normal que les marchés américains soient confiants( "usa first" dans le programme) et suspect que les valeurs européennes se réjouissent de combats inégaux annoncés;(dette sans fin aux USA, dette controlée en Europe)
 
Mais la remontée actuelle des marchés me fait peur, on peut penser que la douche froide va venir plus vite, ou en tout cas, des cours yoyo
Nous entrons certes dans une phase de transition (et donc d'incertitude), et il faudra se montrer réactif !

Pour ma part je solde aujourd'hui mes lignes liées aux bancaires, BNP sous diverses formes, ainsi que les énergies et telecom (edf.. orange) ; je garde de l'industrie ( fond de portefeuille) et un peu d 'or (50 pesos mexicain)
Même si on ne sait pas ce qu'elles vont faire dans les semaines qui viennent, les bancaires (SG, BNP & CA) sont vendables car à un cours permettant une prise de profit ; pourquoi ne pas y placer un stop de protection ?

Il me paraît normal que les marchés américains soient confiants ("usa first" dans le programme) et suspect que les valeurs européennes se réjouissent de combats inégaux annoncés (dette sans fin aux USA, dette contrôlée en Europe)
Dette contrôlée en Europe ?
De quels pays parlez-vous donc, car on y trouve un peu de tout (que ce soit en matière de déficits et/ou de dettes !)
 
Moi, c'est la hausse des taux qui m'inquiète. En conséquence, je vire tout ce qui est directement lié à l'obligataire pour partir sur du monétaire en attendant d'y voir clair. J'ai commencé à le faire depuis la mi-septembre, et heureusement.
Problème pour la suite, on risque d'avoir la hausse des taux, mais sans croissance.
Ce sera alors plutôt explosif comme situation.
 
Nous entrons certes dans une phase de transition (et donc d'incertitude), et il faudra se montrer réactif !


Même si on ne sait pas ce qu'elles vont faire dans les semaines qui viennent, les bancaires (SG, BNP & CA) sont vendables car à un cours permettant une prise de profit ; pourquoi ne pas y placer un stop de protection ?
car pour faire du yoyo, je ne le ferai pas sur des bancaires; je récupère un peu de liquidité


Dette contrôlée en Europe ?
De quels pays parlez-vous donc, car on y trouve un peu de tout (que ce soit en matière de déficits et/ou de dettes !)

Vaste discussion abordée plusieurs fois ci et là sur ce forum: en bref les usa sont sur une politique de la demande donc creusent les déficits , et ceci va s'amplifier avec Trump qui n'a absolument pas comme objectif politique l'équilibre budgétaire qu'il cherche à avoir en tant que chef d'entreprise, et que l'Europe(sauf GB) est sur une politique de l'offre avec un contrôle par la BCE de la dette des pays ,ou elle joue avec le FMI, les gendarmes et les censeurs, en faisant et défaisant les gouvernements si elle le juge utile;

En tout cas c'est mon point de vue, sans avoir ici de jugement de valeur sur les techniques utilisées, mais en comprenant à partir de cette analyse, que les USA avec Trump ,pour reprendre l'expression de Nixon concernant la convertibilité dollar/or, ne vont pas combattre économiquement avec un bras dans le dos!!!! ( dette sans fond avec fonds);)
 
que l'Europe(sauf GB) est sur une politique de l'offre avec un contrôle par la BCE de la dette des pays ,ou elle joue avec le FMI, les gendarmes et les censeurs, en faisant et défaisant les gouvernements si elle le juge utile;

???

Ne mélangeons pas "politique monétaire " et "politique budgétaire" !

Autant la BCE est compétente pour mener/orienter la politique monétaire de la zone euro avec un totale indépendance par rapport aux gouvernements nationaux concernés, autant cette même BCE n'a aucune possibilité d'actions sur leurs politiques budgétaires. Au mieux elle peut faire des recommandations/suggestions que lesdits gouvernements suivent....ou ne suivent pas.

Quant à "exercer un contrôle sur l'offre" avec ladite politique monétaire actuelle qui inonde le marché de liquidités elle ne contrôle rien si bien que, pour l'instant, lesdites liquidités ne semblent pas employées à une vraie relance dans l'économie réelle avec une inflation quasi nulle (pour un objectif de +2%) et une croissance toujours molle .

Cdt
 
???

Ne mélangeons pas "politique monétaire " et "politique budgétaire" !
les 2 sont en corrélation ; c'est avec la monnaie que l'on éxécute un budget;

Autant la BCE est compétente pour mener/orienter la politique monétaire de la zone euro avec un totale indépendance par rapport aux gouvernements nationaux concernés, autant cette même BCE n'a aucune possibilité d'actions sur leurs politiques budgétaires. Au mieux elle peut faire des recommandations/suggestions que lesdits gouvernements suivent....ou ne suivent pas.
Si c'était le cas, à moins qu'il ne soit fou, ou félon, Tsipras aurait suivi la voie démocratique en suivant le référendum, il a du plier devant les obligations de la troika; idem en Italie ou un élu, dirigeant le pays a été débarqué sans aucune élection;

Quant à "exercer un contrôle sur l'offre" avec ladite politique monétaire actuelle qui inonde le marché de liquidités elle ne contrôle rien si bien que, pour l'instant, lesdites liquidités ne semblent pas employées à une vraie relance dans l'économie réelle avec une inflation quasi nulle (pour un objectif de +2%) et une croissance toujours molle
.

Entièrement d'accord,

Par ailleurs je n'ai pas formulé que la BCE contrôlait l'offre mais imposait son contrôle en ne permettant qu'une politique de l'offre( inefficace comme tu le fais remarquer) (je reconnais que j'aurais dû écrire la BCE et l'Europe)

Dans ce cadre, l'élection de Trump, ne peut qu 'accentuer la différence entre les opportunités de développements du marché intérieur américain et de la stagnation des marchés européens, d'où ma volonté de me désengager un peu de la bourse;
 
les 2 sont en corrélation ; c'est avec la monnaie que l'on éxécute un budget;

Un budget s'exécute en fonction de recettes et de dépenses votées.

Si les recettes de l'Etat (impôts + dividendes + autres) ne couvrent pas les dépenses l'on à donc un déficit à financer.

Or les "créances sur le Trésor" c'est l'une des trois contreparties de la création monétaire :

=/= 85% pour les créances sur l’économie (prêts bancaires aux agents économiques non financiers)
=/= 10% pour les créances sur le trésor (Bons du Trésor, OAT....)
=/= 5% pour les créances sur l’étranger (Conversion de devises en euros)

C'est donc un déficit qui génère une création monétaire et non pas la monnaie qui oriente un budget.

Si c'était le cas, à moins qu'il ne soit fou, ou félon, Tsipras aurait suivi la voie démocratique en suivant le référendum, il a du plier devant les obligations de la troika; idem en Italie ou un élu, dirigeant le pays a été débarqué sans aucune élection;

Il avait à choisir entre SA politique et pas d'aide des autorités monétaires; il a choisi l'inverse.

Dans d'autres pays/situations qui peuvent se passer des aides financières - dont la France pour l'instant - la BCE; hormis des recommandations/suggestions, n'a pas de prise sur leurs politiques budgétaires.

Par ailleurs je n'ai pas formulé que la BCE contrôlait l'offre mais imposait son contrôle en ne permettant qu'une politique de l'offre( inefficace comme tu le fais remarquer) (je reconnais que j'aurais dû écrire la BCE et l'Europe)

Inonder la zone euro de liquidités va plutôt dans le sens d'une politique de la demande que de l'offre.

"Comme le souligne Artus (2010), la mise en œuvre de politiques monétaires agressives « ne vient (probablement) pas du désir de déprécier le taux de change, mais d’objectifs internes des politiques monétaires (relance du crédit, réduction des taux d’intérêt à long terme, hausse des prix des actifs, soutien de l’inflation anticipée…) "

https://www.cairn.info/revue-d-economie-financiere-2012-4-page-243.htm

# Le QE, qu'est-ce que c'est ?
C'est donc un outil permettant d’injecter de l'argent dans les circuits de l’économie, avec l’espoir de la faire repartir.

Elle se contente de prêter à très court terme un peu plus d'argent que d'habitude aux banques, afin de faire baisser les taux d'intérêt.
Ces baisses de taux sont répercutées par les banques sur leurs clients, ce qui favorise les demandes d'emprunts. L’activité est ainsi attisée.

les banques vont plutôt prêter l'argent à des entreprises ou à des particuliers, les autres vont s’intéresser à des investissements plus risqués, dans des start up, dans des des PME...

Autre avantage : la baisse des rendements obligataires, par effet de contagion, entraine une baisse des taux des prêts bancaires accordés. Là encore, ce sont des vitamines supplémentaires pour l'économie.

http://tempsreel.nouvelobs.com/econ...lique-a-un-enfant-de-5-ans-bon-ok-12-ans.html

Le choix de la politique "offre ou demande" est là encore un choix de gouvernement et va bien au-delà la quantité de monnaie mise à disposition par les autorités monétaires.

Entre autres ce sont bien les Etats qui, côté produits/recettes fixent les salaires minimaux, les revenus de transferts (revenus sociaux) et, côtés dépenses/charges, les impôts et taxes.

Cdt
 
Dernière modification:
Un budget s'exécute en fonction de recettes et de dépenses votées.

Si les recettes de l'Etat (impôts + dividendes + autres) ne couvrent pas les dépenses l'on à donc un déficit à financer.

oui , mais avant de passer au financement du déficit, ce budget, donc ce déficit dot être validé par l'Europe..La souveraineté de la décision de ce déficit n'appartient plus à chaque pays, mais doit être validée par une institution qui fixe ses propres règles, qui s'imposent( entre autre les 3%) les USA n'ont pas cette contrainte et Trump n'hésitera pas à présenter des budgets à large déficit; l'ancien congrès républicain ayant validé le "fiscal cliff" à l'époque de Obama, cela ne présentera pas de difficulté avec Trump


Or les "créances sur le Trésor" c'est l'une des trois contreparties de la création monétaire ........

C'est donc un déficit qui génère une création monétaire et non pas la monnaie qui oriente un budget.

l'oeuf ou la poule: si je te donne une feuille blanche et que tu dois créer un budget, mais que je défini , impose et borne à l'avance l'un des principaux résultats ou conséquences de résultats , tu rédigeras le budget pour qu'il respecte cette contrainte, car sinon , on te demandera de refaire ta copie;



Il avait à choisir entre SA politique et pas d'aide des autorités monétaires; il a choisi l'inverse.
au sujet de Tsipras,désolé, mais je n'ai pas la même conception que toi du libre arbitre; on a vu agir
la forme d'une dictature moderne; (certains philosophes pensent qu'une dictature éclairée est la meilleure solution pour le peuple)

Inonder la zone euro de liquidités va plutôt dans le sens d'une politique de la demande que de l'offre.

J'aime bien le
va plutôt dans le sens

Ceci laisse un flou.. l'abondance de liquidités ne définit ni une politique de l'offre , ni une politique de la demande;

que faire des liquidités? tenter d'aider ou aider les entreprises à produire= en résumé et schématiquement c'est une politique de l'offre;

aider la population dans ces achats et dépenses.. en résumé et schématiquement c'est une politique de la demande;

Le choix de la politique "offre ou demande" est là encore un choix de gouvernement et va bien au-delà la quantité de monnaie mise à disposition par les autorités monétaires.
oui , entièrement d'accord; c'est pourquoi j'ai précisé que j'aurais dû dire BCE et Europe

Entre autres ce sont bien les Etats qui, côté produits/recettes fixent les salaires minimaux, les revenus de transferts (revenus sociaux) et, côtés dépenses/charges les impôts et et taxes.

A regarder de plus près l'Europe a soustrait, et soustrait tous les jours de plus en plus ces prérogatives aux différents états;soustrait ou oriente avec force de contrainte, ce tu appelles choix...
 
oui , mais avant de passer au financement du déficit, ce budget, donc ce déficit dot être validé par l'Europe..La souveraineté de la décision de ce déficit n'appartient plus à chaque pays, mais doit être validée par une institution qui fixe ses propres règles, qui s'imposent( entre autre les 3%)

au sujet de Tsipras,désolé, mais je n'ai pas la même conception que toi du libre arbitre; on a vu agir
la forme d'une dictature moderne; (certains philosophes pensent qu'une dictature éclairée est la meilleure solution pour le peuple)

La politique monétaire c'est la compétence de la BCE

Les règles communautaires dont ce fameux déficit maximal de 3% du PIB c'est du ressort de la Commission Européenne.

Sauf cas particulier comme la Grèce, la BCE n'a pas à s’immiscer dans le budget des États.

Rappelons que dans ce pays les armateurs multi milliardaires ne paient quasiment pas d'impôts; même chose pour l’Église Orthodoxe. Aucune construction neuve n'est terminée ce qui permet au propriétaire de ne pas payer de taxes foncières...........sans oublier la corruption (Cf jeux olympiques 2004).

Dans ce cas de pays en difficultés comme la Grèce la BCE réagit comme le ferait n'importe quelle banque.

Si tu sollicites ta banque alors que tu n'as aucune épargne et que tu es perpétuellement en découvert je peux t'assurer que ton banquier te demandera de revenir quand tu aura changé de comportement, assaini tes finances et aligné ton train de vie à tes revenus.

C'est ce qu'a voulu faire la BCE.

Le problème c'est que ce sont les moins fortunés qui en ressentent le plus les conséquences.

l'oeuf ou la poule: si je te donne une feuille blanche et que tu dois créer un budget, mais que je défini , impose et borne à l'avance l'un des principaux résultats ou conséquences de résultats , tu rédigeras le budget pour qu'il respecte cette contrainte, car sinon , on te demandera de refaire ta copie;

D'abord la masse monétaire ne se décrète pas.

Désormais le coefficient multiplicateur monétaire/du crédit ne sert plus (si en fonction des "fuites" = retraits espèces + réserves obligatoires, ce coefficient est de 7, ayant 100€ en "caisse + dépôt compte BCE" je peux prêter 700€).

L'on fonctionne à l'inverse c'est à dire avec le coefficient diviseur monétaire/du crédit qui amène le banquier à se demander "avec un nouveau crédit de 100€ il me faut combien en "monnaie banque centrale" en plus pour pouvoir assurer mes "fuites" ? ( = dans l'exemple 100€ /7 = 14,28€).

Donc les banques prêtent en tant que de besoins pour répondre aux demandes solvables et, éventuellement, après recours à une douzaines de moyens possibles de refinancement, s'adressent à la BCE.

La masse monétaire s'ajuste donc a la demande et la trésorerie en espèces sonnantes et trébuchantes de monnaie Banque Centrale également.

Partant de là et sur ces bases, explique moi donc comment un État pourrait bâtir et faire voter un budget ?

J'aime bien le

Ceci laisse un flou.. l'abondance de liquidités ne définit ni une politique de l'offre , ni une politique de la demande;

que faire des liquidités? tenter d'aider ou aider les entreprises à produire= en résumé et schématiquement c'est une politique de l'offre;

aider la population dans ces achats et dépenses.. en résumé et schématiquement c'est une politique de la demande;

Ne pas oublier que la liquidité c'est le besoin résiduel en monnaies banque centrale.

Schématiquement comme tu le dis :

+ La politique de l'offre vise à favoriser les entreprises/producteurs,vendeurs: baisse des charges dans leur ensemble (salaires - Taxes - impôts)

+ La politique de la demande vise au contraire à favoriser les acheteurs en augmentant leur pouvoir d'achat: accroissement des salaires, revenus sociaux/de transfert; baisse des impôts et taxes.

Dis moi, si la quantité de monnaie en circulation est multipliée par 10 mais que les revenus stagnent voire régressent, crois tu que la demande de biens de consommations et d'investissement sera accrue ?

Cdt
 
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