oui , mais avant de passer au financement du déficit, ce budget, donc ce déficit dot être validé par l'Europe..La souveraineté de la décision de ce déficit n'appartient plus à chaque pays, mais doit être validée par une institution qui fixe ses propres règles, qui s'imposent( entre autre les 3%)
au sujet de Tsipras,désolé, mais je n'ai pas la même conception que toi du libre arbitre; on a vu agir
la forme d'une dictature moderne; (certains philosophes pensent qu'une dictature éclairée est la meilleure solution pour le peuple)
La politique monétaire c'est la compétence de la BCE
Les règles communautaires dont ce fameux déficit maximal de 3% du PIB c'est du ressort de la Commission Européenne.
Sauf cas particulier comme la Grèce, la BCE n'a pas à s’immiscer dans le budget des États.
Rappelons que dans ce pays les armateurs multi milliardaires ne paient quasiment pas d'impôts; même chose pour l’Église Orthodoxe. Aucune construction neuve n'est terminée ce qui permet au propriétaire de ne pas payer de taxes foncières...........sans oublier la corruption (Cf jeux olympiques 2004).
Dans ce cas de pays en difficultés comme la Grèce la BCE réagit comme le ferait n'importe quelle banque.
Si tu sollicites ta banque alors que tu n'as aucune épargne et que tu es perpétuellement en découvert je peux t'assurer que ton banquier te demandera de revenir quand tu aura changé de comportement, assaini tes finances et aligné ton train de vie à tes revenus.
C'est ce qu'a voulu faire la BCE.
Le problème c'est que ce sont les moins fortunés qui en ressentent le plus les conséquences.
l'oeuf ou la poule: si je te donne une feuille blanche et que tu dois créer un budget, mais que je défini , impose et borne à l'avance l'un des principaux résultats ou conséquences de résultats , tu rédigeras le budget pour qu'il respecte cette contrainte, car sinon , on te demandera de refaire ta copie;
D'abord la masse monétaire ne se décrète pas.
Désormais le coefficient multiplicateur monétaire/du crédit ne sert plus (si en fonction des "fuites" = retraits espèces + réserves obligatoires, ce coefficient est de 7, ayant 100€ en "caisse + dépôt compte BCE" je peux prêter 700€).
L'on fonctionne à l'inverse c'est à dire avec le coefficient diviseur monétaire/du crédit qui amène le banquier à se demander "avec un nouveau crédit de 100€ il me faut combien en "monnaie banque centrale" en plus pour pouvoir assurer mes "fuites" ? ( = dans l'exemple 100€ /7 = 14,28€).
Donc les banques prêtent en tant que de besoins pour répondre aux demandes solvables et, éventuellement, après recours à une douzaines de moyens possibles de refinancement, s'adressent à la BCE.
La masse monétaire s'ajuste donc a la demande et la trésorerie en espèces sonnantes et trébuchantes de monnaie Banque Centrale également.
Partant de là et sur ces bases, explique moi donc comment un État pourrait bâtir et faire voter un budget ?
J'aime bien le
Ceci laisse un flou.. l'abondance de liquidités ne définit ni une politique de l'offre , ni une politique de la demande;
que faire des liquidités? tenter d'aider ou aider les entreprises à produire= en résumé et schématiquement c'est une politique de l'offre;
aider la population dans ces achats et dépenses.. en résumé et schématiquement c'est une politique de la demande;
Ne pas oublier que la liquidité c'est le besoin résiduel en monnaies banque centrale.
Schématiquement comme tu le dis :
+ La politique de l'offre vise à favoriser les entreprises/producteurs,vendeurs: baisse des charges dans leur ensemble (salaires - Taxes - impôts)
+ La politique de la demande vise au contraire à favoriser les acheteurs en augmentant leur pouvoir d'achat: accroissement des salaires, revenus sociaux/de transfert; baisse des impôts et taxes.
Dis moi, si la quantité de monnaie en circulation est multipliée par 10 mais que les revenus stagnent voire régressent, crois tu que la demande de biens de consommations et d'investissement sera accrue ?
Cdt