Journée boursière du mercredi 09 novembre 2016

Mercredi à la clôture, le CAC finira :


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Dans ce cas de pays en difficultés comme la Grèce la BCE réagit comme le ferait n'importe quelle banque.

Si tu sollicites ta banque alors que tu n'as aucune épargne et que tu es perpétuellement en découvert je peux t'assurer que ton banquier te demandera de revenir quand tu aura changé de comportement, assaini tes finances et aligné ton train de vie à tes revenus.

C'est ce qu'a voulu faire la BCE.

tout à fait d'accord , et justement les USA n'ont pas cette contrainte ( lié au rôle de la Fed et au rôle mondial du dollar) et avec le programme (on verra les actes) de Trump, les USA auront encore moins ce type de contraintes;
donc l'Europe ne joue pas dans la même cour;
Et Trump compte utiliser au maximum cette possibilité, c'est pourquoi je compte être plus liquide, ou immobilier que boursicoteur en ce moment;
 
Bonjour,

RAS par rapport à ta stratégie financière.

Pour résumer et clore cette parenthèse au sujet initial :

1) - Il y a une politique monétaire d'une part et une politique budgétaire d'autre part.

2) - La première est de la compétence de la BCE, autorité complètement indépendante, alors que la seconde, comme les autres règles communautaires, est de la compétence de la Commission Européenne.

3) - Les budgets nationaux sont bâtis par leurs gouvernements respectifs en fonction des besoins recensés.
Mais comme ces derniers sont énormes et nécessiteraient d'importantes ressources de financement non disponibles ces besoins (= les dépenses) font l'objet de choix politiques/économiques/sociaux (= arbitrages).

4) - En tant que constituant l'une des trois contreparties de la création monétaire à hauteur d'environ 10% (Cf. page 108), c'est un déficit budgétaire qui est source d'une augmentation de la masse monétaire et non pas une évolution de ladite masse monétaire ( qui est d'ailleurs un résultat/conséquence) qui oriente la constitution d'un budget national.

5) - Une politique BCE d'abondance de liquidités (= trésorerie) pour les banques favorise la demande de biens de consommations et d'investissements mais si cette liquidité est nécessaire elle n'est pas suffisante.

Par exemple la rachat d'actifs par la BCE (= quantitatif easing "QE") permet aux banques d'avoir des liquidités abondantes mais si elles restent stagnantes sur leur compte BCE elle ne servent à rien.

NB) - Actuellement ces liquidités des banques en dépôt à la BCE sont assorties d'une rémunération négative de 0,40%, précisément pour inciter les banques à les utiliser au maximum via des crédits à l'économie (= consommation et investissements =/= 85% de le création monétaire).

A ce stade elles font progresser la base monétaire (à laquelle s'appliquent les coefficients multiplicateurs/diviseurs monétaire/du crédit - Cf page 110) mais pas la masse monétaire.

Pour que cette dernière progresse il faut que ces liquidités soient détenues par les agents économiques non financiers (particuliers - entreprises.....).

Et pour ce faire il faut non seulement que ces derniers expriment des besoins de consommation et/ou d'investissements mais que leurs revenus soient également suffisants soit pour directement financer lesdits besoins soit pour constituer une demande solvable aux yeux des banques sollicitées.

Fin de parenthèse:)

Cdt
 
Bonjour,
nous étions effectivement éloignés du sujet initial, je suis d'accord quasi totalement avec ton résumé très clair;
Le seul point de divergence, qui mériterait sans doute un autre fil de discussion, et qui fait divergence entre nous au fil de cette échange , c'est le point 4 de ton résumé( divergence déjà révélée plus haut dans la discussion)

c'est un déficit budgétaire qui est source d'une augmentation de la masse monétaire et non pas une évolution de ladite masse monétaire ( qui est d'ailleurs un résultat/conséquence) qui oriente la constitution d'un budget national.

je ne dis pas que c 'est l'évolution de la masse monétaire qui dirige,(surtout en période de QE) mais que les conditions préalablement connues du coût de l'argent et de la gestion de la dette( conditions fixées par la BCE et les prêteurs) orientent les choix budgétaires;

L'élaboration du budget n'est pas la même dans l'hypothèse de taux bas ou de taux hauts, de liquidités abondantes ou restreintes:
Ainsi chacun s'accorde à penser , par exemple , en France, que des dépenses de sécurité importantes(tant en ressources humaines,matérielles et d'organisation) sont nécessaires;
Plusieurs questions se posent:
Comment financer ces dépenses? recettes supplémentaires, ou dette? ou un mixte?
Dans le cas le plus probable envisagé ,ce sera la dette en présentant un budget en déséquilibre;)

Mais dans ce cadre

-comment tenir les 3% demandés par l'Europe ? demander à sortir les dépenses de sécurité de la "poche" contrôlée par l'Europe;

- comment faire que le poids de cette dette complémentaire ne vienne pas obérer une éventuelle reprise de la croissance?

C'est là que la connaissance, à priori, et non a postériori, des conditions de l'octroi des liquidités et de la gestion à moyen et long terme de la dette ( donc la politique monétaire) valide ou invalide la rationalité de la proposition budgétaire envisagée;

La politique monétaire prend donc l'ascendant sur la politique budgétaire... désaisissant les politiques de leur pouvoir;

En Europe la BCE est à peu près indépendante, aux USA la FED est "dite" indépendante mais vu la direction appelée POMC de 12 membres dont 7 ( Board of govenors) sont nommés par le Président des USA, Trump aura les mains libres;

Comme je suis tout de même éloigné du sujet initial, si la discussion continue sur ce sujet, il faudrait, à mon avis ouvrir un autre fil sur le forum
 
Dernière modification:
Il me semble que le mieux serait d'ouvrir un autre fil par copier/coller de celui-ci à partir de la page 105 de façon à:

+ Ne pas dénaturer celui-ci car, depuis cette page, moietmoi fait cependant allusion au thème initial

+ Obtenir, dans ce nouveau post, un historique et une continuité dans les échanges.

Il pourrait être intitulé "Politique monétaire en zone euro et Politiques budgétaires des Etats concernés".

Cdt
 
La Bourse semble donc avoir déjà "digéré" Trump.

Mais quid quand il entrera réellement en fonctions ?

J'envisage sérieusement de réduire à zéro mon exposition aux marchés d'ici mi-janvier, jusqu'en mai/juin (après l'élection française)
 
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