Ne détournons pas le sujet
Le sujet, et sur environ 50 pages je crois, est la déchéance du prêteur.
Il est aisé de prendre 2 détails mineurs (enveloppes à retourner ou pas, et ici coût du crédit) pour les isoler de ce qui est le camp traité.
Sinon je crois vous avoir répondu ci-dessus, notamment ici sans me dérober:
C'est un emprunteur qui compare son prêt, dont il a quand même un peu circonscrit les contours
Et quant à ceci:
Je dis non, le coût du crédit est l'indicateur le plus mauvais de ceux qui existent et vous ne trouverez pas un banquier/financier/actuaire digne de ce nom pour dire le contraire.
ils devraient en informer au plus vite le Législateur, afin qu'il améliore la protection du consommateur grâce à l'information apportée.
Pour l'instant il faut bien faire avec ce qui existe, et ce qui sera sanctionné par la déchéance du prêteur c'est cette mauvaise information relative:
- au TEG
-au coût total du crédit.
Car ce qui vous échappe ici c'est qu'il y a un besoin vital pour le consommateur, être mis face à ce que le crédit va vraiment lui coûter.
J'ai vu des gens, si on s'en tient au seul taux nominal, et pourtant avec un peu d'études derrière eux, croire que le taux d'intérêt de 4%, ça voulait dire que le prêt leur coûterait 4 % au total sur l'ensemble de sa durée, de15 ou 20 ans!
Donc si le coût du crédit ressort à 100 000 € sur un prêt de 200 000 €, l'emprunteur peut quand même se dire que ce qu'il achète à la banque lui coûte 300 000 €.
Information assez basique, certes, mais néanmoins nécessaire. Et que le TEG n'apporte pas.
Comme quand il achète une automobile dont on lui dit qu'elle coûte 20 000 €, il sait quel est le prix payé. Alors après, on peut se dire oui, mais que lui coûtera l'essence, l'assurance etc? Avait-il intérêt à acheter cette auto? Mais c'est un autre débat.
C'est peut être imparfait, je veux bien, mais si vous acceptez de prendre la réalité comme elle est, c'est mieux que rien pour un profane, qui n'est pas analyste financier. Nous en sommes à plus d e100 pages sur les TEG qui sont...sans qu'il y ait eu encore un consensus entre les 'sachants' (ceux en activité dans des banques ont du reste quitté précocement le débat), alors le profane, là, il est carrément largué!
Et cela permet à un acquéreur de bien immobilier de comprendre que son achat a un coût bien plus important qu'il ne le croit, d'autant qu'il faut y ajouter frais de mutation et éventuelle commission de l'agent immobilier, soit autour de 15 % du prix du bien.
C'est la lourdeur de cet engagement, au demeurant, le plus important de toute une vie, qui justifie cette protection du consommateur.