Les TEG sont inexactement affichés

Face à vos nombreuses réponses :( je continue mon monologue:cry:

L'acte de prêt mentionne bien un paragraphe "AFFECTATION HYPOTHECAIRE" que j'ai reprise texto plus haut, mais concernant le PDPD, il n'est même pas fait illusion.
 
Demandez donc une fiche de renseignements hypothécaires qui pour un coût modique (12 ou 15 € environ)vous renseignera, sinon vous pouvez aussi consulter la minute chez le notaire (et par là vérifier les annexes).
 
L'acte de prêt mentionne bien un paragraphe "AFFECTATION HYPOTHECAIRE" que j'ai reprise texto plus haut, mais concernant le PDPD, il n'est même pas fait illusion.
lapsus approprié. ;)
Oui, votre acte est un tissu d'énormités, tout y est anormal.
 
L'acte de prêt mentionne bien un paragraphe "AFFECTATION HYPOTHECAIRE" que j'ai reprise texto plus haut, mais concernant le PDPD, il n'est même pas fait illusion.
lapsus approprié. ;)
Oui, votre acte est un tissu d'énormités, tout y est anormal.Mais là ça ne concerne que la banque, vous n'auriez pas dû la rembourser. :devilish:

Je pensais qu'il y avait ailleurs ce PDPD...
 
A Aristide

Je viens de préparer un courrier pour mon notaire et j'aurai souhaité avoir ton avis, sachant que j'ai repris tes commentaires et ceux d'Elaphus.
 
A Aristide

Je viens de préparer un courrier pour mon notaire et j'aurai souhaité avoir ton avis, sachant que j'ai repris tes commentaires et ceux d'Elaphus.
Bonjour,

Ben oui, si tu veux.
Mais il est où ton courrier.

NB) - Je vais être beaucop absent jusqu'au mercredi 01/07.
A+
 
Lettre recommandée avec A/R



Maître,





Le 23 juin 1998, j’ai acquis avec votre concours un bien immobilier sis ....

Pour réaliser cet achat ma banque m’a consenti le même jour, un prêt d’un montant de 540 000,00 francs.

Suite à un litige qui m’oppose à ma banque depuis 2005, concernant la valeur du TEG, l’analyste financier que j’ai mandaté pour vérifier l’exactitude du taux, m’a demandé que je lui communique le TEG figurant dans l’acte de prêt. N’ayant jamais reçu cet acte, j’ai donc appelé votre étude pour que l’on me communique cette information.

Il m’a été donné par téléphone un TEG de 5.612%, taux qui a été écarté par la banque en procédure d’instance. Ma banque a toujours affirmé que ce taux ne figurait pas dans l’acte, et que cela faussait le résultat de l’analyse. J’ai donc été débouté en première instance.

En appel, sur la demande de mon avocat, j’ai demandé à votre collaboratrice qu’elle me communique copie de l’acte de prêt pour apporter la preuve irréfutable devant les juges du taux de 5.612%.

J’ai reçu copie de cet acte dans un courrier daté du 9 septembre 2008.

A ma grande surprise, le TEG de 5.612% qui m’avait été donné par téléphone par votre collaboratrice, n’est tout simplement pas celui figurant dans l’acte de prêt régularisé le 23 juin 1998, puisqu’il est mentionné un TEG de 5.482%.

La Cour d’appel de Pau vient de me débouter en faisant application de la prescription quinquennale, le point de départ étant la signature du contrat. Pour les magistrats, j’avais tous les éléments en ma possession au jour de la signature pour pouvoir dénoncer le contrat dans les temps.

Or, le contrat de prêt m’a été remis par voie postale sur ma demande expresse en septembre 2008 dans le cadre de cette procédure.


Aujourd’hui, je me pose plusieurs questions :


- Pourquoi l’acte de prêt, ne m’a t-il pas été remis en même temps que le titre de propriété fin d’année 1998, ce qui m’aurait permis effectivement de déceler plus tôt l’erreur affectant le TEG ?

- Pourquoi votre collaboratrice m’a communiqué par téléphone un TEG autre, que celui mentionné dans l’acte de prêt régularisé ?

- Enfin, est-ce pour cacher les nombreuses erreurs dans le contrat de prêt que la copie de cet acte ne m’a pas été remise ?

Dans tous les cas, je vous laisse le soin de lister les erreurs contenues dans l’acte. L’erreur la plus frappante se trouve page 2 de la convention et concerne le montant total du prêt :

«CENT CENT QUARANTE MILLE FRANCS» écrit en toutes lettres

c'est-à-dire 100 fois 140 000,00 francs soit 14 000 000,00 MILLIONS DE FRANCS.


La rédaction d’un acte notarié est soumise à un formalisme rigoureux compte tenu du fait qu’un tel acte vaut titre exécutoire.

La jurisprudence applique avec la plus grande rigueur les textes qui encadrent la rédaction des actes notariés.

Les conditions de validité d’un acte notarié sont régies par les articles 1317 et suivants du Code civil et par les dispositions du décret du 26 novembre 1971.


L’article 1318 du Code civil

« L'acte qui n'est point authentique par l'incompétence ou l'incapacité de l'officier, ou par un défaut de forme, vaut comme écriture privée, s'il a été signé des parties. »


L’article 1325 du Code civil

« Les actes sous seing privé qui contiennent des conventions synallagmatiques ne sont valables qu'autant qu'ils ont été faits en autant d'originaux qu'il y a de parties ayant un intérêt distinct.
Chaque original doit contenir la mention du nombre des originaux qui en ont été faits. »



L’acte de prêt n’a de toute évidence pas été rédigé dans le respect du formalisme prescrit par les dispositions du décret du 26 novembre 1971.

Je suis donc déterminé à demander la nullité de l’acte de prêt.


L’article 1304 du Code civil

« Dans tous les cas où l'action en nullité ou en rescision d'une convention n'est pas limitée à un moindre temps par une loi particulière, cette action dure cinq ans. Ce temps ne court dans le cas de violence que du jour où elle a cessé ; dans le cas d'erreur ou de dol, du jour où ils ont été découverts. »
C’est bien après avoir reçu le contrat de prêt en septembre 2008 que j’ai eu connaissance des erreurs entachant la convention.

Il n’en reste pas moins, que la non mise à disposition de l’acte de prêt dans des délais raisonnables m’a été préjudiciable quant à la défense de mes intérêts.

Je souhaiterai connaître votre avis avant de demander au juge de prononcer la nullité du contrat de prêt pour toutes les raisons que je viens de soulever.

Dans l’attente de vous relire,


Veuillez, agréer, Maître, mes sincères salutations.
 
Dernière modification:
Lettre recommandée avec A/R


Aujourd’hui, je me pose plusieurs questions :


- Pourquoi l’acte de prêt, ne m’a t-il pas été remis en même temps que le titre de propriété fin d’année 1998, ce qui m’aurait permis effectivement de déceler plus tôt l’erreur affectant le TEG ?

Les garanties étant un privilège de prêteur de deniers (PPD) à hauteur de ..F et hypothèque à hauteur de......F,du fait du PPD, je pensais que l'acte de vente et l'acte de prêt étaient fondus dans un seul et meme acte. Qu'en est-il ?

- Pourquoi votre collaboratrice m’a communiqué par téléphone un TEG autre, que celui mentionné dans l’acte de prêt régularisé ?

Je vous demande de bien vouloir me fournir le détail de votre calcul du TEG dans cet acte



«CENT CENT QUARANTE MILLE FRANCS» écrit en toutes lettres

c'est-à-dire 100 fois 140 000,00 francs soit 14 000 000,00 MILLIONS DE FRANCS
Je ne pense pas que cette grossière erreur frappe serait interprétable comme celà
.
OK, je ne suis pas juriste mais ta lettre me paraît globalement bien.

Voir cependant trois remarques/suggestions dans le texte

Par ailleurs, je suppose que tu sais qu'il t'es possible de demander des renseignemnts ou de te plaindre à la Chambre Départementale des Notaires de ton Département.
A+
 
OK, je ne suis pas juriste mais ta lettre me paraît globalement bien.


"Les garanties étant un privilège de prêteur de deniers (PPD) à hauteur de ..F et hypothèque à hauteur de......F,du fait du PPD, je pensais que l'acte de vente et l'acte de prêt étaient fondus dans un seul et meme acte. Qu'en est-il ?"

Il y a 2 actes : - l'acte vente et l'acte de prêt. C'est 2 documents bien distinct. Sur l'acte de prêt n'apparait pas vraiment le PPD. J'avais recopié le paragraphe un peu plus haut sur la demande de Elaphus. C'est pas très compréhensible. Le montant garantie par le PPD n'apparait même pas.

Il n'y aucun calcul juste! car même l'analyste n'a pas intégré les frais d'assurances incendie. Il ne me les avait pas demandé ! je ne pouvais pas savoir. Sauf, que maintenant je sais mais c'est un peu tard.

"Je ne pense pas que cette grossière erreur frappe serait interprétable comme celà"

Oui mais cela dénote que le contrat a été réalisé à la légère et cela n'est pas vraiment sérieux de la part d'un notaire. Et puis m'envoyer l'acte de prêt 10 ans plus tard parce que je le réclame c'est aussi un peu fort. Et toutes les autres coquilles qui sont présentes. Comme le faisait remarquer Elaphus, il ne me l'on peut être pas envoyé parce qu'ils avaient honte de me le montrer !

Dans tous les cas, j'aurai eu l'acte en même temps que l'acte de vente j'aurai pu agir plus rapidement contre ma banque.


"Par ailleurs, je suppose que tu sais qu'il t'es possible de demander des renseignemnts ou de te plaindre à la Chambre Départementale des Notaires de ton Département."

Oui, j'ai pris RDV pour début juillet. Je vous relaterai la suite.
 
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