Je suis stressé pour un prêt

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
Mais vous réfutez chaque argument, convaincu d être dans le vrai.
Il peut réfuter tout ce qu'il veut, cela na change pas grand chose à la réalité, qui reste intacte !!

Je ne sais pas trop ce que vous attendez de ce forum du coup...
Mon père dcd au siècle écoulé avait cette expression :
Ce n'est pas aux vieux singes que l'on apprend à faire la grimace !! (et au fil du temps, je suis devenu ce vieux singe ...)
 
Hum !!
Sur la forme, même avec un diplôme US j'imagine la tête d'un DRH à la lecture d'un CV ainsi rédigé ?
Alors il se trouve que dans notre processus de recrutement, ce dernier se trouvait réparti sur plusieurs niveaux :

une première sélection de base, pour distinguer,
- primo, les candidatures dans la cible (avec une subdivision entre sur-qualifié et ressenti comme sous-qualifié)
- secundo, les candidatures hors cible, mais acceptables
- tertio, les candidatures qui ne respectent pas les critères ci-dessus
Cette sélection de base se trouvait effectuée par une collaboratrice ....

une seconde sélection à laquelle je participais, qui consistait à obtenir une short list de 10 candidatures, sachant que 3 autres personnes (dont le futur responsable hiérarchique du candidat qui se retenu) se livraient à cette étape ; l'objectif est de classer les candidats de chacun dans un ordre croissant d'adaptation au poste ...

une dernière sélection qui conduit les sélectionneurs à se rencontrer, et à décider par consensus quelles sera la short list des 5 (ou 6 pas davantage) candidats qui seront reçus, avec une formule adaptée pour que cela fasse le moins possible jury de tribunal ....

Sur le fond, il serait intéressant de savoir quel est le niveau hiérarchique du "décideur BNP" qui "propose un prêt illimité".
Je ne serais pas surpris que, le dossier arrivant ensuite au niveau supérieur, il y ait quelques déconvenues.
Pour moi, un prêt présente toujours une limite, même si cette limite se trouve être particulièrement haute ....
Ou alors, il faut admettre sur tous les services des risques de cet établissement bancaire ne servent à rien ....

Car entre "proposer" un prêt de 180.000€ et émettre une offre de prêt en bonne et due forme il y a de la marge.
Cdt
Oui, ce n'est pas tout à fait pareil ...

Mais on va considérer qu'il s'agissait d'un test .... ou bien d'un cas d'école :cool:
 
Dernière modification:
cette discussion me rappelle un vieux proverbe :" il n'est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre"....:ange:
 
Et comme indiqué encore une fois là haut je compte enfaite rester aux Etats-Unis.

Ben non, comme indiqué dans votre premier message, vous écrivez:

Est-ce que ce diplome américain va me permettre d'avoir des portes ouvertes lors de mon retour en France? ( sachant que je serai bilingue)

Franchement je ne sens pas chez vous les capacités pour suivre des études aux Êtats Unis avec autant de questions et vos contradictions.

Avez vous une offre de prêt par écrit de la banque?
 
Hello Isolt (que fait Tristan? private joke:biggrin:)
cf ci-joint le supplément des Echos de jeudi.
Je vous recommande en particulier la page 8 ... mais aussi cf votre fournisseur en dernière page.
C'est pas l'Amérique :D mais bon ça donne des idées
Moi j'en ai fini avec vous: le forum vous aura prévenu.
Choisissez bien.
NB: il y a une file de forum sur le surendettement mais vous verrez ça + tard
 

Pièces jointes

  • Extrait supplt_Les Echos_210219.pdf
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Bonjour tout le monde

Alors je me présente.
Etudiant en terminale, je suis accepté dans une université americaine après une séléction. Comment vous-dires, je suis très intrigué, motivé. Cette proposition m'a énormément donné confiance en moi et mes capacités et je veux absolument la saisir. Vient le problème suivant : L'école coûte 70 000 euros / an mais j'ai réussis à avoir une bourse qui me donne une année à 30 000 euros à peu près. Disons que j'ai fais le tour des banques, appart BNP PARIBAS aucune autre banque me propose un prêt illimité. Ca me fait de plus en plus stresser, dois-je saisir cette occasion pour avoir un bachelor en business ( commerce) à la fin? Ou dois je laisser cette proposition? Est-ce que ce diplome américain va me permettre d'avoir des portes ouvertes lors de mon retour en France? ( sachant que je serai bilingue)
Dois je emprunter ces 180 000 euros que BNP me propose? Je suis très stréssé
Bonjour @Isolt,
devant l'avalanche de posts dans cette discussion, j'ai cédé à ma curiosité et j'avoue qu'après l'avoir parcourue, je comprends un peu mieux l'intérêt que vous avez su susciter.
Tout d'abord, je suis très attaché à l'orthographe mais comme je fais régulièrement des fautes moi-même (souvent grossières par inattention), j'aurais plus d'indulgence que certains à ce sujet. Il n'est pas inutile de rappeler que si "l'orthographe est une politesse" c'est aussi "la science des ânes".
Mais un lycéen en terminale qui parle couramment trois langues et qui ambitionne d'en posséder une quatrième, ne peut laisser totalement indifférent .
Ensuite, je tiens à vous féliciter pour le titre de votre discussion qui montre que vous avez déjà un sens du marketing bien compris.
Vos réponses démontrent également un caractère volontaire qui mérite d'être souligné.
Mais est-ce que cela suffit ?
Venons-en aux critiques: vous avez un handicap de départ: celui d'avoir des parents un peu fortunés. Je pense que si ce n'était pas le cas, votre choix serait déjà fait: jamais vous n'auriez songé à prendre un risque aussi insensé.
Du point de vue des études, je pense que la France est un pays assez formidable. D'une façon générale, le travail et le talent des élèves peuvent trouver à s'exprimer sans qu'intervienne systématiquement la fortune des parents: c'est la notion d'égalité des chances, même si cette égalité n'est pas parfaite.
Je souscris pleinement à l'avis exprimé selon lequel le diplôme est nécessaire, oh combien, mais pas suffisant.
Deux diplômés de la même grande école peuvent avoir des carrières très différentes.
Je vais vous citer deux exemples proches de moi. Le premier a commencé avec un BTS commercial (études gratuites); il a fait une carrière remarquable pour terminer directeur commercial France avec un très bon salaire de milieu et fin de carrière.
Le second, plus jeune, diplômé d'une grande école d'ingénieur française dans le domaine des systèmes d'information - études gratuites hormis des frais d'inscription modiques (les frais de logement, nourriture...etc restant à sa charge) . Spécialisé dans un domaine à la pointe de l'ingénierie informatique, il a, dès le début de carrière, été approché par une société américaine.
Non seulement le diplôme que vous pourriez obtenir aux USA n'est pas une garantie de carrière en France comme cela a été déjà dit (et démontré par les exemples que vous avez rapportés vous-même) mais encore, dans le domaine commercial notamment, il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme prestigieux pour réussir et enfin un diplômé français dans un domaine recherché n'a rien à envier à un diplômé américain.
Pourquoi dans ces conditions vouloir absolument dépenser une telle somme ?
Pourquoi ne pas utiliser tous vos atouts pour vous battre en France et obtenir d'entrer dans l'école que vous convoitez.
 
Venons-en aux critiques : vous avez un handicap de départ : celui d'avoir des parents un peu fortunés.
Je pense que si ce n'était pas le cas, votre choix serait déjà fait : jamais vous n'auriez songé à prendre un risque aussi insensé.
C'est effectivement paradoxal, mais le fait de pouvoir d'une façon ou d'une autre pouvoir mobiliser dans les 200 KE, devient un handicap, puis pratiquement n'importe quoi devient possible, sans qu'il soit besoin de discerner, si c'est approprié ou non ....

Du point de vue des études, je pense que la France est un pays assez formidable.
D'une façon générale, le travail et le talent des élèves peuvent trouver à s'exprimer sans qu'intervienne systématiquement la fortune des parents : c'est la notion d'égalité des chances, même si cette égalité n'est pas parfaite.
Alors maintenant, si l'on reprend la scolarité de nos propres enfants, nous leur avons laissé prendre la filière de leur choix, même si bien entendu, nous en avons discuté dans le cercle familial .....

Je souscris pleinement à l'avis exprimé selon lequel le diplôme est nécessaire, oh combien, mais pas suffisant.
Bien entendu qu'être diplômé (par rapport à un non-diplômé sera largement préférable, et cela surtout en début de carrière ; après, le diplôme de formation initiale, il devient de moins en moins une nécessité, puisque vous pourrez ensuite démontrer quelle utilisation vous en aurez faite ....

Pour illustration, j'ai passé la dernière partie de ma carrière dans un environnement anglo-saxon, où il est de tradition de mettre une étiquette à la porte d'un bureau, et où il est de coutume de mettre un encadré d'une distinction ou d'un diplôme accrochée au mur de son lieu de travail (c'est comme ça chez les anglo-saxons ...

Et je dois bien avouer que, personnellement, je n'avais pas ressenti le besoin de céder à cette tradition, jusqu'au jour où, à l'occasion d'une réunion entre collègues d'encadrement, certain m'ont fait la remarque ; mais Chris, tu n'as donc pas de diplôme ??
Bien qu'interloqué, cela m'aura fait éclater de rire, et j'ai ensuite répliqué par une pirouette, en disant non, j'ai juste été appelé un week-end pour rencontrer l'Amiral (on va l'appeler Machin, même si cela commence par un F ....comme Fastoche), je lui ai fait une bise sur le front devant l'auditeur, et il m'a ensuite embauché ....

Certains auront rigolé, mais d'autres non (le flegme britannique, sans doute ....)

Alors à ceux là, je leur ait une copie de mon CV (assortie d'une copie de l'un de mes diplômes) auquel ils n'auront rien compris (par exemple le CAAE de l'IAE de Paris - un DESS de l'époque) mais pour un anglophone, c'est du javanais et c'est donc incompréhensible ....

Alors ensuite, si vous lui indiquez à quoi cela correspond dans le modèle anglo-saxon, ils vous présentent leurs félicitations ....mais c'est ainsi ...

Deux diplômés de la même grande école peuvent avoir des carrières très différentes.
Je vais vous citer deux exemples proches de moi. Le premier a commencé avec un BTS commercial (études gratuites) ; il a fait une carrière remarquable pour terminer directeur commercial France avec un très bon salaire de milieu et fin de carrière.
Comme quoi, un bac + 2, bien utilisé, cela aura permis de grimper dans une hiérarchie ....

Le second, plus jeune, diplômé d'une grande école d'ingénieur française dans le domaine des systèmes d'information - études gratuites hormis des frais d'inscription modiques (les frais de logement, nourriture...etc restant à sa charge) . Spécialisé dans un domaine à la pointe de l'ingénierie informatique, il a, dès le début de carrière, été approché par une société américaine.
Une autre façon de progresser, mais par une recherche et un recrutement externes ....

Non seulement le diplôme que vous pourriez obtenir aux USA n'est pas une garantie de carrière en France comme cela a été déjà dit (et démontré par les exemples que vous avez rapportés vous-même) mais encore, dans le domaine commercial notamment, il n'est pas nécessaire d'avoir un diplôme prestigieux pour réussir et enfin un diplômé français dans un domaine recherché n'a rien à envier à un diplômé américain.
Oui, mais ....
Encore faut-il accepter ce que vous énoncez-là !!

Pourquoi dans ces conditions vouloir absolument dépenser une telle somme ?
Pourquoi ne pas utiliser tous vos atouts pour vous battre en France et obtenir d'entrer dans l'école que vous convoitez.
Première question ?
Il ne dépense rien, car sans ses parents, il ne financerait rien (ou pas suffisamment ce qui clôt alors la question)
Mais comme papa et maman sont disposés à banquer ; pourquoi donc aller chercher ailleurs ?

Seconde question : il ne vous croira pas, puisqu'il considère que le système éducatif n'est pas respectueux de la personne humaine, alors que j'ai eu de nombreuses occasions de constater que des personnes venant de l'étranger (lorsqu'elles réalisent l'attrait et la chance de suivre une scolarité en France) y réussissent fort bien ; j'ai des cantines d'exemples, mais ce serait un peu fastidieux pour les lecteurs ....

Il préfère donc bénéficier d'un cadeau, obtenir une belle petite affiche réglée par les deniers de ses parents, dont il remboursera peut-être (mais bien plus tard), une certaine partie s'il en acquiert les moyens ....
 
Dernière modification:
Etonnante discussion....:)
Dans un autre fil, je faisais allusion au coût d'une protection de santé au Canada.
Voici maintenant un exemple du coût des études aux USA qui, même si ce n'est pas la moins chère des universités, nécessite un gros budget.

On la voit, maintenant, la société dans laquelle on vit? Et celle qui se profilerait si on adoptait un système anglo-saxon avec moins d'impôts, puisque ces impôts qu'on paie en France ne servent à rien?

Du point de vue des études, je pense que la France est un pays assez formidable. D'une façon générale, le travail et le talent des élèves peuvent trouver à s'exprimer sans qu'intervienne systématiquement la fortune des parents: c'est la notion d'égalité des chances, même si cette égalité n'est pas parfaite.
....un diplômé français dans un domaine recherché n'a rien à envier à un diplômé américain. ...
Ce serait bien qu'on en prenne tous conscience comme vous le faites agra07, avant d'accuser systématiquement que l'Etat est trop interventionniste dans trop de domaines et que nos impôts sont trop élevés par rapport à la qualité du service rendu.

Beaucoup de choses seraient encore à améliorer en France, car je reste persuadé qu'ils ne sont pas utilisés de manière optimale, mais ne jettons pas le bébé avec l'eau du bain.

Bon, c'était ma remarque désagréable du jour....;)
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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