defiscaliser et optimiser 100 ke revenus par an

ca y est on m'a fait une proposition pour un investissement en girardin locatif
il s'aggit d'un appartement T2 à noumea vendu 218000 euros de 55m2. Avec un loyer prevu de 800 euros par mois.
La defiscalisation s'eleve a 57640 euros sur 5 ans.

je trouve cela trop cher et trop risqué. J'ai appris également que a noumea les frais de notaire sont plus élevés qu'en metropole. de l'ordre de 10%
ce qui fait que a la revent, si je veux recuperer 218000 euros, il me faut quelqu'un me l'achete 240000 euros.
pour un appart de 55m2 cela me semble quand meme inaccessible.
c'est vrai que en nouvelle caledonie il n'y a pas de TF,mais cet argument reste modeste.

je pense que je vais plutot regarder quelque chose en girardin industriel. (maispas n'importe quoi). et peut etre investir dans l'ancien a toulouse, ce qui semble plus rentable et moins risqué.

qu'en pensez vous?
 
alors quelques exemples pour comparer : T3 à nouméa de 65m2+3m2 de balcon+25m2 de varangue (soit 80m2 de défisc tout de même), à 240k€ frais de notaires inclus, pour 1150€ de loyer...
sur mayotte,un T2 de 48m2+10m2 de varangue pour 180k€ notaire inclus et 650€ de loyer...
si vous le faites en nouvelle girardin, vous achetez 60% du prix, donc difficile de perdre de l'argent à la revente. Le tout étant de bien acheter au départ (prix, emplacement,qualité,facilité de location...)
 
et dans de l'ancien sur lille, dans ces prix (envionr 250k€ tout compris), pas de défisc mais 2000€ de loyer/mois...
 
C'est clair c'est très cher ce que l'on vous a présenté, j'ai des petites villas T4, 117m² défiscalisables livrables cette année à 260 000 TTC (quasi le même prix avec 2 fois plus de défisc ).
Sinon pour le girardin industriel c'est une bonne option surtout que votre situation fiscale risque de se modifier si j'ai bien compris, choisissez des matériels dans des secteurs porteur pour éviter une défaillance de locataire qui pourrait entrainer une requalification fiscale; j'avoue avoir un faible pour des produits photovoltaiques bien monté pour la garantie qu'offre le bail EDF qui vient réduire à son maximum le risque.
 
aciide 31,

êtes-vous allé voir sur le site média santé et avez-vous lu les lettres de conseil en gestion de patrimoine ? Juste pour vous informer et avoir un autre point de vue sur la gestion de patrimoine du médecin libéral...méfiez-vous de tout ce qui est défiscalisation mais c'est juste mon avis

tapez également sur google "apollonia" fameuse arnaque immo où des centaines de médecins et autres pro lib ont cru faire de belles opérations en défisc....avec le résultat que vous découvrirez vous-même...et encore ne s'agit-il pas là que du gros arbre cachant la forêt...
 
Petit rappel en droits des sociétés, rien que pour Buffeto, à l’heure de l’apéro ;).

Article 221-1 et suivants du Code de commerce
Les associés en nom collectif ont tous la qualité de commerçant et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.
Les créanciers de la société ne peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre un associé, qu'après avoir vainement mis en demeure la société par acte extrajudiciaire.


Dans une SARL ni les associés, ni le gérant n’ont la qualité de commerçant.

En conclusion :
Si un médecin ne peut pas être commerçant (cf. règles de déontologie), il ne peut pas être associé d’une SNC.

j'ai interrogé à ce sujet la société avec qui je travaille pour le GI voici la réponse : "Monsieur,



Il existe en effet une incompatibilité de principe des professions médicales exercées sous le statut libéral et la qualité de commerçant résultant du statut d’associé de SNC acquis en participant à nos opérations d’investissement réalisées dans le cadre de la loi Girardin industrielle.



Cependant, nous vous précisons qu’un médecin peut demander une autorisation exceptionnelle au conseil de l’ordre pour devenir associé de SNC dans ce cadre précis compte tenu du caractère purement patrimonial de l’opération.



En pratique, cette situation existe déjà et nous vous confirmons que le conseil de l’ordre autorise ces statuts d’associé lorsque la demande est effectuée puisque cela ne limite pas l’indépendance, la dignité ni le caractère libéral de la profession.



Dans le cas où vous souhaiteriez obtenir un document écrit, nous vous suggérons donc de demander cette autorisation exceptionnelle. Sachant qu’il est désormais d’usage pour les médecins de ne pas la demander lorsqu’il s’agit de simples investissements en loi Girardin industrielle.



Nous vous prévenons néanmoins qu’au vu du nombre de demandes reçues, le conseil de l’ordre peut ne pas être en mesure de vous répondre. Auquel cas, nous vous suggérons d’accompagner votre demande écrite d’un appel téléphonique.



Dans tous les cas, une souscription via le conjoint est souvent la plus simple et permet de passer outre toute demande écrite d’investissement en SNC.



Restant à votre entière disposition pour vous apporter tous compléments d’information sur ce sujet, nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations les plus distinguées"

qu'en penses tu Vanille ?
 
Le Code de la santé publique n’interdit pas expressément aux médecins d’être commerçants http://www.legifrance.gouv.fr/affic...Texte=LEGITEXT000006072665&dateTexte=20100222... et le Code de commerce ne précise pas que les commerçants ne peuvent pas être médecins. ;)

Si le Conseil de l’ordre n’y voit aucune objection, tout va pour le mieux.

Moi, ce qui m’inquiète plus, c’est la responsabilité indéfinie et solidaire des membres de la SNC. Il est possible d’y déroger statutairement mais cette dérogation n’est valable qu’entre associés… pas à l’égard des tiers.

Dans les livres de droit, on précise que la SNC est la société de la confiance ; cela veut tout dire… ;)
 
Le montant des opérations en GI est d'ailleurs plafonné pour limiter la casse. Mais il me parait tout de même important d'investir des opérations que l'on peut, au pire des cas, supporter en totalité...
 
Le montant des opérations en GI est d'ailleurs plafonné pour limiter la casse.
C’est cela que je ne comprends pas juridiquement. Comment les membres de la SNC peuvent-ils échapper à la responsabilité indéfinie et solidaire ?
Même si, en vertu d’une convention entre associés, le risque pris par certains est limité, cette convention n’étant pas opposable aux tiers, cela suppose que les associés qui ne sont pas "protégés" par cette convention soient très solvables. Non ?
 
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