grand débat national

quels sont selon vous les impots qu'il faut baisser en priorité

  • l'IR

    Votes: 14 31,8%
  • la TVA

    Votes: 8 18,2%
  • la CSG

    Votes: 21 47,7%
  • l'IFI

    Votes: 2 4,5%
  • TOUS

    Votes: 7 15,9%
  • oh non , pitié Buffeto pas un sondage par jour

    Votes: 3 6,8%
  • s'en fout car est résident monégasque ...

    Votes: 3 6,8%

  • Total de votants
    44
  • Sondage fermé .
- secundo, et même s'il s'agissait de mon propre cas, ce n'est pas parce que vous exposez des chiffres personnels, que je devrais me sentir obligé de vous imiter
Ce ne sont pas les chiffres de ma situation, ce sont les chiffres disponibles sur le simulateur fourni par ma mairie.
Vous auriez pu faire la même démarche.
 
Mais non, je ne suis pas d'accord avec ça....:LOL::ange:
En fait, je crois que nous sommes plus d'accord que vous ne le pensez. Nous avons le même objectif.
Il devait donc être possible que vous mettre d'accord, après les gommages superficiels qui peuvent vous séparer ....

Mais les moyens pour y arriver sont différents. Voilà ce qui nous sépare.
C'est un peu pour cela que dans mon document d'étude de l'ensemble de ces sujets, j'ai prévu plusieurs niveaux de réflexion :
- primo, un recueil objectif des constats que l'on peut faire sur le thème proposé
- secundo, une détection des points de difficultés qui posent problème
- ensuite, un lot de propositions qui me paraissent pertinentes et utiles
- et enfin, un classement prioritaire sur l'urgence d'étudier et mettre en oeuvre ces propositions, quoi qu'elles deviennent ...

Et je le fais sur tous les thèmes évoqués, même si parfois, j'ai quelque mal à le formuler de façon suffisamment précise ...

Comme je l'ai expliqué dans mes posts précédents, les coupes budgétaires qui sont (et seront) pratiquées sont aveugles et pénalisantes.
Les projets engagés, quand ils arrivent à leur terme, ne sont pas décidés de manière collégiale avec les responsables de terrain : un gâchis d'argent qui ne sert à personne et qui crée des frustrations.
Et c'est bien cela qui, lorsque c'est relevé par un organisme de contrôle ou de constatation comme la Cour des Comptes, devrait provoquer pour le moins une réflexion, et de façon plus ambitieuse, un plan d'action pour y remédier ...
Mais il se trouve que la Cour des Comptes (pour ne citer qu'elle) ne dispose pas de moyens contraignants ...
Et cela fait des lustres que cela dure ...

Voilà mon point de vue. Je suis pour une réforme de l'hôpital public contrairement à ce que vous pensez car je constate les dysfonctionnements tous les jours.
Mais depuis quand les gouvernants écoutent les gens de terrain, fussent-ils à de hautes responsabilités ?
C'est bien cela le problème, mais peut-être aussi nos gouvernants n'ont-ils pas les mêmes objectifs ...

Pour le reste, je ne peux pas me prononcer.
Bien malin celui qui propose des réformes sans avoir mis le pied dans l'institution à réformer.
Et cela se vérifie presque partout !!
 
repousser ce qu'il est nécessaire de faire ne le rend que plus douloureux pour la suite ..
je ne suis pas contre toute réforme, et je ne nie pas que pour le bien commun, il faudrait des réformes, mais ces réformes sont elles prévues pour le bien commun?
La méthode que j'ai décrite me semble garantir le bien commun: optimisation des coûts internes, des coûts de production , des structures de production, mais garanties que le service rendu soit à minima le même pour un même engagement citoyen;
Un exemple: les retraites: indépendamment d'un jugement sur les futures retraites à points; qui peut nier les énormes gains de productivité en unissant les régimes et en ayant un calcul simple et rationnel;
Préparons donc une réforme et présentons un tableau pour tel ou tel citoyen qui prend sa retraite en 2028(par exemple) : voilà à ce quoi il aurait droit avec le système actuel; voilà à ce qu il aurait droit avec le système futur; à minima la même chose, voire une amélioration puisqu'il y aurait eu des milliards d'économisés dans la "production" et gestion du système; Qui pourrait être contre?
A moins que le mot réforme, ne soit un paravent pour masquer: vous allez toucher moins... qui pourrait être pour?
 
Ce ne sont pas les chiffres de ma situation, ce sont les chiffres disponibles sur le simulateur fourni par ma mairie.
Vous auriez pu faire la même démarche.
Alors primo, il aurait fallu que j'en ressente le besoin, et ce n'est pas du tout le cas ; ensuite et pendant plusieurs décennies, j'ai toujours su et constaté que ma situation n'était pas classique ....

Enfin, prendre rendez-vous avec les autorités municipales, dans une ville qui comporte 35.000 électeurs inscrits ...

Comment dire ? je connais le maire de la ville ou je réside, et nous avons parfois dialogué ensemble de façon relativement impromptue ....

Par contre, prendre un rendez-vous sur ce sujet (ou sur un autre d'ailleurs ...!!)

La dernière fois que je l'ai rencontré (sérieusement s'entend ...) c'était à propos de la mise en place du système de stationnement sur l'espace public, avec l'installation de nouveaux horodateurs, et la sous-traitance d'une milice de contrôle ....

Pour obtenir cet entretien, et après avoir adressé une dossier circonstancié sur le sujet, ce rendez-vous aura été reporté 5 fois, à raison d'une semaine à 10 jours d'intervalle ....

Très occupé le maire, et pourtant notre entretien n'aura duré que 25 minutes (hors temps d'attente à me trouver reçu ....)
 
Un exemple: les retraites : indépendamment d'un jugement sur les futures retraites à points; qui peut nier les énormes gains de productivité en unissant les régimes et en ayant un calcul simple et rationnel.
Voilà le type de sujet que je connais un peu, pour ne pas dire davantage ...

Il se trouve que j'ai évolué dans un organisme que disposait d'une dérogation lui permettant de gérer son propre régime de retraite, de préférence auprès d'organismes financiers mais sans que ce soit exclusif ...

Alors bien entendu, cela ne portait pas sur une large population de travailleurs cotisant et d'ayant-droits ...

Mais la solution trouvée offre à la fois souplesse et compétitivité, et repose sur 3 piliers :
- la prise en compte d'un système national qui dispose déjà d'un système par accumulation de points (Monaco)
- la prise en compte d'un régime de type Agirc-Arrco, qui utilise également un système par points
- une dernière couche basée sur un système de contrat de capitalisation, à raison d'un pourcentage du salaire, mais qui ne rentre pas dans un système par répartition ; le droit acquis est le vôtre, pas celui que voudront bien vous allouer les cotisants futurs ...

Vous voyez bien, il n'y a pas toujours besoin d'aller chercher trop loin ...

Préparons donc une réforme et présentons un tableau pour tel ou tel citoyen qui prend sa retraite en 2028 (par exemple) :
- voilà ce à quoi il aurait droit avec le système actuel ;
- voilà ce à quoi il aurait droit avec le système futur ; à minima la même chose, voire une amélioration puisqu'il y aurait eu des milliards d'économisés dans la "production" et gestion du système
Oui, et lorsque la réforme fut présentée en 1987, elle fut adoptée dans le principe, puis affinée au fil du temps ...

Qui pourrait être contre ?
A moins que le mot réforme, ne soit qu'un paravent pour masquer : vous allez toucher moins... qui pourrait être pour ?
 
Un exemple: les retraites: indépendamment d'un jugement sur les futures retraites à points; qui peut nier les énormes gains de productivité en unissant les régimes et en ayant un calcul simple et rationnel;
oui bien entendu ...sauf qu'à ce petit jeu , je suis certain , à titre personnel , d'être encore une fois perdant puisque notre régime est sain et excédentaire….

donc vais je encore une fois au nom de la solidarité devoir faire un croix sur les efforts consentis en cotisations depuis 35ans ?
depuis 1981 et son apparition elle a bon dos la solidarité ….:mad::devilish:
 
Certains, ici, vous diront que la dépression est un choix :devilish:
Hum, je sens que cette "pique" s'adresse notamment à moi...;)

Merci Manu pour cette réponse.
Ma pique ne te visait pas personnellement mais visait un point de vue souvent exprimé, y compris par les médecins, et qui mériterait d’être nuancé.
En fait, j’essaie de développer une argumentation, mais je n’ai pas ton talent ni celui des autres participants de cette file de discussion, d'où le caractère concis de mes messages.
Les situations que tu décris sont dramatiques ; toutes ces personnes qui sombrent dans des conduites à risque puis ne sont aucunement gênées par le coût exorbitant que les conséquences font supporter à la société (coût non seulement en argent, mais aussi tous les efforts, l’investissement en temps et en émotions, fournis par les médecins et par les infirmiers…).
Moi, je vois les choses de l’autre versant du problème, du côté de la psychiatrie et de la psychothérapie.
Avec le discours « les addictions sont un choix ; il faut que les consommateurs payent », on n’aide pas les gens à arrêter ou à diminuer leur addiction. Tout au plus, on augmente leur stress et leur sentiment de culpabilité (ce qui, parfois, les poussent à consommer davantage !).

J'ai été interne dans un service de greffe hépatique : que penser de ces patients qui ont une cirrhose alcoolique, qu'on accompagne pour le sortir de son addiction, qu'on lui fait une greffe hépatique (imaginez le coût pour la société) et qui, lors d'un bilan de surveillance post-greffe nous annonce presque presque naïvement qu'il a recommencé à boire?

Si tu veux vision plus apaisé de ces problèmes, je me permets de conseiller les écrits sur l’entretien motivationnel (beaucoup de ressources disponibles gratuitement sur Internet), mais tu connais peut-être déjà cette approche.

Mais peut-être aussi que ton point de vue est plus pertinent dans la présente discussion, puisqu’il s’agit de la vision sociétale des choses, et de la répartition de l’impôt, ce qui n’est pas la même chose que la vision clinique.

Bon, j’arrête ici parce que j'ai des questions à poser à Poam dans les files sur la bourse ;)
 
Je connais très vaguement ces techniques d'échanges, mais je dois dire que ce n'est pas mon coeur de métier. Il y a des structures à l'hôpital qui prennent en charge toutes les addictions, avec des psychologues et des psychothérapeutes. Et des associations qui aident au quotidien aussi.

Et effectivement, je suis non seulement médecin et je me refuse à juger frontalement un comportement aussi déviant soit-il. Je ne dois que constater, informer, conseiller et soigner sinon orienter vers une structure adaptée.
Mais je suis aussi contribuable, et là, j'ai le droit d'avoir mon avis de citoyen contribuable payeur....;)
 
Je vais le reconstituer alors.
Dans ma ville, les repas à la cantine pour un enfant ayant 1 parent isolé au SMIC sont à 1.83€
Donc je vois qu'encore une fois vos propos ne semblent pas coller aux vrais tarifs.
Petite précision complémentaire que j'ai reçue récemment ...

Dans la ville où notre fille réside (pas très loin de nous), elle règle en net de déduction etc :
- 2.80 Euros par repas pour chacun des enfants qui se trouvent en primaire,
- un forfait trimestriel de 176 Euros pour la cantine du collège (que tous les repas soient pris ou non ...)
Il se confirme que, même sur ce plan, nous ne vivons pas dans le même contexte économique ...

De plus, et vu tous les documents demandés pour donner une réponse rapide à ce sujet, questionner directement ma fille, cela aura été bien plus rapide que de demander aux services municipaux, et c'est du concret ....
 
- 2.80 Euros par repas pour chacun des enfants qui se trouvent en primaire,
- un forfait trimestriel de 176 Euros pour la cantine du collège (que tous les repas soient pris ou non ...)
Il se confirme que, même sur ce plan, nous ne vivons pas dans le même contexte économique ...
A moins que votre fille ne soit mère célibataire gagnant le SMIC, nous ne parlons pas de la même chose.
 
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