Où placer mon argent?

Autre problème qui me turlupine: ma mère ( soeur du défunt) va recevoir les mêmes sommes que moi puisque bénéficiaire elle aussi. Elle souhaite donner à ses petits enfants: ouvrir une assurance vie à leur nom pour placer les sommes perçues est-il une bonne idée ( cet argent serait destiné à leurs projets personnels, quand ils seront majeurs). Que met on comme bénéficiaire dans un tel contexte? Qui choisit pour eux?

Pour votre mère, si elle veux transmettre aux petits enfants, qu'elle ouvre une assurance vie à son nom, et qu'elle mette les petits enfants en bénéficiaire.
Attention à la formulation de la clause bénéficiaire : bien identifier les bénéficiaires, et indiquer la répartition (ou ouvrir une AV par destinataire)

Là durant la vie de votre mère, l'argent lui appartient, et est transmis à son décès.
L'avantage est en cas de soins nécessaire et coûteux en fin de vie, elle n'est pas démunie.
 
mettre le reste sur différentes AV que je dois comparer.

En consultant ces pages, vous aurez une idée des rendements et des frais des AV en ligne, pour les comparer aux assurances-vie "traditionnelles" :

Assurance-vie : le comparatif des contrats

Comparateur de contrats d'assurance-vie

Palmarès 2018 des fonds en euros / Assurance-vie


Pour votre mère, si elle veux transmettre aux petits enfants, qu'elle ouvre une assurance vie à son nom, et qu'elle mette les petits enfants en bénéficiaire.

+1 (y) Mais vu les sommes en jeu, en ouvrir chez plusieurs assureurs serait mieux.

Elle pourrait aussi faire un mix : donner maintenant le maximum sans droits de donation à payer (31 865 € par tête ***) et mettre le reste sur des AV à son nom avec petits-enfants comme bénéficiaires.

*** En plus de cette donation, si votre mère est âgée de moins de 80 ans, elle peut faire un "don familiale de somme d'argent" à hauteur de 31.865 euros par petit-enfant à condition qu'ils aient plus de 18 ans. Soit 63.730 € par petit-enfant sans aucun droit. Et si il y a un conjoint grand-père, le double. ;)
 
Autre problème qui me turlupine: ma mère (soeur du défunt) va recevoir les mêmes sommes que moi puisque bénéficiaire elle aussi.
Votre mère va donc disposer de 400 K, qu'il va falloir qu'elle place ou attribue ; il va probablement falloir que vous lui fassiez part de vos découvertes récentes, afin qu'elle ne se précipite pas chez le premier épicier d'assurance-vie croisé, qui lui fourguera un contrat du siècle précédent (chargé en frais de toute nature, dans un environnement où les taux de rendements sont devenus bas, voire trop bas !)

Elle souhaite donner à ses petits enfants : ouvrir une assurance vie à leur nom pour placer les sommes perçues est-il une bonne idée (cet argent serait destiné à leurs projets personnels, quand ils seront majeurs).
Alors primo et pour l'ouverture de ces contrats, et pour les enfants mineurs (les 2 vôtres) il faudrait que ces contrats au nom de vos enfants soient ouverts sous votre autorité, car c'est vous qui disposez de l'autorité parentale ; qu'en est-il du père de vos enfants ?

Pour ce qui concerne votre belle-fille (la fille de votre mari, issue d'une première union), on va supposer qu'elle soit majeure, et dans ce cas :
- elle peut ouvrir un contrat d'assurance-vie toute seule pour un montant modique (mais de préférence un contrat multisupports en ligne sans frais de versement et d'arbitrage, et avec des frais de gestion modérés ; ces derniers sont souvent à hauteur de 0.60% l'an)
- et votre mère (à qui on donnera au pif l'âge de 75 ans) pourra lui faire des dons exonérés de droits de mutation à hauteur de 31.865 (dont parle Lopali), et cela une seule fois au cours des 5 prochaines années ; me lendemain d'avoir célébré ses 80 ans, votre mère perdra le droit à exonération de droits de mutation sur ce type de don ....

Si l'on retourne sur vos 2 jeunes enfants, et selon l'âge réel de votre mère, pour que la même opération soit possible sans droits de mutation, il faudrait qu'ils aient 18 ans, avant que votre mère n'atteigne 80 ans ; il me semble que ce doit être râpé au moins pour la petite de 5 ans ...

Seul recours dont disposerait alors votre mère, ce serait qu'au lieu de se trouver effectué à 1 ou 2 de ses plus jeunes petits enfants, elle procède à ce don à VOTRE profit (vous êtes majeure, et elle n'a peut-être pas encore 80 ans), charge à vous de placer ces dons dans les contrats d'assurance-vie ouverts sous votre autorité (puisque enfants mineurs au moment de la souscription des contrats).

Bien entendu, aussi bien la gestion de ces contrats AV, que le placement des dons, cela présente une facette de gestion ; soit vous la réalisez vous-même en apprenant progressivement, voit vous en confiez la gestion (par exemple aux compagnies d'assurance), mais SVP pas dans les conditions de frais que vous avez récemment acceptées, car ce serait alors fort dommage !

Que met on comme bénéficiaire dans un tel contexte?
Qui choisit pour eux?
Primo, la rédaction d'une clause bénéficiaire, c'est une chose à laquelle il faut porter attention, et on risque là de rentrer dans un domaine quelque peu désagréable, mais nécessaire à aborder, à savoir votre propre disparition .... accidentelle ou non !

Vous allez donc accompagner vos enfants mineurs, pour la rédaction de cette clause bénéficiaire (qui n'interviendrait que dans l'hypothèse du décès de l'un de vos enfants), et je verrais bien comme premiers bénéficiaires les parents éducatifs (vous en premier rang et à défaut votre conjoint) ; ensuite et lorsque chacun de vos enfants deviendra majeur, ce sera à chacun d'eux de modifier/choisir le(s) bénéficiaire(s) de leur choix ....

J'ai volontairement omis le plus désagréable pour la fin (pure hypothèse bien entendu) mais lors d'un déplacement, vous êtes victimes d'un accident automobile dans lequel vous décédez tous les deux ....

Ne souhaitant bien entendu aucunement qu'une telle hypothèse se réalise, je verrais bien un autre bénéficiaire (à défaut) qui pourrait être un parrain ou une marraine, des amis proches, etc ... car autrement, le bénéficiaire deviendrait la compagnie d'assurance ; avouez que ce serait également fort dommage !

Alors bien entendu, évoquer toutes ces choses est délicat par nature (mais n'a jamais causé directement la disparition d'une personne)
Toutefois, et en matière d'assurance-vie (ou en matière successorale), c'est un passage quelque peu nécessaire ....
 
Dernière modification:
Rien à voir mais pensez-vous que placer l'intégralité de ses économies sur des fonds euros sans obligation d'UC (fond euro exclusif pour le citer) est plus judicieux que de les conserver sur un livret A? Si le taux se maintient autour des 2% pour 2018, ça reste plus (flat tax déduite) que le taux du livret A...

Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?
 
Rien à voir mais pensez-vous que placer l'intégralité de ses économies sur des fonds euros sans obligation d'UC (fond euro exclusif pour le citer) est plus judicieux que de les conserver sur un livret A?

Oui.


Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?

Nous sommes beaucoup ici à avoir utiliser les AV comme des super livrets.
 
Rien à voir mais pensez-vous que placer l'intégralité de ses économies sur des fonds euros sans obligation d'UC (fond euro exclusif pour le citer) est plus judicieux que de les conserver sur un livret A ?
Dans ce match Livet A et fonds Euros des cies (vous avez choisi l'Exclusif de Generali, qui aura distribué 2.10% en 2017), il y a plusieurs paramètres à prendre en compte :
- la modalité de calcul des intérêts (la quinzaine du livret A), à l'avantage de l'AV
- les modalités de retrait sur un contrat AV, qui sont plus longues en AV que lors d'un retrait sur livret A à un guichet
- la fiscalité de l'AV (le PFU de 30% de la loi de finances 2018), qui fait que
. le rendement de 2.10 conduit à une rendement net fiscal de 1.47% (2.10*0.7)
. le rendement net fiscal de 0.75 du livret A équivaut à un rendement brut (après frais de gestion) de 1.07%

Si le taux se maintient autour des 2% pour 2018, ça reste plus (flat tax déduite) que le taux du livret A...
Ainsi et sous l'angle du rendement net fiscal le rendement est davantage favorable à l'assurance-vie, et il faudrait que les rétributions de ces contrats descendent au dessous de 1.07, pour que ce match puisse tourner à l'avantage apparent du livret A, sous les 1% si l'on tient compte du système des intérêts par quinzaine ...

Quels seraient les inconvénients à traiter son AV comme un livret?
L'inconvénient principal serait le formalisme et le délai de traitement d'un rachat partiel, en cas de besoin urgent (un imprévu)

Il me semble qu'il convient donc :
- de confier l'essentiel de ses économies non investies sur d'autres supports, sur les fonds Euros d'une AV (voire de plusieurs)
- éventuellement de disposer d'un petit montant destiné à couvrir les besoins courants sur un livret A (sans se soucier du problèmes des quinzaines ...)
- de disposer globalement d'un certain coussin de sécurité ...

Mais autrement, on peut choisir l'assurance-vie comme alternative satisfaisante comparée à un livret (fiscalisé ou non !)
 
Promis je ne signe rien! A quoi dois- je être attentive s’il me parle d’assurance vie: frais d’entrée nuls, ça j’ai bien retenu:confused:, frais de gestion, frais de mandat, quoi d’autre?
Si vous avez rendez-vous, il vous reste à vous y rendre ...

Ensuite, vous écoutez les propositions qui vous seront faites, et vous demanderez à réfléchir, pour étudier leurs propositions !
 
Je reviens vers vous pour la suite....
J’ai appelé axa pour leur faire part de ma décision de renoncer au contrat proposé, leur ai parlé de leurs frais d’entrée trop élevés ( du coup, ils me proposent, si je rajoute 30 000€, de passer à des frais de 0,70 au lieu des 1,70 ...) . J’ai refusé, arguant mon besoin d’en apprendre plus sur les assurances vie et les placements en généra pour être sûre de faire les bons choix. Ils ont évoqué leur pourcentage de solvabilité, à comparer avec « ses asssurances qui n’ont pas de frais» ( sous entendus moins fiables?).
La lettre de renonciation est postée.
Je viens de toucher l’assurance vie du crédit mutuel ( 160 000), qui me propose, si je le souhaite, de placer tout ou partie sur une de leur assurance vie, sans frais d'entrée. Pas d’autre précision, juste une invitation,si je suis intéressée, à les contacter pour en savoir plus. Quel document dois-je demander, avec le bon jargon, pour pouvoir étudier leur proposition? Merci pour vos réponses
 
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