En appliquant un taux « plancher » correspondant à sa marge bancaire (de 0,2 à 2 % selon les contrats), le CM « modifie unilatéralement les clauses du contrat , estime le juge des référés.
Si l’index avait évolué à la hausse, c’est exactement l’argument qu’elle aurait opposé au débiteur pour le contraindre à s’exécuter ».
De son côté la banque mutualiste fait valoir « que les prêts avaient été conclus à titre onéreux, que les intérêts ont été stipulés payables par les emprunteurs, et non l’inverse, et qu’un taux négatif changeait la nature du contrat ».
À cet argument, le magistrat répond que « le coût du prêt doit s’apprécier sur la totalité de la durée du remboursement prévu et que les clients des banques avaient régulièrement payé les intérêts prévus » lorsque le taux n’était pas négatif.
http://www.lalsace.fr/actualite/201...-un-jugement-tres-attendu[/url[/QUOTE]
Cdt