chantal_hydro
Membre
Bonjour à tous,
plus qu'une question, ceci est un petit retour d'expérience quant à la déclaration au réel de revenus issus de locations meublées. En effet, j'ai bénéficié des conseils des uns et des autres, donc si je peux en faire bénéficier à mon tour ...
En 2012, j'ai acquis via un emprunt un studio pour le louer. J'ai vite compris qu'il était plus intéressant de passer au réel, d'une part pour déduire le coût de l'emprunt mais aussi pour pouvoir déduire annuellement des amortissements. Le choix de me faire accompagner d'un cabinet comptable s'est imposé car la gestion des amortissements (notamment) ne s'improvise pas.
1ère étape, pas forcément évidente : trouver un cabinet qui soit - réellement - spécialiste de la location meublée. J'en ai trouvé un, avec qui ça se passe plus ou moins bien. Le cabinet s'est chargé notamment de la déclaration au SIE, il m'a orientée vers un centre de gestion, il m'a expliqué le principe de déductibilité des frais de comptabilité, la nécessité d'ouvrir un compte courant dédié à l'activité etc.... : à ce niveau, ils ont été efficaces et de bon conseil.
2ème étape : établir la déclaration de revenu. En début d'année civile N, je leur fournis les justificatifs des revenus et charges N-1. En mai N, le cabinet réalise la déclaration et m'envoie le résultat à indiquer dans la déclaration de revenus.
Pour mon studio, tout cela s'est bien passé, car le cas est relativement simple.
En parallèle, mon mari loue 2 appartements. Pour l'année 2013, nous avons décidé de les meubler et de les passer au réel : le cabinet a, de même, géré les formalités avec le SIE etc... Par contre, le cas était plus complexe : 2 appartements, l'un était loué nu auparavant etc... --> je passe les détails mais il fallait faire, notamment, certains prorata sur les charges. Et là, ça a été une vraie galère : 4 échanges de déclarations car je relevais des erreurs grossières (13 mois de loyers pris en compte pour l'un des appartements, oubli d'une partie des charges de copro ...).
Mon sentiment : en mai, les cabinets comptables sont noyés sous la masse de travail (je le sais d'expérience car ma sœur est comptable) et, manque de temps oblige, certains dossiers sont traités très rapidement, parfois par du personnel arrivé en renfort donc pas forcément au fait de tout.
D'où le retour d'expérience suivant : même si on passe par un comptable, il me semble clef d'avoir des notions de comptabilité pour comprendre le mécanisme et voir si tout semble logique ; ne pas hésiter non plus à se documenter. C'est en fait le même conseil que pour tout autre investissement : comprendre ce qu'on fait avec son argent !
Un autre point que je n'avais pas anticipé : les différentes paperasses ou taxes induites par ce mécanisme mis en place (paiement de la CFE, imprimé DAS2-T-K etc.... ). Tout ça prend quand même un peu de temps à comprendre.
Bref, passer par un comptable me semble incontournable. Mais il me semble tout aussi important de comprendre ce que déclare le cabinet, pour éviter de grossières erreurs ou des déconvenues ultérieures. Mieux vaut le rappeler.
Bonne journée
plus qu'une question, ceci est un petit retour d'expérience quant à la déclaration au réel de revenus issus de locations meublées. En effet, j'ai bénéficié des conseils des uns et des autres, donc si je peux en faire bénéficier à mon tour ...
En 2012, j'ai acquis via un emprunt un studio pour le louer. J'ai vite compris qu'il était plus intéressant de passer au réel, d'une part pour déduire le coût de l'emprunt mais aussi pour pouvoir déduire annuellement des amortissements. Le choix de me faire accompagner d'un cabinet comptable s'est imposé car la gestion des amortissements (notamment) ne s'improvise pas.
1ère étape, pas forcément évidente : trouver un cabinet qui soit - réellement - spécialiste de la location meublée. J'en ai trouvé un, avec qui ça se passe plus ou moins bien. Le cabinet s'est chargé notamment de la déclaration au SIE, il m'a orientée vers un centre de gestion, il m'a expliqué le principe de déductibilité des frais de comptabilité, la nécessité d'ouvrir un compte courant dédié à l'activité etc.... : à ce niveau, ils ont été efficaces et de bon conseil.
2ème étape : établir la déclaration de revenu. En début d'année civile N, je leur fournis les justificatifs des revenus et charges N-1. En mai N, le cabinet réalise la déclaration et m'envoie le résultat à indiquer dans la déclaration de revenus.
Pour mon studio, tout cela s'est bien passé, car le cas est relativement simple.
En parallèle, mon mari loue 2 appartements. Pour l'année 2013, nous avons décidé de les meubler et de les passer au réel : le cabinet a, de même, géré les formalités avec le SIE etc... Par contre, le cas était plus complexe : 2 appartements, l'un était loué nu auparavant etc... --> je passe les détails mais il fallait faire, notamment, certains prorata sur les charges. Et là, ça a été une vraie galère : 4 échanges de déclarations car je relevais des erreurs grossières (13 mois de loyers pris en compte pour l'un des appartements, oubli d'une partie des charges de copro ...).
Mon sentiment : en mai, les cabinets comptables sont noyés sous la masse de travail (je le sais d'expérience car ma sœur est comptable) et, manque de temps oblige, certains dossiers sont traités très rapidement, parfois par du personnel arrivé en renfort donc pas forcément au fait de tout.
D'où le retour d'expérience suivant : même si on passe par un comptable, il me semble clef d'avoir des notions de comptabilité pour comprendre le mécanisme et voir si tout semble logique ; ne pas hésiter non plus à se documenter. C'est en fait le même conseil que pour tout autre investissement : comprendre ce qu'on fait avec son argent !
Un autre point que je n'avais pas anticipé : les différentes paperasses ou taxes induites par ce mécanisme mis en place (paiement de la CFE, imprimé DAS2-T-K etc.... ). Tout ça prend quand même un peu de temps à comprendre.
Bref, passer par un comptable me semble incontournable. Mais il me semble tout aussi important de comprendre ce que déclare le cabinet, pour éviter de grossières erreurs ou des déconvenues ultérieures. Mieux vaut le rappeler.
Bonne journée