À mon avis ça ne sera rien d'autre qu'un acompte prélevé à la source, sur la base d'un taux à déterminer (celui de l'année précédente ? un système forfaitaire en fonction du revenu ou de l'activité ? ou toute autre règle acceptable), qui viendra en déduction de l'IR à payer l'année suivante. Le collecteur sera l'entreprise, ça tombe bien vu qu'elle l'est déjà pour tout un tas d'organismes via les versements URSSAF. Il suffit d'ajouter une ligne et un tuyau dans le calcul du décompte des charges (PALS X% - part salariale = -Y €). Ensuite, même principe de fonctionnement que l'acompte à 24% pour les intérêts des produits d'épargne : si le pàls n'est pas suffisant, le contribuable mettra au bout en septembre N+1 ; si le fisc a trop prélevé, on lui remboursera l'écart.
Ne rêvez pas, l'État ne vas pas perdre une année de produit d'IR, et ne va rien réformer d'autre au passage vu comment c'est compliqué dans ce pays. Pour moi c'est simplement une question de trésorerie et ça revient à mensualiser d'office tous les contribuables. Mais les communicants jouent sur les mots en essayant de faire croire au bon peuple (ou en entretenant le flou) qu'il n'y aura plus de déclaration à remplir, que ce sera plus juste, plus égalitaire, blabla... C'est juste impossible dans le cadre de la fiscalité française actuelle et de ses délais de traitement. Ce qu'ils veulent, c'est juste davantage de pognon qui atterrit directement dans les caisses tous les mois sans rien faire.