Impact de la fermeture et reprise en main chinoise (Glaciation)

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Et je ne veux pas vraiment le savoir, sinon on aura des soucis au milieu.
Petite mise au point géographique, il existe une bien plus grande distance entre la pointe de la Sibérie et l'Alaska, qu'entre la ville de New-York, et la Bretagne ou le Portugal ......

Alors ensuite, vous pourrez toujours me répliquer que pour un missile balistique de longue portée, la différence peut paraître infime .....

Parenthèse:
Ceci dit, je me rappelle d'un reportage dans une ville du Groenland. Il n'y avait pas masses de gens, et l'espèce de boutique/bar (je ne sais plus trop) était tenue par des... chinois. :)
Nous avons été expatriés dans un certain nombre de de pays du monde, et des chinois, nous en avons rencontrés partout, avec des boutiques et des restos, et cela c'était avant les années 80, même à Madagascar, premier pays où nous avons séjourné ; venaient ensuite les indiens (pas ceux d'Amérique), les libanais, et quelques italiens, avec aussi des corses et des marins bretons.
 
Plus de la moitié des paiements se font par smartphone.
L'obligation a un sens différent en Chine et en Europe.
SI le gouvernement dit que c’est bien, on fait comme le gouvernement le dit. On ne discute pas.

Je fais un copié-collé d'un site au hasard pris en ligne, mais faites vos recherches:
EXTRAIT
La Chine est devenue une société "cashless". Alors que 85% des paiements s'effectuent désormais sur smartphone ou tablette, WeChat Pay, propriété de Tencent, enregistre 760 millions de transactions par jour et Alipay (Alibaba, via Ant Group) 680 millions(1), soit plus de 90 % des paiements mobiles à elles deux. Aujourd'hui, la Chine constitue le plus important marché e-commerce au monde,
Fin d'EXTRAIT

Je vais juste ajouter qu'il faudrait peut-etre arrêter de prendre pour argent content les fables faciles à base de pangolin ou d'autres problème anecdotiques, la chine est une très puissante nation évoluée qui avance très vite.
On peut continuer à croire que toutes les statistiques sont truquées, mais bon, en Europe il y a aussi des trucages et des effets de loupés, et la croissance de la chine depuis 20 ans, ce n'ets certainement pas 2% ou 4% l'an, si c'est le message que l'on veut continuerà faire passer.
La Chine va passer à l'e-yuan, je soupconne que ce soit pour diminuer la dépendance aux bigs qui sont nommés ci-dessous et que l'état commence a trouver très (trop) gênants.
 
Dernière modification par un modérateur:
propriété de Tencent, enregistre 760 millions de transactions par jour et Alipay (Alibaba, via Ant Group) 680 millions(1)
ce qui fait 1,4 milliards. soit à peu près ,un peu plus de 1 transaction par habitant et par jour..
en France en carte bancaire ( 13 milliards de transactions par an) soit 0,57 transaction par jour et par habitant...
 
Dernière modification:
En parlant de la Chine qui est la deuxième économie mondiale, je suis tombé sur un article du Capital. Voici un extrait :

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Pour les investisseurs internationaux, la lune de miel avec la Chine, redevenue un empire étatiste et antilibéral, a définitivement pris fin, juge notre chroniqueur Sebastien Laye, entrepreneur dans l’immobilier et économiste à l’Institut Thomas More.

Sous l’écume des jours et de l’actualité, on se doit toujours de repérer les vrais changements tectoniques, ceux qui vont affecter nos sociétés et nos économies pour des décennies, ces fameux changements de paradigme pour reprendre le mot de Thomas Kuhn. A cet égard, l’exponentielle ouverture et montée en puissance de la Chine sur la scène du commerce international et des flux de capitaux fut le fait majeur de la fin du siècle dernier et des premières années de l’actuelle. Or la Chine est en train de changer, sous les coups de boutoir du trumpisme, de la crise du Covid, mais aussi des ambitions de ses dirigeants actuels, dont la vision s’éloigne de plus en plus du compromis de Deng Xiaoping avec le capitalisme occidental.

La Chine, qui après son adhésion à l’OMC, n’a eu de cesse de s’intégrer aux flux de capitaux mondiaux, est en train, nolens volens, de s’en découpler. Le phénomène a commencé avec la présidence Trump, qui a entravé nombre de projets d’investissements chinois aux Etats Unis, mais il se poursuit avec l’Italie, qui résiste à la prise de contrôle économique larvée de la Sicile, ou la résistance de pays africains. Seuls les pays les plus pauvres ou les plus dévastés sont prêts désormais à accueillir les Chinois.


La crise du Covid, émanant de Chine, a changé la perception de ce pays, jugé opaque par les investisseurs internationaux et a forcé le pouvoir de Beijing à se justifier et parfois à s’isoler de ceux qui le critiquaient sur la scène internationale, y compris les acteurs privés. Quel que soit l’intérêt des sociétés privées pour l’immense marché chinois, il demeure acquis que ce marché ne ressemblera jamais à un marché occidental classique. La reprise en main autoritaire du Xinjiang ou de Hong Kong, les velléités d’invasion de Taiwan, ont rappelé aux investisseurs la prévalence du risque géopolitique. Les investisseurs américains sont tétanisés quant à eux par l’émergence de la nouvelle guerre froide sino-américaine, et Biden a repris le logiciel trumpiste en la matière. Même les Européens s’inquiètent de la protection de leurs technologies face aux chinois.

Face à cette montée des tensions, Xi Jinping aurait pu temporiser ou chercher une voie médiane. Or il a choisi, du moins en matière économique - pour l’instant - la fuite en avant : dans sa tentative de définition et de ciselage d’un capitalisme à la chinoise, il ne s’inscrit même plus dans le cadre de ce qu’on entend habituellement par économie libre (même si personne n’était dupe du fait que si l’économie paraissait libre auparavant, la société chinoise ne l’était pas) : il a fait le tri parmi les milliardaires chinois, clouant au pilori des entrepreneurs qui comme Jack Ma critiquait le pouvoir, reprenant la main sur les sociétés financières ou immobilières du secteur privé, favorisant les affidés du pouvoir et détruisant les autres. Le monde a découvert qu’en Chine, loin du rêve entrepreneurial, fortunes et carrières étaient faites et défaites par les technocrates du Parti. Nul ne doit devenir trop riche et puissant au point de s’opposer au statu quo actuel.

On pensait que les GAFA chinois, les Tencent ou Baidu, étaient la fierté des politiques chinois, leur arme contre les GAFA américains : il n’en est rien, ces sociétés trop puissantes ont fini par déranger le pouvoir, qui, en s’en prenant à ces fleurons technologiques, a fait partir en fumée 1.500 milliards de dollars de capitalisation boursière en un été et s’est probablement tiré une balle dans le pied en matière d’innovation technologique : car ce n’est pas l’Etat chinois qui est à l’origine de la remontée du pays en matière technologique et scientifique, mais bien des entrepreneurs locaux, ouverts sur le monde, occidentalisés, formés aux Etats Unis.

En révélant la vraie nature de leur dessein politique, ces dirigeants ont fait fuir les capitaux occidentaux : or, si la Chine peut peut-être se considérer aujourd’hui assez forte pour se financer elle-même, historiquement ce sont les étrangers qui lui ont fourni ses circuits de financement : l’écroulement des capitalisations boursières chinoises vient aussi de ce que nombre d’ETFs (trackers, fonds indiciels) ou de fonds mutuels américains ont dû quitter précipitamment le pays. Pire, traditionnellement, nombre de sociétés chinoises venaient chercher une cotation aux Etats Unis, par prestige et pour avoir accès aux investisseurs américains domestiquement. Or, le dirigeant de la SEC, Gary Gensler, a bloqué les dernières IPOs de sociétés chinoises et remis en cause l’opportunité de futures cotations.

On ne mesure pas à quel point la libéralisation de l’économie chinoise a été liée à une imbrication avec les Etats Unis : la rivalité politique entraîne un brutal découplage économique et financier. Bien évidemment, l’ampleur du marché chinois fait qu’il y aura toujours des occidentaux tentés par une aventure commerciale chinoise : mais le génie est sorti de sa boite et pour les investisseurs internationaux, la lune de miel avec la Chine, redevenue un empire étatiste et antilibéral, a définitivement pris fin.

"
Cela m'interpelle quand même. Cela veut dire que les investisseurs quittent le pays ?

A rechercher pour confirmation, mais il me semble dans la guerre entre US et Chine, il y a du des blocages d'investissements à savoir la difficulté de groupe comme BlackRock et Vanguard d'obtenir leurs licences pour commercialiser leurs fonds en Chine (https://www.bloomberg.com/news/arti...behind-vanguard-s-retreat-from-china-s-market)

En tout cas, les actions tels qu'Alibaba et Tencent ont énormément dévisé sous la pression et rumeurs de régulation du gouvernement Chinois. Avez-vous tentez d'acheter ? Après il y a beaucoup de risques niveau géopolitique.
Quid d'un potentiel fil sur les actions Chinoises ? C'est la deuxième économie du monde quand même ! :)

Source : https://www.capital.fr/entreprises-...rnationaux-fuient-la-chine-communiste-1412556
 
On pensait que les GAFA chinois, les Tencent ou Baidu, étaient la fierté des politiques chinois, leur arme contre les GAFA américains : il n’en est rien, ces sociétés trop puissantes ont fini par déranger le pouvoir, qui, en s’en prenant à ces fleurons technologiques,
Merci pour cette participation, et ce long extrait.

Je partage certaines des affirmations de ce rédacteur, mais pas d'autres.
Je pense que la Chine a été fière d'avoir Alibaba et Baidu et d'autres,tout comme elle est fière d'avoir le plus grand réseaude TGV et la première fabrication mondiale de TGV.

Les propriétaires de Alibaba ou de Tencent se sont crus, entant que riches,et aucontraire des oligarques russes, autorisés à témoigner et à partager leurs idées, voire à faire 'avancer' la Chine.
Leurs idées ne sont pas tournées vers la démocratie, mais vers ce qui peut les rendre encore plus riches, et leur faire gagner d'autres parts des marchés mondiaux.
Ces idées la n'ont jamais été celles des dirigeants chinois,et a un certain moment,si Bronson ou Musk commencent à prôner un avenir politique à la chinoise ou à la russe, on comprend que chez nous aussi il y aurait un tour de manivelle;
Je l'assimile au danger ou à la sensation de danger qu'à communiqué Mac Arthur pendant la guerre de Corée et que comprenant que les américians étaient peut-etre mal partis, il fallait urgemment utiliser les fusées nucléaires,et dans cette optique,avait deja commencé à faire le tour des capitales voisines et amies.
Mac Arthur a été promptement limogé, tout vainqueur de la guerre du Pacifique qu'il fut et il est retourné à un certain anonymat dont il n'aurait pas du sortir.
De la même façon, le Généal Pétain avait sur un plan technique réussi quelque chose d'important pendant la première guerre mondiale, il s'est cru investi en Maréchal d'un devoir plus large, et il est lui aussi sorti de l'histoire par une toute petite porte;


Il n'y a rien de nouveau à ce que la Chine envisage de récupérer Macao, HongKong et Taiwan, elle lorgne depuis longtemps vers des iles importantes de son environnement et ceux qui ont fait semblant de ne rien voir se sont lourdement trompés, Trump l'a rappellé peut-etre au bon moment, peut-etre deja un peu tard, mais il est il premier à l'avoir fait.
Mais c'est pareil pour la Russie, elle a toujours eu un débouché sur la Mer noire, penser que ca allait s'arrêter et que Poutine ne chercherait jamais à récupérer cet accès, via la Crimée, c'était s'illusionner.

Une lecture qui présente la chine comme un régime qui redevient dictatorial et se lance dans une nouvelle politique, je ne suis pas cent pour cent certain que ce soit la réalité.

Du coup, pour déboucher sur le sujet principal de ce forum, est-ce que la chine a encore besoin que ses grandes entreprises soient cotées en bourse, notamment pour y trouver des capitaux,ça en revanche, je crois que ça risque d’être bientôt du passé.
En particulier parce que les occidentauxont voulu croire que le marché chinois s'ouvrirait et que nos sociétés pourraient y faire leur marché et y construire leurs usines à leur idée. On redécouvre tardivement que cela ne sera jamais le cas.
Le fabricant chinois de TGV nesera jamais à capitaux majoritairement occidentaux.
 
Comgest Monde est beaucoup investi en Chine. J'espère qu'ils savent ce qu'ils font 🤔
 
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