Tomas466
Contributeur régulier
Le domaine de la santé s'invite très régulièrement dans le débat dès qu'on parle de potentielle remise en cause du financement de la collectivité et du consentement général à l'impôt. J'y pressens un biais de défense du système en place qui aurait valeur sur l'ensemble : la santé n'a pas de prix, donc surtout on ne change rien, nulle part, jamais, on a le système parfait ("que le monde nous envie, mais que, étrangement, personne ne copie", disent certains observateurs désabusés). C'est qu'on ne sort pas de décennies de collectivisme aussi facilement...
Mes lectures libérales vous invitent ce soir à réfléchir à trois sujets :
1/ le privé fait en moyenne 30% moins cher à prestations équivalentes, avec des écarts du simple au double pour certains actes. On retrouve ces 30% de surcoût dans d'autres domaines, par exemple les transports ferroviaires, de l'aveu même de ses dirigeants. Pourquoi la santé publique est-elle à ce point aussi peu économique ?
2/ si la santé est un domaine à préserver à tout prix -- admettons -- alors intéressons-nous aux 30 milliards d'euros versés chaque année à des milliers d'associations, dont la plupart n'ont aucune efficacité réelle sur les vrais problèmes dont devrait s'occuper la collectivité (l'emploi, la lutte contre l'insécurité...), ainsi qu'aux 100 milliards d'euros annuels d'aides aux entreprises à travers quarante-douze dispositifs dont l'efficacité est proche de zéro et qui pour certains ont même l'effet inverse de ce qui est attendu. Rendons l'argent aux Français : sur la base de 28,5 millions de foyers, c'est 4 500 euros par foyer par an en moyenne ! On peut même en garder un peu pour emprunter moins voire plus du tout.
3/ dans le tableau qui détaille les dépenses publiques, sur 1000 euros, 4 vont à la justice quand 24 vont à la culture. Ça ne dérange personne ? On est devenu à ce point un pays de bobos qui préfèrent investir de l'argent public dans les musées et le cinéma (...que le monde ne nous envie pas cette fois-ci) que dans une justice rapide et efficace ?
Mes lectures libérales vous invitent ce soir à réfléchir à trois sujets :
1/ le privé fait en moyenne 30% moins cher à prestations équivalentes, avec des écarts du simple au double pour certains actes. On retrouve ces 30% de surcoût dans d'autres domaines, par exemple les transports ferroviaires, de l'aveu même de ses dirigeants. Pourquoi la santé publique est-elle à ce point aussi peu économique ?
2/ si la santé est un domaine à préserver à tout prix -- admettons -- alors intéressons-nous aux 30 milliards d'euros versés chaque année à des milliers d'associations, dont la plupart n'ont aucune efficacité réelle sur les vrais problèmes dont devrait s'occuper la collectivité (l'emploi, la lutte contre l'insécurité...), ainsi qu'aux 100 milliards d'euros annuels d'aides aux entreprises à travers quarante-douze dispositifs dont l'efficacité est proche de zéro et qui pour certains ont même l'effet inverse de ce qui est attendu. Rendons l'argent aux Français : sur la base de 28,5 millions de foyers, c'est 4 500 euros par foyer par an en moyenne ! On peut même en garder un peu pour emprunter moins voire plus du tout.
3/ dans le tableau qui détaille les dépenses publiques, sur 1000 euros, 4 vont à la justice quand 24 vont à la culture. Ça ne dérange personne ? On est devenu à ce point un pays de bobos qui préfèrent investir de l'argent public dans les musées et le cinéma (...que le monde ne nous envie pas cette fois-ci) que dans une justice rapide et efficace ?