En janvier je gagne psychologiquement de l'argent

Bonjour,

Encore faudrait-il que le montant de l'impôt recouvré ne soit pas inférieur au coût du recouvrement.

Ceci reviendrait à procéder sur l'IRPP comme sur les taxes habitation et foncières.........faire payer au contribuable le coût du recouvrement en plus de l'impôt lui même....!!!...??? (Je sens que je vais me faire des amis !!!:))

Cdt
 
pourquoi pas une réforme des droits de succession sur les très hauts patrimoines (j'ai déjà entendu quelque chose là dessus).

il restera à définir ce que sont les hauts patrimoines ....

si la barre est du meme niveau que l'IFI ou l'ex ISF ce ne sont pas les hauts patrimoines qui seront visés mais juste la tranche supérieure de petits patrimoines.
 
Sans faire la chasse aux riches, il me paraîtrait plus juste d’intégrer l’ISF dans l’impot sur le revenu à la condition que chacun paye l’impôt qu’il doit sans pouvoir bénéficier de niches fiscales.

De plus, créer entre 10 et 15 taux d’imposition sans arriver à des taux confisquatoires (pour moi au delà de 50% serait déjà confisquatoire) à la mode Hollande de 75% serait plus progressif contrairement aux taux actuels de 0, 14, 30, 41 et 45%

Enfin le taux de 0% ne devrait pas exister car tout le monde devrait payer des impôts car ce sont les non imposables qui souvent bénéficient de toutes les aides et l’impôt permet aussi de financer les services publics dont tout le monde bénéficie, à bénéficié ou bénéficiera un jour.
Je suis d'accord mais ça ne me gênerait pas que la tranche maximale soit supérieure à 50%, et je trouverais même cela assez normal, car c'est une tranche marginale sur des revenus réels contrairement à l'ISF, totalement indépendant des revenus, qui peut ponctionner le patrimoine lui-même.
Or l'impôt sur le patrimoine existe déjà par le biais des droits de succession,
 
Il faudrait demander à Terra Nova. Je crois que ce sont eux qui ont fait cette proposition
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Le « think tank » Terra Nova (classé à gauche) propose de renforcer les droits de succession pour freiner la concentration du patrimoine entre les mains des plus fortunés.
Terra Nova part du constat que les inégalités de patrimoine se creusent et que le mouvement risque de s'accélérer avec l'arrivée en fin de vie de la génération du baby-boom. Le think tank s'appuie sur des travaux publiés par France Stratégie, un autre organisme de réflexion, qui montrait que les sexagénaires sont aujourd'hui quatre fois plus riches que les trentenaires, alors que l'écart était de 1 à 2 dans les années 1980. Très impopulaire, la fiscalité actuelle sur les héritages présente pourtant des inconvénients économiques. « Elle concentre le patrimoine sur des populations ayant une faible propension marginale à consommer et à investir, alors même que le lien entre transmission aux plus jeunes et investissement a été démontré », souligne le rapport. Cette note propose donc de réformer le barème de droits de succession en augmentant les taux pour les plus gros patrimoines et en introduisant un abattement décroissant en fonction du patrimoine transmis."
 
Encore ces sal...ds de retraités qui s'en sont foutus plein les poches pendant des décennies et qui seraient même un frein à la croissance aujourd'hui.
Pourtant, quand je vois toutes les questions posées sur ce forum venant de jeunes actifs qui achètent leur logement, je m'interroge!
Les papy d'aujourd'hui n'achetaient pas leur logement dès leur entrée dans la vie active et ont souvent trimé toute leur vie pour avoir un logement remboursé une fois en retraite.
Ils ont bénéficié d'une seule chose : la baisse des taux d'intérêts qui a fait monter les prix de l'immobilier.
Mais ils n'y sont pour rien, et, au demeurant, ils s'en moquent.
Et donc, ces lumineux technocrates agissant derrière ce groupe de réflexion ne trouvent rien de mieux que de compter, froidement, comme seul sait le faire un technocrate.
 
Raconter des histoires pour récupérer le maximum de pognon et faire que tout continue comme avant sans rien vraiment réformer en profondeur...

Quand on adopte cette grille de lecture tout devient tout de suite plus clair, qu'il s'agisse des successions, de l'IR, de l'ISF, de la taxe carbone, de la CSG ou des centaines de prélèvements existants. Le motif importe peu tant qu'on a l'air suffisamment sérieux quand on l'explique face aux médias. Nos élites auraient tort de se priver : ça fonctionne comme ça depuis des décennies, les moutons se font tondre en silence et le pays présente l'un des taux de recouvrement les plus élevés.
 
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Le « think tank » Terra Nova (classé à gauche) propose de renforcer les droits de succession pour freiner la concentration du patrimoine entre les mains des plus fortunés.
Terra Nova part du constat que les inégalités de patrimoine se creusent et que le mouvement risque de s'accélérer avec l'arrivée en fin de vie de la génération du baby-boom. Le think tank s'appuie sur des travaux publiés par France Stratégie, un autre organisme de réflexion, qui montrait que les sexagénaires sont aujourd'hui quatre fois plus riches que les trentenaires, alors que l'écart était de 1 à 2 dans les années 1980. Très impopulaire, la fiscalité actuelle sur les héritages présente pourtant des inconvénients économiques. « Elle concentre le patrimoine sur des populations ayant une faible propension marginale à consommer et à investir, alors même que le lien entre transmission aux plus jeunes et investissement a été démontré », souligne le rapport. Cette note propose donc de réformer le barème de droits de succession en augmentant les taux pour les plus gros patrimoines et en introduisant un abattement décroissant en fonction du patrimoine transmis."
Il me semble qu'il y a là une confusion entre encourager la transmission aux jeunes le plus tôt possible (ce qui serait favorable à l'économie) et augmenter la taxation des successions (qui ne ferait qu'augmenter les recettes de l'état).
Les deux actions seraient nécessaires pour être efficaces.
Quand j'évoque les gros patrimoines, je pense surtout aux patrimoines qui permettent à leur détenteur et à leurs héritiers de vivre de leur rente sans "travailler" au sens habituel de ce terme, en somme les vrais "rentiers" dont le seul souci est de gérer leur fortune (ce qui n'est pas forcément simple).
Quant à dire que les rentiers ont "une faible propension marginale à consommer et à investir", il est permis de s'interroger sur cette affirmation.
 
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