Bons au porteur - Gendarmerie

Coco71

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Bonjour,
Je me permets ce questionnement concernant une affaire vécue par ma papa ayant passé 80 ans. Une amie qu’il a aidé lui a donné il y a quelques années des bons au porteur. Avec maman, ils avaient consulté la banque en question pour en connaître la valeur (bons en Francs donc anciens). Ils avaient estimé alors sage de les conserver pour plus tard.
Depuis, l’amie est décédée. Il s’est rendu en banque pour retirer la somme en rapport mais s’est trouvé face a la nouvelle direction de l’agence et un gendarme. Le gendarme est reparti avec les bons sans lui laisser une preuve, l’a convoqué en gendarmerie pour des explications sur la provenance qu’il a posément expliqué. Le gendarme est venu par la suite à son domicile poser encore des questions, contrôler pourquoi il voulait cet argent. Mais toujours aucune preuve. Au final, il lui a annoncé que ce serait le procureur qui trancherait.
Est-ce que tout cela tient debout selon vous ? Nous sommes un an après cette histoire et plus de nouvelles ni du gendarme qui ne répond pas aux appels ni du soi-disant procureur.
Merci d’avance pour vos lumières !
 
Merci. Alors serait ce une histoire de magouille ? Désolée du terme
Magouille peut être pas mais peut être plainte pour vol : imaginons que les héritiers de cette amie décédée pensent qu'elle s'est fait voler ses bons au porteur : ils portent plainte à la gendarmerie....d'où la suite.
 
Merci. Alors serait ce une histoire de magouille ? Désolée du terme
Des bons au porteur... ça n'existe plus depuis longtemps, et souvent ils n'intéressent que les collectionneurs.
Il y avait une période transitoire pour faire racheter les plus récents. Il faut chercher sur internet, mais il me semble que c'en est fini pour ces bons.
Quant à cette histoire d'agence bancaire et de gendarme... C'est rocambolesque. Je vois mal la maréchaussée se déplacer dans une agence bancaire pour ça.
 
Mon papa n'ayant pas rêvé, ni volé, a demandé à un avocat de s'occuper de l'affaire en lui donnant les éléments. L'amie, au passage, n'avait pas d'enfant ni de famille proche, seulement des cousins âgés. Nous étions présents en banque pour demander la raison de la présence, quelques semaines plus tard, de la gendarmerie, qui a confirmé le fait que cela ne pouvait se faire, sans mentionner la famille. L'avocat a confirmé avoir pris contact avec le gendarme qui lui aurait confirmé aussi sa démarche. Je vais donc prendre contact avec cet avocat et le tribunal compétent j'imagine pour en savoir plus. Cela me semble effectivement rocambolesque puisqu'un bon au porteur est anonyme.
Avez-vous des conseils à me donner en plus ?
Papa a 84 ans et se sent démuni dans cette affaire comme s'il avait fait une grosse bêtise et qu'on allait le juger coupable (avec amende et prison).
 
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