Humania en procedure collective

Bonjour,

Je vous prie de bien vouloir noter que j'ai mis en ligne une note pour vous informer sur le site cd-mj.fr

J'ai également mis en ligne via le dossier suivant (https://www.dropbox.com/sh/y8hf2o2o19ufm27/AAB3_Y0RG9CQDNZQ4MJUliSWa?dl=0) un exemplaire courrier de ma note ainsi que les éléments contrats, requête aux fins de relevé de forclusion etc qui pourraient vous être utile dans le cadre de l'exercice de vos droits.

Enfin, je vous engage (pour ceux d'entre vous qui ne l'ont pas déjà fait) à envoyer un email à humania.lj@cd-mj.fr précisant vos coordonnées, la date de signature de votre contrat de mission, l'assurance associée audit contrat de mission (Garantie assistance, Mutuaide ou Groupama) et l'état de la procédure à l'encontre votre établissement bancaire (décision de première instance obtenue sur le TEG ou date à laquelle vous pensez en disposer).

Je vous remercie de n'utiliser que cette adresse de contact (humania.lj@cd-mj.fr) afin de faciliter le suivi de ce dossier. Compte tenu du nombre de client, il n'est pas possible de vous renseigner individuellement.

Bien cordialement,

Me Christine DAUVERCHAIN - humania.lj@cd-mj.fr

Est-il vraiment bien utile de consacrer du temps, voir un peu d'argent, pour obtenir un relevé de forclusion alors qu'on sait bien qu'un créancier chirographaire n'obtient pratiquement jamais rien lors d'une LJ ?
 
J'avais dû avoir un bug précédemment.
Comme beaucoup, j'ai signé un contrat de mission avec Humania Consultants (4760 €, le 23 avril 2016), avec Financéo son prestataire (1000 €), donner les pouvoirs à un avocat choisi par Humania (le 20 mai 2016 pour 1200 € d'honoraires pour l'instant), soit un total de sommes engagées de 6970 €. Le conseiller de Financéo nous a annoncé une erreur de calcul mathématiques de 16000 € de la part de la banque (décelée par son expert mandaté au tribunal de commerce), une assurance qui garantissait le remboursement total des sommes engagées en cas d'échec en première instance, les banques ne faisant pas appel en cas d'échec car elles savent que cela leur coûteraient plus cher en seconde instance dixit le conseiller (ce conseiller m'avait été présenté par un membre de ma famille, j'avais donc pleinement confiance!). Comment ne pas engager une procédure qui semblait sans risque, d'autant que la banque avait arrangé le prêt immo en sa faveur pour un montant de 16000 € ? Bref, quelqu'un saurait-il si une procédure en cours peut-être stoppée et les fonds récupérés? Est-ce qu'une procédure collective a été engagée par le biais d'une association de défense des consommateurs? Merci par avance à ceux qui pourront me conseiller dans cette affaire. Cdt,

Je ne connais pas votre dossier mais je peux déjà vous affirmer que "les banques ne font pas appel", c'est parfaitement inexact. C'est du cas par cas, il n'y a aucune règle.
Une procédure peut toujours être stoppée à tout moment mais il faut pour cela que la partie adverse y donne son accord. Quelque fois, elle exige un dédommagement mais souvent, il est vrai, les banques acceptent le désistement sans contrepartie car elles préfèrent voir diminuer leur nombre de dossiers contentieux plutôt que de se battre pour 1.000 ou 2.000euros, une paille pour elles. Le plus gros problème, c'est que vous perdrez alors toute possibilité de vous retourner par la suite contre l'assureur puisque c'est vous qui aurez choisi délibérément de ne pas aller jusqu'au bout de la procédure. Après, il faut voir quelle est aujourd'hui votre priorité : Arrêter immédiatement les frais et digérer votre perte de près de 7.000euros ou continuer, même si ça vous coûte encore plus d'argent, pour espérer au final être indemnisé. Je ne peux rien vous garantir dans ce deuxième cas.
 
J'avais dû avoir un bug précédemment.
Comme beaucoup, j'ai signé un contrat de mission avec Humania Consultants (4760 €, le 23 avril 2016), avec Financéo son prestataire (1000 €), donner les pouvoirs à un avocat choisi par Humania (le 20 mai 2016 pour 1200 € d'honoraires pour l'instant), soit un total de sommes engagées de 6970 €. Le conseiller de Financéo nous a annoncé une erreur de calcul mathématiques de 16000 € de la part de la banque (décelée par son expert mandaté au tribunal de commerce), une assurance qui garantissait le remboursement total des sommes engagées en cas d'échec en première instance, les banques ne faisant pas appel en cas d'échec car elles savent que cela leur coûteraient plus cher en seconde instance dixit le conseiller (ce conseiller m'avait été présenté par un membre de ma famille, j'avais donc pleinement confiance!). Comment ne pas engager une procédure qui semblait sans risque, d'autant que la banque avait arrangé le prêt immo en sa faveur pour un montant de 16000 € ? Bref, quelqu'un saurait-il si une procédure en cours peut-être stoppée et les fonds récupérés? Est-ce qu'une procédure collective a été engagée par le biais d'une association de défense des consommateurs? Merci par avance à ceux qui pourront me conseiller dans cette affaire. Cdt,
Bonsoir,

que veut dire "une erreur de calcul mathématique de 16.000 € ?" et "la banque avait arrangé le prêt immo en sa faveur pour un montant de 16.000 €" ?
Si la banque a fait une erreur portant sur 6.000 €, vous serez alors indemnisée à cette hauteur, voire plus, par décision du juge.

Si on vous a dit que l'erreur supposée de la banque conduit à vous faire gagner le taux légal, soit 16.000 € de restitution d'intérêts trop perçus, faut voir au fond si l'erreur supposée est avérée ou non. Si vous fondez vos espoirs sur le rapport HC, j'ai peur que vous ne soyez très déçue.

Pour finir sur l'appel et le désistement : les banques font appel quand elles perdent en première instance un dossier imperdable de leur point de vue. Le jugement sera réformé car elles ont de très sérieux arguments pour ce faire.

En cas de désistement, si la banque a dû répliquer à l'assignation, voire à un second jeu de conclusions, il vous sera très probablement demandé une indemnité pour mettre un terme à la procédure (il faut passer par votre avocat qui négocie avec le conseil de la banque). Cette indemnité est souvent égale à l'article 700 auquel un tribunal vous aurait condamné s'il ne faisait pas droit à votre demande infondée.

Si le conseil de la banque n'a encore rien fait hormis se constituer, ce devrait être sans indemnité. Mais faut savoir que les fausses preuves de HC ont beaucoup agacé et que malheureusement, c'est sur la tête des requérants que ça tombe.
 
Comment les particuliers-emprunteurs sont-ils approchés par Humania Consultants à l'origine ?

Je précise que je suis avocat et je défends des banques. Pour autant, je considère la majorité des emprunteurs comme des victimes.
 
Comment les particuliers-emprunteurs sont-ils approchés par Humania Consultants à l'origine ?

Je précise que je suis avocat et je défends des banques. Pour autant, je considère la majorité des emprunteurs comme des victimes.

cher maître, très simple : il passe par les CGP ou courtiers en crédit immo qui contactent leurs clients en leur vendant cette promesse insensée que dans tous les cas, ils ne peuvent pas perdre. Faut mettre cette phrase au passé simple, mais ça peut redevenir d'actualité.

Oui, les emprunteurs sont des victimes consentantes des agissements de HC et autres FA.
 
C'est bien ce que je pensais.

Et connaissez vous le prix de ces analyses ? J'en vois trois récurrentes :
- calcul du taux de période sur la base "des éléments communiquées dans l'offre de prêt" / "des frais déboursés par le client",
- calcul du taux de période réel,
- analyse de la durée de la période unitaire.

Ces analyses sont truffées d'erreurs mathématiques.
 
C'est bien ce que je pensais.

Et connaissez vous le prix de ces analyses ? J'en vois trois récurrentes :
- calcul du taux de période sur la base "des éléments communiquées dans l'offre de prêt" / "des frais déboursés par le client",
- calcul du taux de période réel,
- analyse de la durée de la période unitaire.

Ces analyses sont truffées d'erreurs mathématiques.
4.200 € selon ce qu'on peut lire ici et là.
Je confirme, truffées d'erreurs et surtout, il en fabriquait, pour mieux assoir ses dires.
Un escroc qui devrait finir en taule, mais qui a probablement déjà organisé son insolvabilité et s'en tirera blanc comme neige.
 
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