J'avais effectivement écrit un post pour attirer l'attention sur le ridicule d'une méthode de calcul indiquée dans cette file, méthode qui aurait voulu que le calcul d'une échéance soit différent suivant que les intérêts qui sont compris dans ladite échéance soit effectué à partir de la méthode "lombarde", "exact/exact ou du "mois normalisé" ce qui - bien entendu - est parfaitement inexact.
Mais Fred, administrateur du site, n'a pas bien compris les sens de mon intervention et l'a déplacé ce qui - hors contexte - lui enlevait toute signification. D'un commun accord nous avons donc décidé de le supprimer.
Il y a une seule et unique méthode pour calculer une échéance constante à partir de trois paramètres :
+ Le montant
+ Le taux nominal proportionnel ramené à la période
+ La durée en nombre de périodes.
NB) - Il existe une particularité pour les prêts épargne-logement qui sont indiqués en taux nominaux actuariels.
Pour calculer une échéance de prêt épérgne-logement il fauf donc commencer par convertir le taux nominal actuariel en taux nominal proportionnel et ensuite l'échéance se calcule comme pour les autres crédits.
Le principes de calcul sont et restent ceux indiqués dans cette page:
=> et ceci - je le répète - que les intérêts compris dans l'échéance soient calculés par la méthode lombarde, exact/exact ou du mois normalisé (= rien à voir avec la calcul de l'échéance)
Quant au TAEG = Taux Annuel Effectif global c'est désormais cet indicateur qui doit figurer dans toutes les offres de prêts et contrat des prêts à la consommation et immobiliers des particuliers. Pour tous les autres le Taux Effectif Global (TEG) reste la règle.
Le code de la consommation indique de façon précise les procédés d'actualisation des flux de trésorerie pour calculer le TAEG.
Et c'est bien autre chose qu'une simple formule de conversion d'un TEG proportionnel en un prétendu TAEG actuariel.
Cdt
Bonjour,
Il semble que vous faites allusion à mon post qui démontre les raisons de l'existence du mois normalisé.
Il suffit de regarder le fichier Excel pour s'en convaincre.
Sans du tout vouloir remettre en cause vos connaissances, vous vous trompez sur ce point.
Les règles de remboursement sont les suivantes :
(checkez un tableau d'amortissement)
on calcule les intérêts sur le CRD à l'issue de l'échéance précédente, puis le reste de l'échéance sert à amortir le crédit.
Ex :
Échéance n° 12 :
Le CRD a l'issue de l'échéance 11 est 100 000 €
Le taux est à 3,6 %
Et disons que la mensualité est de 1000 € (j'invente complètement).
Alors à l'échéance 12, on verra pour les intérêts, sur la base du mois normalisé, 100 000 x 30,416 66 / 365 x 3,6 % = 300 €.
Le capital amorti sera 1000 - 300 = 700 €.
Et donc le CRD de l'échéance 12 sera 100 000 - 700 = 99 300 €.
C'est le principe fondamental en finance. On paye les intérêts puis le reste de la mensualité sert à amortir le capital.
Maintenant, selon la base de calcul des intérêts, l'échéance sera différente, c'est obligatoire. Puisqu'il y aura plus ou moins d'intérêts, il y a forcément un paramètre qui change. Ce paramètre est la mensualité.
Au final, l'échéance varie obligatoirement, arithmétiquement, si la base de calcul varie.
Si le fichier Excel est compliqué, me demander d'expliquer.
Mais celui ci résume parfaitement ce que j'énonce ci-dessus, à savoir, la variation de l'échéance suivant la base que l'on choisit.
N'étant pas hautaine, j'invite quiconque à apporter sa réponse. Mais il faut des démonstrations. Pas seulement des allégations.
Excel démontre parfaitement mes propos.
Ceci est un problème très technique. Et demande des démonstrations. Malheureusement. Alors, la moindre démonstration sera la bienvenue en cas de proposition.
Pour rappel, une proposition en mathématiques est posée pour ensuite être démontrée.
Bonne journée à tous.
C. R.
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