TEG erroné et sanctions

Bonjour Membre39498,
Marioux a dit:
2) Le Calcul Exact des Intérêts des Échéances 1 à 5 Bis et 6 doit-il bien, malgré tout, tenir compte des Années Bissextiles, ce que je crois ?
Oui, la Cour de cassation nous dit que le taux de l'intérêt conventionnel doit être calculé sur la base de l'année civile, et l'année civile a 365 ou 366 jours ; donc le prêteur aurait donc dû calculer les intérêts intercalaires avec la méthode exact/exact (je suppose que l'emprunteur va soulever ce moyen)
Bien, voilà la réponse, que j'avais anticipée : Merci beaucoup !
mais ce n'est pas le sujet de notre discussion, qui est : comment calculer le TEG réel de ce prêt.
Effectivement nous discutions de la façon de Calculer le TEG réel du Cas de Prêt, accordé en 2008, que vous avez introduit dans cette discussion intitulée "TEG erroné et sanctions" : Aussi, si vous considérez que le Calcul Exact du Montant des Intérêts Périodiques sort de ce cadre, comment pouvez-vous, de votre côté, allègrement dériver sur le Calcul du TAEG sur la Base de Textes de 2016 ? :
Ce n'est que pour les crédits immobiliers souscrits à partir du 1er octobre 2016 (et non du 1er août, comme je l'avais écrit par erreur) qu'il est expressément prévu de tenir compte de l'année bissextile dans le calcul du TAEG d'un prêt avec échéances brisées ;
Je reprends donc aussi ma phrase :
Je comprends, ici, que si le Prêt avait été accordé, par exemple, Exactement 8 20 Ans plus tard (Au 18/09/2016 2028 !), il conviendrait d’Actualiser selon la Méthode du TAEG ! (Pour peu que les Textes ne changent pas encore d'ici là !)
donc pour un prêt de 2008, on pouvait retenir le diviseur 365 dans les cellules K7 à K10 de l'applicatif joint à mon précédent post ; si on appliquait rétroactivement la méthode prévue par le décret du 13 mai 2016, et qu'on retienne "le nombre de jours (365 ou 366) de l'année complète en remontant du dernier jour au même jour de l'année précédente", le TEG serait alors de 5,601191 %
Si l’on veut être puriste à ce point, le TAEG n’est pas le sujet de la Discussion présente, ni du Cas de Prêt que vous avez exposé !
Et on peut aller loin comme cela ! :
Calculer Exactement un TEG "Juste" dans une Discussion où il est sensé être "Erroné", n'est-ce pas hors sujet ?

Pour revenir donc au sujet qui nous tracasse, le TEG du Prêt que vous avez exposé, et à vos Calculs par Formules pour le déterminer :

Le Rapport Durée Annuelle Normalisée / Durée Mensuelle Normalisée est de 365/12 = 30,416... et non 30,4166667 !
Autant le laisser sous sa forme Fractionnaire dans vos formules pour éviter au maximum les dérives dans les Calculs.
En fait non, si on remplace /30,4166667 par *12/365 on trouve exactement le même résultat (5,6012296 %) ; il n’y a donc pas d’incidence, au moins jusqu’à la neuvième décimale.
Je reste en désaccord avec cette affirmation :
À 4 Décimales : 30,416 7 x 12 = 365,000 4J > 365J ! ;
À 7 Décimales : 30,416 666 7 x 12 = 365,000 000 4J > 365J ! ;
À 13 Décimales : 30,416 666 666 666 7 x 12 = 365,000 000 000 000 4J > 365J !
Mais pourquoi donc 7 Décimales et non pas 4 ou 13, ou un tout autre Nombre ?
Il peut se faire (Par exception !) que Diviser par 30,416 666 7 donne le même Résultat que Diviser par 365/12 !
Et surtout, si les Résultats étaient systématiquement identiques, pourquoi refuser d’écrire :
+ 9 529,05 * (1+TP)^-2 * (1+TP)^(-16x12/365) au lieu de + 9 529,05 * (1+TP)^-2 * (1+TP)^(-16/30,416667) lorsque l’on sait que :
365/12 = 30,416 qui est Différent de 30,416667 : C’est la meilleure des façons de se faire contrer en Contentieux Judiciaire !
Cdt.
 
Bonjour à tous,


Enfin un arrêt favorable à l'emprunteur!!!!!:) CA de Metz, 17 décembre 2019, n°18/01510


La Cour prononce la nullité de la stipulation d'intérêts et non la déchéance en faisant parfaitement la distinction entre les irrégularités (de forme) contenues dans l'offre et l'erreur de TEG (de fond) contenue dans le contrat de prêt :

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La Cour d'Appel de Metz statue également en faveur d'un taux légal sans variation en considérant que le taux du contrat est un taux fixe.

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Je salue!!!!(y)(y)(y)


Ce qui préside dans cet arrêt c'est l'absence de prise en compte des cotisations d'assurance dans le calcul du TEG.


On constate que les juges ne se sont pas laissés abuser par la banque avec l’aspect facultatif de l’assurance.


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Une décision pleine de bon sens, et surtout conforme au droit.


Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas vu de décision positive.


Il faut croire que ça existe encore.


Espérons que d'autres juridictions vont suivre car curieusement depuis des mois plus aucun emprunteur n'obtient gain de cause....Soit tous les avocats sont mauvais, ou alors tous les emprunteurs sont des profiteurs d'aubaine.....?



De mon côté, je me réjouis d'avoir trouvé cette décision qui vraisemblablement n'a pas été diffusée sur le forum,


D'autant que je sais qu'il y a ici des personnes qui scrutent les bases de données juridiques de manière beaucoup plus assidue que moi


Bonne soirée à vous

;)
 

Pièces jointes

  • CA_Metz_17.12.19.pdf
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Les officines de contestation du TAEG vont surement s'en faire le relais et un argument pour leurs futurs clients ;)
 
Bonjour,

On peut remercier Lexicus d'avoir communiqué cette décision bien écrite et motivée.

s'en faire le relais et un argument pour leurs futurs clients ;)

Il me semble que "le relais" ne doit pas être laissé à la seule initiative des intervenants (bons et mauvais) de la contestation de T(A)EG pour le "futur".
Les emprunteurs qui ont des dossiers en cours devant les juridictions (TI -TGI et Cours d'Appel) doivent en faire l'écho auprès de leurs conseils, pour que les juges soient directement informés sur les dossiers qu'ils traitent. Tous les magistrats ne consultent pas continuellement la base de données mise à leur exclusive disposition.

Une communication à grande échelle permettra de faire évoluer, ne serait-ce qu'un peu, la jurisprudence actuellement peu favorable aux emprunteurs.

Bonne journée.
 
Bonjour,

Et encore une bonne nouvelle de la Cour d'Appel de Rennes qui infirme une première décision et donne raison aux emprunteurs. Voir pièce jointe

Cour d'appel de Rennes, 17 mars 2020, n° 17/01497
3ème Chambre Commerciale

Il importe de noter le rappel sur l'importance des rapports d'analyse financière, cela évitera les amalgames que certains juges pratiquent et qui nuisent aux emprunteurs. :

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Il est possible de considérer le point suivant comme de la défiance à l'égard de la banque, puisque la Cour décide :

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La Cour demande aux emprunteurs de chiffrer les erreurs de la banque,. Ce n'est quand même pas un compliment pour celle-ci et la reconnaissance d'une compétence !!!

Accessoirement cela confirme la nécessité de faire appel à des intervenants ;)

Bonne journée.
 

Pièces jointes

  • 20200317_CA Rennes garantie OUI.pdf
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Dernière modification:
Ces décisions nous rappellent une chose, quand une procédure a été bien préparée avec des arguments solides et étayées de chiffres, elle peut tout à fait tourner à l'avantage de l'emprunteur. A fuir donc le traitement de masse et ses rapports copiés-collés au profit de vrais experts qui fournissent des études personnalisées et pertinentes et n'hésitent pas à vous quand c'est le cas qu'il n'y a aucune erreur sur le TEG.
 
Bonjour,
Il est possible de considérer le point suivant comme de la défiance à l'égard de la banque, puisque la Cour décide :

Afficher la pièce jointe 6221

La Cour demande aux emprunteurs de chiffrer les erreurs de la banque,. Ce n'est quand même pas un compliment pour celle-ci et la reconnaissance d'une compétence !!!
En droit commun, c'est un principe de base: il appartient au demandeur de prouver la faute de son adversaire et de chiffrer sa demande.
C'est la pratique contraire qui déroge plutôt à cette règle générale.
 
Bonjour,
Bonjour à tous,
Enfin un arrêt favorable à l'emprunteur!!!!!:) CA de Metz, 17 décembre 2019, n°18/01510
La Cour prononce la nullité de la stipulation d'intérêts et non la déchéance en faisant parfaitement la distinction entre les irrégularités (de forme) contenues dans l'offre et l'erreur de TEG (de fond) contenue dans le contrat de prêt :

Afficher la pièce jointe 6216
Depuis le dernier arrêt de la Cour de cassation, "...dès lors...." n'est plus d'actualité.


La Cour d'Appel de Metz statue également en faveur d'un taux légal sans variation en considérant que le taux du contrat est un taux fixe.

Afficher la pièce jointe 6217
C'est un motif de cassation.

Au final cette Cour d'appel donne les bâtons pour se faire battre.


On constate que les juges ne se sont pas laissés abuser par la banque avec l’aspect facultatif de l’assurance.


Afficher la pièce jointe 6215
Sur ce point je salue la décision, car certaines banques jouent de façon ambigüe avec cette notion.
 
e: il appartient au demandeur de prouver la faute de son adversaire et de chiffrer sa demande.
une nouvelle fois vous ne lisez pas et apportez un commentaire inopérant.

La faute a été prouvée - admise et jugée à ce stade de façon définitive. Il est demandé à la banque de produire de nouveaux tableaux d'amortissement et aux emprunteurs de chiffrer le montant à rembourser à partir desdits tableaux.

Je vous renouvelle ma demande formulée maintes fois de ne pas répondre à mes messages, ce dont je vous remercie vivement ou alors produisez pour une fois des textes et/ou des jurisprudences pour éviter le verbiage.
 
Bonjour,

Enfin un arrêt favorable à l'emprunteur!!!!!:) CA de Metz, 17 décembre 2019, n°18/01510

Jugement du TGI ? Metz 26 avril 2018
Que d’autre part l’emprunteur profane ne pouvait se voir imposer ’obligation de convertir le TEG pour le faire apparaître sur une base calculée sur l’année civile

Encore un magistrat qui semble maîtriser:rolleyes: les mathématiques financières !!!

Si un intervenant - profane ou aguerri - peut expliquer et démonter sur un exemple chiffré comment il serait possible d'utiliser un TEG (qui est toujours sur l'année civile puisque calculé en nombre périodes/an) pour retrouver un taux débiteur; je suis preneur.

Cour Appel de Metz - 1ère chambre civile - Arrêt du 17 décembre 2019
Qu’il résulte que les époux…ont sur cette première échéance indument réglé 5€ d’intérêts et que l’insuffisance d’amortissement du capital corrélative s’est répercutées sur la totalité des échéances postérieures

???
Peut-être..........mais avec une probabilité infinitésimale.
Ainsi que dit/répété/démontré à de multiples reprises la pratique générale des banques est celle des amortissements figés.

Et, dans ce cas seule la première échéance est impactée.


Cdt
 
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