Succession conjoint

L'AV est hors succession: ce sont les bénéficiaires qui la touche.
Votre succession s'élève donc à 1/2 x 860k€ = 430k€.
Les enfants héritent de la part réservataire (1/3 chacun) avec un abattement de 100k€ chacun (droits environ 20% calculés sur le solde, soit droits d'environ 8000€ chacun en ordre de grandeur).
Votre conjoint est exonéré de droits.
Je viens de lire les question pertinentes de @moietmoi.
J'ai répondu un peu rapidement en supposant que la réponse est "non" aux questions posées.
S'agissant de l'AV et pour faire suite à la question de @lopali il faudrait savoir à quelle date ont été versées les primes sur cette AV, avant ou après vos 70ans ? et si "avant", en quelles années.
Il n'y a pas eu de donations jusqu'à présent, mais je pense faire ça et espère vivre encore 10 ans pour que l'abattement se reconstitue.
l'AV a été constituée avant le 70ème anniv., mais elle est peu importante et sans grand intérêt pour le problème essentiel: Comment minorer les droits au moment du décès du second de notre ménage.
La donation-partage de la maison est une solution (Droits réduits car sur la nue-propriété, 70% de la valeur d'aujourd'hui), mais le risque est de se démunir et de n'avoir plus de réserves pour les vieux jours en ehpad...
Dur dur..
 
l'idéal : charger les AV .
acheter des SCPI dont vous donnerez la NP aux enfants .....

ensuite après le 1er décès , le survivant peut vendre la maison en viager occupé et mettre le produit de la vente sur une ou des AV .....

voilà quelques idées ....
 
Il n'y a pas eu de donations jusqu'à présent, mais je pense faire ça et espère vivre encore 10 ans pour que l'abattement se reconstitue.
l'AV a été constituée avant le 70ème anniv., mais elle est peu importante et sans grand intérêt pour le problème essentiel: Comment minorer les droits au moment du décès du second de notre ménage.
La donation-partage de la maison est une solution (Droits réduits car sur la nue-propriété, 70% de la valeur d'aujourd'hui), mais le risque est de se démunir et de n'avoir plus de réserves pour les vieux jours en ehpad...
Dur dur..
Il faut vivre 15 ans pour reconstituer l'abattement.
Ne donnez pas un bien que vous seriez susceptible de devoir vendre, et surtout pas une résidence principale.
Pour optimiser les droits au second décès, envisagez une donation entre époux avec faculté de cantonnement (le survivant pourra ne prendre qu'une partie de ses droits)
Après, envisagez aussi que le survivant peut avoir besoin de patrimoine pour sa sécurité.
Le second décès est moins problématique car les enfants sont plein propriétaires de l'ensemble du patrimoine : au pire il suffit de vendre pour payer les droits.

Faites le point sur les revenus de réversion aussi, c'est important
 
l'idéal : charger les AV .
acheter des SCPI dont vous donnerez la NP aux enfants .....

ensuite après le 1er décès , le survivant peut vendre la maison en viager occupé et mettre le produit de la vente sur une ou des AV .....

voilà quelques idées ....
Merci, ce sont de bonnes pistes..
 
Il faut vivre 15 ans pour reconstituer l'abattement.
Ne donnez pas un bien que vous seriez susceptible de devoir vendre, et surtout pas une résidence principale.
Pour optimiser les droits au second décès, envisagez une donation entre époux avec faculté de cantonnement (le survivant pourra ne prendre qu'une partie de ses droits)
Après, envisagez aussi que le survivant peut avoir besoin de patrimoine pour sa sécurité.
Le second décès est moins problématique car les enfants sont plein propriétaires de l'ensemble du patrimoine : au pire il suffit de vendre pour payer les droits.

Faites le point sur les revenus de réversion aussi, c'est important
Merci pour ces éclairages
 
Merci pour ces éclairages
Si vous avez plus de 70ans il est aussi pertinent d'ouvrir une AV à hauteur de 30500€: à votre décès le capital et les intérêts seront versés aux bénéficiaires sans droits à payer.
Votre conjoint peut faire de même.
 
Si vous avez plus de 70ans il est aussi pertinent d'ouvrir une AV à hauteur de 30500€: à votre décès le capital et les intérêts seront versés aux bénéficiaires sans droits à payer.
comme les interets sont exonérés de droits pourquoi se limiter à 30500€ ?

imagine une AV à 4% ouverte à 70ans avec 150 K€ et dont le souscripteur décède à 90 ans....je te laisse faire le calcul des intérêts exonérés de droits ....
 
D'accord avec buffeto , ne pas forcément se limiter à 30500 . Si on vit assez vieux l'AV après 70 ans peut même devenir plus intéressante qu'avant 70 ans .
 
Bonsoir,
Pour l'assurance vie du conjoint survivant, je pense que ce n'est pas si simple.
C'est la doctrine fiscale de la réponse CIOT qui s'applique maintenant, depuis 2016, et qui dissocie approche fiscale et approche civile. La 1/2 assurance vie ne rentre pas en fiscalité dans la succession au premier décès.
 
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