Politique monétaire en zone euro et Politiques budgétaires des Etats concernés

Mais pour se financer les États émettent des bons du trésor et des Obligations Assimilables du Trésor (OAT) dont les taux varient avec les durées et la qualité de leurs signatures; plus que la BCE ce sont donc les marchés qui commandent en la matière.
Certes en temps "normal" c 'est pourquoi je disais plus haut
conditions fixées par la BCE et les prêteurs
mais ,en temps de QE, l'action de la BCE devient prépondérante, en effet qui pourrait penser que l'achat de plus de 1300 milliards d'euros de dette n'influe pas d'une part sur les taux des OAT et d'autre part sur le taux de renégociation du stock de dette;
Donc tout en restant sur le marché secondaire( sans être en prise direct avec le trésor) l'action de la BCE est décisive sur les conditions générales du marché

Par ailleurs croire que la politique monétaire serait définitivement connue a priori est quand même un pari risqué puisque la BCE, en tant qu'autorité indépendante, peut à tout moment en modifier les caractéristiques (Taux/volume).
je suis bien d'accord, le budget est conçu en tenant compte de ce paramètre( qui peut devenir une variable) mais il faut bien élaborer à partir de quelques chose;
C'est justement ce risque de modification de la BCE, en réponse à une politique de la FED continuant le QE et les taux bas ,conjointement à une politique américaine "usa first" qui me fait penser que la BCE pourrait rompre avec sa politique actuelle et toucher entre autres les valeurs bancaires car effectivement pour l'instant si ce n'est l'économie qui en profite, ce sont bien les banques, artificiellement profitables grâce au QE
 
Dernière modification:
mais ,en temps de QE, l'action de la BCE devient prépondérante, en effet qui pourrait penser que l'achat de plus de 1300 milliards d'euros de dette n'influe pas d'une part sur les taux des OAT et d'autre part sur le taux de renégociation du stock de dette;

Donc tout en restant sur le marché secondaire( sans être en prise direct avec le trésor) l'action de la BCE est décisive sur les conditions générales du marché

L'action de la BCE et son QE concernant la zone euro dans son ensemble si elle était aussi prépondérante que tu l'indiques les taux des obligations souveraines des pays de ladite zone devraient être voisins ?

Or si l'on prend l'échéance de 10 ans en exemple l'on constate :

=> Taux souverains
+ Allemagne... = 0,307%
+ Pays Bas..... = 0,477%
+ France........ = 0,624%
+ Belgique..... = 0,687%
+ Irlande....... = 0,958%
+ Espagne..... = 1,496%
+ Italie......... = 2,.034%
+ Portugal..... = 3,521%
+ Grèce........ = 7,411%


La lecture de ces taux souverains ne montrent-ils pas, au contraire, que ce sont les marchés qui, en fonction de la qualité des signatures des pays émetteurs, et des anticipations/craintes qu'ils suscitent, sont prépondérants.

Cdt
 
L'action de la BCE et son QE concernant la zone euro dans son ensemble si elle était aussi prépondérante que tu l'indiques les taux des obligations souveraines des pays de ladite zone devraient être voisins ?

Cdt

Tu es un peu de mauvaise foi, là, Aristide.;)
Tu sais bien que l'action de la BCE (et de toutes banques centrales) si grande soit-elle ne peut pas et ne pourrait pas quoi qu'elle fasse égaliser les taux de ces pays, aux bilans si différents, même si ils font partie de la même zone ou alliance.

Il est certain, comme tu le dis ensuite, que ce sont les marchés qui font qu'il y ait des différences de taux entre les pays.
Mais il est aussi évident, AMA, que l'action de la BCE est très importante, voire prépondérante, depuis quelques mois ou années, pour que ces taux soient à de tels niveaux ( si petits).
Si la BCE n'était pas là et n'avait pas agi très fortement, on n'aurait pas les taux que tu rappelles, entre des pays aux situations économiques et financières opposées.
Quand on voit la France, la Belgique sous les 1%, tout comme l'Allemagne, et pas si loin d'elle finalement!!
Et l'Espagne à 1,5% et l'Italie à 2%!!
La Grèce à 7%!!
Il est clair que ces taux ne sont pas représentatifs actuellement de la santé réelle des économies et de la situation financière de ces pays et qu'ils doivent beaucoup à la volonté et aux largesses de la BCE.

cdlt
 
Bonjour,

Tu es un peu de mauvaise foi, là, Aristide.;)

Comme d'habitude !:)

Il est certain, comme tu le dis ensuite, que ce sont les marchés qui font qu'il y ait des différences de taux entre les pays.

Je ne te le fais pas dire.

Mais il est aussi évident, AMA, que l'action de la BCE est très importante, voire prépondérante, depuis quelques mois ou années, pour que ces taux soient à de tels niveaux ( si petits).

Si la BCE n'était pas là et n'avait pas agi très fortement, on n'aurait pas les taux que tu rappelles, entre des pays aux situations économiques et financières opposées.

Il est clair que ces taux ne sont pas représentatifs actuellement de la santé réelle des économies et de la situation financière de ces pays et qu'ils doivent beaucoup à la volonté et aux largesses de la BCE.

Je ne me souviens pas avoir dit que l'action de la politique monétaire BCE n'était pas intégrée dans les réflexions des Etats; j'ai même dit le contraire :

Ces éléments sont forcément intégrés dans les réflexions préalables à l'établissement des budgets nationaux mais il semble qu'elles viennent en second rang;

Je ne conteste pas non plus le fait que la politique monétaire actuelle qui vise à inonder les marchés de liquidités ait un impact sur le niveau général des taux.

Mais la question qui était posée se situe ailleurs à savoir est-ce que c'est la politique monétaire qui est prépondérante dans les choix budgétaires des Etats, tant côté dépenses que recettes ?

Bien entendu que les Etats intègrent les conséquences présumées/espérées de cette politique dans l'établissement de leurs budgets respectifs.

C'est vrai pour le niveau des taux mais plus encore par l'évolution du PIB qui est attendue/espérée de l'ensemble de ladite politique monétaire puisque - côté recettes - les recettes fiscales en dépendent largement.

Mais de là à dire que c'est la BCE et sa politique monétaire qui prend le pas sur chaque gouvernent national dans l'établissement de leurs budgets respectifs il me semble qu'il y ait un pas.

Cdt
 
on ne va pas tarder à pouvoir vérifier par l'action:

à propos des taux longs:

Et un peu partout:
10 ans français à 0,83 (+11%), USA à 2,22 (+5%), Canada 1,55 (+8,7%), allemand 0,35 (+16%)... etc, etc.
C'est l'effet Trump. ça monte depuis son élection.

Ceci va jouer sur au moins 1 élément: le refinancement de la dette, donc sur le budget


La réponse de la Fed sera t elle contraigante? la réponse de le BCE le sera t elle plus?
 
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